Bône |
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Marcel
Dayre,
né en 1894 à Sidi-Embarek (Sétif), pilote
de guerre, premier président du club (Georges Arnal) L’aéro-club Les Ailes
Bônoises, présidé par Marcel Dayre, est
créé le 9 février 1930 sur l’hippodrome de
L’Allelick qui est aménagé en aérodrome. Il
débute son activité en mai 1933 avec le Caudron Luciole
de Marcel Bouilloux et le moniteur Rolland. Plusieurs anciens pilotes
militaires reprennent le manche. Ils sont accompagnés par un
grand nombre de Bônois parmi lesquels : Roger Ritoux-Lachaud,
Marceau Della Giustina, André Dhorlac, André Tucci (deux
victoires aériennes), Pierre Truchot, André Fadda,
Stephan et Francis Nuncie, Henri Scotto, Albert Appap, André
Gallo, Pierre Mariage, Marcel Devicq, docteur Amor, Léopold
Albanac, René Borgeaud, Monpéré, Michel
Trouilleur, Maurice Candas, Haren et Mlle Caumeil. Peu avant la guerre,
un Potez 25 militaire percute le hangar en détruisant, dans
l’incendie qui s’ensuit, les deux avions du club, un avion sanitaire et
huit avions privés.
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Maryse Bastié parmi les membres des Ailes Bônoises, le 17 juin 1933 (L’Afrique du Nord illustrée) |
A L’Allelick, le Caudron 270 Luciole F-ALVP Kissou de Marcel Dayre, utilisé pour l’école (Henri Bernet) |
Aérodrome
de
l’Allélick, le 27 juin 1934 – Marcel Bouilloux, Steve Nuncie,
Yvette Gallo, Paul Germain et Jacques Duchêne Marullaz – Quelques
instants plus tard, Paul Germain sera tué en accrochant un
poteau électrique en finale avec un Potez 43 (Didier Germain) |
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Le Potez 43 F-ANYG de la Compagnie de Phosphates du Kouif sur l’aérodrome du Kouif. Le pilote de cet avion est Gilbert Hirsh qui sera plus connu par la suite sous le nom de Gilbert Granval (Pierre Gassiot) |
Après
la guerre,
Léopold Albagnac, ancien pilote de Piper durant les campagnes de
France et d’Allemagne, prend la présidence des Ailes
Bônoises qui reçoivent un Stampe en 1946. Léopold
Albagnac est également moniteur avec Jean Menella, Guy Basoni et
Jacques Durget, tous anciens pilotes militaires comme plusieurs autres
membres qui étaient sur P-47 ou Marauder. Entraînés
par l’exemple des anciens, les élèves-pilotes affluent et
de nombreux brevets sont passés. Rémi Bussutil prendra la suite de Léopold Albagnac. Le club poursuit son activité à L’Allelick, aux portes de la ville, alors que l’aérodrome des Salines, dont la construction a été terminée pendant la guerre, absorbe le trafic commercial et militaire. La section modéliste, animée par Edouard Maire, ancien pilote des FAFL, et par le vétéran Philippe Pace, est très active L’aérodrome de L’Allelick est fermé en 1960 et le déménagement aux Salines est rendu difficile par des problèmes administratifs qui compromettent l’existence du club qui fait alors 1 000 à 1 500 heures de vol par an. Une solution provisoire est trouvée dans le hangar du Service de l’Hydraulique, solution qui durera jusqu’à l’interdiction des vols qui surprend le Stampe, le Jodel 117, L’ Emeraude et le Norécrin, ainsi que quelques avions particuliers et les trois avions du Cercle du SGAC. L’Allelick et Les Salines, les deux aérodromes de Bône |
Léopold
Albagnac, président puis président d’honneur des Ailes
Bônoises, vu par André Costa. A droite : Daniel
Gélin en panne, demande aux Ailes Bônoises de le
transporter à Maison-Blanche (Jean Ferrand) |
En 1949, le président Rémi Bussutil et le mécanicien Charles Xuereb (Jean Zaccaro) |
En 1950,
Jacques Durget, ancien pilote de Marauder, moniteur
bénévole, donne une leçon de pilotage en Stampe
à son épouse Renée (Jacques Durget) |
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Le Tiger Moth F-BFHR dans les vignes, après avoir décollé essence fermée (Jean-Marc Lavie) |
Alex
Périchon, conservateur des Hypothèques, né a
Bône en 1894, capitaine de réserve de la Légion
Etrangère trois fois blessé et quatre fois cité, a
été breveté pilote en 1918. Il a été
en poste à Oran, Batna et Bône. Il a
fréquenté activement chacun des aéro-clubs depuis 1930, en rendant de grands services. Il a possédé un Phalène avant la guerre puis plusieurs Jodel, il a pratiqué le vol à voile et a participé à plusieurs rallies. Il est le frère du pilote Paul Périchon qui avait ouvert la ligne d’Air Union Tunis-Bône le 10 avril 1930 et qui et décédé le 10 octobre 1940 en percutant le mont Cameroun avec un Dewoitine 338 d’Air France. (Suzanne Périchon) |
A Palerme en juillet 1956, au rallye de Sicile, Jean Ferrand, Mme Perrin et Courdon avec le Norécrin FBDSK (Jean Ferrand) |
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En décembre 1956, l’enthousiasme après le premier vol du Roger Adam RA-14 construit par l’Amicale du SGAC et Jean Ferrand, chef d’escale d’Air Algérie (Philippe Pace) |
Le Stinson S
105 du Cercle du SGAC de Bône. Le Cercle aéronautique du
SGAC, présidé par Alary avec Paul Poinsot et Jean Ferrand
comme chevilles ouvrières, regroupe le personnel de
l’Aéronautique
civile de l’aérodrome qui vole sur les trois avions du Cercle
(Bernard Chenel) |
Le Nord 1002 du Cercle du SGAC (Bernard Chenel) |
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De passage à Souk-Ahras, le Jodel 117 F-OAYZ des Ailes Bônoises arrivé en 1957 (André Courant) |
En 1958 – Le Starck AS 70 F-PCIF de Roger Pillet (Jean Ferrand) |
Le 11 juillet
1958, atterrissage train rentré du Norécrin F-BEOE des
Ailes Bônoises, sur la piste de crash de l’aérodrome des
Salines après un ennui de train de Jean-Marc Lavie (Dadou),
jeune pilote de la préfecture d’El-Milia (Jean-Marc Lavie) |
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En 1960, au
Centre d’Instruction de l’ALAT à Nancy, le Burdéen Pierre
Jarrige et le Bônois Jean-Marc Lavie attendent le stage pilote en
compagnie d’un FM 24/29 (Pierre Jarrige) |