GUILLAUMET
Février 1922
: il s'engage au centre d'instruction militaire d'ISTRES .Il est alors affecté au 38ème régiment de chasse de THIONVILLE, dans la 8ème escadrille sous les ordres du lieutenant CHALLE. C'est là qu'il rencontre MERMOZ.
1923 : il gagne le concours de tir aérien à CAZAUX.
1925 : le 15 Juin, il remporte le célèbre MILITARY ZENITH  à bord
d'un Nieuport-Delage 29 que lui a fort  obligeamment prêté le lieutenant Léon Challe pourtant en tête de l'épreuve.
*** La "Military Zenith" est une course de vitesse organisée par la société Zenith, un équipement français présent sur la plupart des avions, et placée sous le contrôle de l'Aéro-club de France. La victoire revient à celui qui, dans la même journée et en un minimum de temps, parcourt deux fois la distance Villacoublay, Metz, Strasbourg, Dijon, Lyon, Châteauroux, Tours, Villacoublay: 2810 kilomètres

source
: "Il était une fois Mermoz" de Bernard MARCK page 124

*** Autre information sur La Military Zenith Jean Foirny par Didier Lecoq 

Le 12 août 1922, Jean Foiny a déjà effectué un long raid de 2.000 kilomètres en France : Tours - Paris - Dijon - Lyon - Istres - Pau - Tours, en 14 h 12 min. de vol. Il pilotait un Breguet 14, moteur Renault 300 HP, accompagné d'un mécanicien, le sergent Belin. La même année, le 13 novembre, à l'occasion du Grand Prix des avions de transport, il remporte le « Military » en couvrant les quarante kilomètres du circuit en 14 min 3 s.

En juillet 1924, Jean Foiny prend donc la tête de la seconde édition  de la Military Zenith. Cette épreuve s’est courue sur le même circuit que la première édition : Paris - Metz - Strasbourg - Dijon - Lyon - Châteauroux -Tours, Paris soit 1.495 kilomètres à couvrir deux fois avec atterrissage obligatoire dans chacune de ces villes. L’épreuve a débuté en juin 1924 pour prendre fin en juin 1925 avec une trêve hivernale allant du 15 octobre au 15 mars. Une seule modification a été apportée pour la seconde édition, elle concerne la façon de prendre le temps à l’arrivée. Au lieu de stopper ter le chrono quand l’avion est complètement arrêté, moteur calé, le temps est pris quand l’avion franchit une ligne d’arrivée. Ce changement est destiné à éviter les accidents à l’atterrissage, car des concurrents, pour gagner du temps, ont atterri hélice calée et souvent le vent dans le dos.

Jean Foiny n’est pas parti seul. L’accompagne dans cette tentative, un autre pilote du 31e régiment d’aviation, le lieutenant Gonnet. Parti à 3 h 51 du matin, Foiny est revenu à Tours à 11 h 37 au terme de se première boucle. Il casse un essieu à l’atterrissage mais peut repartir. A 20 h 12, il en termine avec son périple. Avec une moyenne de 171,690 km/h, il devance le colonel Vuillemin qui avait la meilleure moyenne jusque-là : 166,179 km/h. Quant au lieutenant Gonnet, il a abandonné à l’issue du premier tour pour un problème de soupapes. L'adjudant-chef Foiny a disputé cette épreuve sur son avion d'arme, un Potez 15 A2. C'est avec ce même avion qu'il prend part à le coupe Lamblin, le 28 juillet. Son parcours, Paris - Lyon - Istres - Lyon - Paris. Là encore, il obtient le meilleur temps, devançant, de quatre minutes, le lieutenant Léon Challe (Nieuport-Delage 29), parti peu avant lui. Un succès qu'il doit à son talent mais aussi au règlement. Foiny a droit, en effet, de soustraire cinq minutes à sa performance pour avoir emmené un passager, Guinot, son mécanicien..