Ami(e) Internaute, Ce
vingt-septième
diaporama est le cinquième d’une
série sur
l’Aviation Militaire en Algérie de
1919 à 1939. Il
concerne la période 1937-1939.
Faites le circuler sans
restriction!
Merci aux
propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre
parenthèses. Pour l’histoire de
l’aviation en Algérie que je
prépare, je recherche
des photos, des documents, des
récits et des
témoignages, merci d’en parler
autour de vous.
N’hésitez pas
à me demander les diaporamas précédents.
Bien cordialement.
Pierre Jarrige. Jarrige31@orange.fr
http://www.aviation-algerie.com
1937-1939 –
Veillée d’armes
La reconnaissance aérienne du Sahara est maintenant
terminée, le balisage est assuré,
l’infrastructure solide et le ravitaillement garanti.
Le placide Potez 25 continue avec efficacité son
travail obscur de servitude, mais il est fait pour évoluer
dans un ciel sans ennemi alors que les menaces se
précisent à l’horizon.
Les lâchetés successives des gouvernants
français et anglais ne garantissent pas la paix devant
les ambitions croissantes d’Hitler après chaque
reculade. Bien que quelques esprits lucides dans l’armée
prévoient une guerre inévitable avec l’Allemagne,
l’effort d’armement est insuffisant et entravé par le
pacifisme bêlant ambiant et par les menées
subversives engendrées par l’accord germano-russe.
Les usines produisent, en maigres séries, des avions
obsolètes avant même leur mise en service et le
manque de moteurs français fiables et puissants est
flagrant.
L’armée de l’Air trouve cependant en Afrique le
vaste champ de manœuvre qui permet à ses escadres
d’évoluer dans de grands espaces en sortant des limites de
la France continentale. Tour à tour, les escadres de
chasse et de bombardement déploient leurs ailes en Afrique
du Nord et jusqu’en Afrique Occidentale, tout en tentant
d’impressionner les adversaires potentiels.
La menace de l’Italie à la frontière lybienne
et ses vues sur la Tunisie amènent à
l’implantation en Algérie (et en Tunisie) d’escadres de
bombardement et de chasse qui servent également de
réserves en cas de guerre européenne. Les
performances accrues des avions qui apparaissent dans tous
les pays amènent inéluctablement à penser
que le prochain conflit débordera largement de l’Europe et
concernera, entre autres, la Méditerranée. D’autant
plus que la Guerre d’Espagne donne aux observateurs
attentifs (très peu nombreux en France) une
démonstration de ce que pourrait être une guerre
future, bien différente de celle qu’attendent les
états-majors à l’abri de la Ligne Maginot.
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Février
1937 – A Constantine-Oued Hamimin, inauguration du GAR 585 qui ira
ensuite à Sétif (Georges Sposito) |
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A
Sétif, le Sgt pilote Michel Barria et l’insigne du CAR 585 sur
un Potez 25 (Alain Barria)
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Pilotes
réservistes au cours des manœuvres de Laghouat en 1937 : Lt
Gardy, Cne Bovet, Cne Dayre, Lt Rolland, Lt Mesrine, Sgt Staletti et Lt
Dhorlac (Jean Bovet)
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Manœuvres à Barika
(Batna) en 1937, sur l’hippodrome (Jean Bovet)
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Le GAR 583 d’Oran en manœuvre à Bedeau (Oran) en mai
1937 (Louis Pagès)
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Bloch 200 du GB I/25 de Tunisie, de passage à Blida
en 1937 (Rémi Baudru)
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Sur Alger, les Bloch 200 du GB I/61, escadrille VR 552,
basé à Blida (Rémi Baudru)
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Bloch 200 du GB I/61, escadrille VR 552, accidenté en
vol de nuit (André Molto)
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En
vol
en LeO 20 (Henri
Lafite) |
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En
vol
en LeO 20 (Henri
Lafite) |
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A Djidjelli en
1937, accident de deux LeO 20 portant les marquages marocains
(Eugène Fauché)
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Le 16 février 1937 à Djanet, visite du Cnl
italien Moccia en Caproni Ca 309 (Alger-Revue)
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Le
Gal
Pennès,
Cdt la 5ème RA, à Fort-Flatters en 1937 en
Breguet 27 du GIRA 591 (Philippe Hartemann) |
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Le
Gal
Pennès en
Breguet 27 (Philippe Hartemann) |
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En 1938
à Maison-Blanche, Joseph Thoret vient enseigner le vol dans les
remous dont il s’est fait une spécialité. Devant un
Morane-Saulnier 230 : SC Vilain, Cne Thoret, Cne Domerc et Sgt Petus
(Pierre Laffargue)
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A
La
Sénia en avril 1938 – Les Bloch 200 de la 32ème EB,
venant de Chateauroux (archives privées)
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A La Sénia – Les Dewoitine 510 du GC I/4 - SPA 153
(Alain Barria)
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Dewoitine 510 du GC II/1 - SPA 94 - à Bedeau le 24
décembre 1937, avant…
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…l’accident
du
Cne Labat (Alain Barria) |
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La base de Blida en 1937 (Maurice Cronier)
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Distractions
à
Blida
en 1938 (Alain Barria) |
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A
Blida
en 1938 (Alain Barria) |
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A Blida en 1937, l’escadron d’entraînement sur Potez
25 (Alain Barria)
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Nieuport-Delage 62 à Blida en janvier 1939
(André Molto)
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Breguet 19 du GC I/1 à Maison-Blanche (archives
privées)
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Farman 222 du GB I/15 à Blida en 1939 (André
Molto)
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Farman 222 à Blida
en 1939 (Alain Barria) |
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L’Aéronautique Maritime, installée surtout en
Tunisie, a eu peu d’activité en Algérie. Par contre, le
transport d’aviation Commandant Teste a fait de nombreuses
traversées entre Toulon/Hyères et Bizerte, Alger ou Oran
pour transporter les avions monomoteurs et le matériel roulant
des escadres de chasse et de bombardement. Le Commandant Teste en rade
de Bougie le 16 octobre 1937 (Suzanne Perrichon)
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Les avions, après atterrissage à
Hyères, sont chargés sur des barges (appelées
mahones) vers le Commandant Teste ancré à
proximité. Arrivés à Bizerte, ils sont
transportés par des barges sur l’hydrobase de Karouba qui jouxte
l’aérodrome de Sidi-Ahmed d’où ils rejoignent leurs
aérodromes d’affectation en Tunisie et en Algérie. A
gauche, le personnel de l’armée de l’Air se penche sur le hangar
ouvert qui contient les Morane 406 de la SPA 15, 1ère escadrille
du GC I/7 (Raymond Macia)
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Débarquement à Bizerte, devant
l’amirauté, d’un Morane 406 du GC 1/7 - SPA 77 (J. Mutin)
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Morane 406 du GC I/7 - SPA 15 - à Bizerte-Sidi Ahmed.
Les avions multimoteurs arrivent directement en vol en Afrique du Nord
(Raymond Macia)
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Morane 406 du GC I/6 - SPA 96 - au pas de tir à Blida
en 1939 (Alain Barria)
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Morane
406
du GC I/7 -
SPA 77 - à Blida en 1939 (Alain Barria) |
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Le bar de l’Escadrille Saharienne ES 591 créée
à Ouargla, sur Potez 25, le 1er mars 1939 contre la menace
italienne (Emile Cimino)
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En avril 1937, l’armée de l’Air crée deux
Groupes d’Infanterie de l’Air (GIA), embryons d’une infanterie
parachutiste. Le GIA 602, basé à Maison-Blanche, utilise
un LeO 213 (dérivé du LeO 20) puis des Potez 650
(dérivés du Potez 62) qui arrivent en 1938. Faute de
matériels adaptés et en quantité, les
résultats seront décevants, bien que le principe des
troupes aéroportées ait été reconnu valable
lors de plusieurs manœuvres. Potez 650 n° 2, un des quatre Potez du
GIA 602 à El-Oued (Michel Lagrot)
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Potez
650 du GIA 602 à Biskra. Les Potez feront également des
transports de troupes et d’autorités. Ils sont parmi les
premiers avions de transport de l’armée de l’Air
(François Escher) |
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Vols en LeO 213, du GIA 602, de l’Adj radio Vincent Paous
(Jean-Claude Paous)
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Vols
en
Potez 650, du GIA 602, de l’Adj radio Vincent Paous en 1939. Les
largages de parachutistes sont rares (Jean-Claude Paous)
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En 1938 à Sétif, avion sanitaire Marcel-Bloch
81 (Jean-Paul Coron)
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Bloch
210
à Blida
en 1939 (André Molto) |
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A Blida, le départ des Bloch 210 vers la
métropole en mars 1939 (André Molto)
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La Guerre d’Espagne De juillet 1936
à avril 1939, au cours de la guerre civile espagnole, de
nombreux avions ont transité au large des côtes
algériennes, quelques uns ont été contraints de se
poser en Algérie pour des causes techniques ou
météorologiques. Le 27 juillet 1936 – Avion nationaliste
Savoia-Marchetti SM-81 en route vers Melilla, posé à
l’embouchure de la Moulaya à la frontière marocaine pour
cause météo (F. Fouques Duparc)
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Après la victoire de Franco, de nombreux avions
républicains se sont réfugiés en Algérie.
Polikarpov R-Z Rasante posé à La Sénia le 29 mars
1939 (A. Emiliani via Jean Massé).
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Northrop 1D
Delta (ex F-AQAQ) posé à La Sénia le
30 mars 1939 (J. Arraez Cerda via
Jean Massé) |
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Le
Northrop
1D Delta devant
un De Havilland 84 Dragon
à La Sénia (Jean-Claude Paous) |
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Tupolev
SB-2
Katiuska posé à Mostaganem-Tigditt en mars
1939
(Pierre Blanchet) |
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Potez
540 posé dans la région d’Oran en mars 1939 (Guy Berret)
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