AP5 30
mars 2002
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Bulletin de l’association des personnels de![]() New’s N° 23 |
- EDITORIAL
- Nous venons de passer une période difficile - Si Microsoft fabriquait des voitures - LE GROUPE BRETAGNE PAR CH. FLAMAND (SUITE) - Le 26 avril prochain à 18 heures - Modificatif N° 7 à l’annuaire - Dessin de Robert MOLIS |
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EDITORIAL
Dans les années 72/73, j’avais écouté
une conférence de Monsieur Michel ROCARD, sans responsabilité
gouvernementale à l’époque. L’age moyen de l’auditoire
devait tourner autour de l’age canonique que je porte aujourd’hui.
Je n’ai qu’un seul souvenir très fort de cette soirée, quand
M. ROCARD a dit : «L’Etat doit avoir le monopole de la violence
au travers de sa Police et de son Armée, sinon la violence sera dans
la rue». Le principe est bon, il est même excellent, son
application depuis 73 laisse à désirer. Il faudra bien
un jour que l’on en revienne aux principes simples sinon on pourrait voir
notre douce France transformée en « Far West ».
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Nous venons
de passer une période difficile
où nous avons vu disparaître le général
J.FABRY, le général H. COUTEAUX et J. FLOQUET, ancien Sergent
du 1/5.
Le général FABRY était de la promotion 1937
de l’Ecole de l’Air. Je ne l’ai pas connu personnellement en dehors de quelques
moments passée lors d’une soirée avec les anciens de la 5 que
j’avais organisé en 1976. Il avait une réputation de redoutable
chasseur avec une « vista « exceptionnelle en particulier
dans les missions dites de BCP. Il n’avait pas son pareil pour piloter
son Mistral et ceux qui l’ont connu ont le souvenir d’un vrai patron, pas
toujours très rigolo mais avec lequel on était prêt à
partir pour toutes les aventures de paix ou de guerre. Il a commandé
la FATac-1ere RA.
Le général H COUTEAUX de la promotion 1946
de l’Ecole de l’air. Nos routes se sont croisées quatre fois et c’est
avec beaucoup de respect et d’affection que je parle de lui. Ancien du 2/4
Lafayette il avait gagné la coupe Comète à la tête
de cet escadron. Je ne peux m’empêcher, avant de poursuivre, de vous
raconter une anecdote qui m’a été rapporté par Michel
Giraud et j’écris sous son contrôle. A cette époque
la coupe n’était pas remise devant le lac de Cazaux mais au casino
d‘Arcachon au cours d’une soirée de gala en grande tenue. Après
la remise de la coupe, le maire d’Arcachon a souhaité faire une allocution
dont le ton était proche de celui des discours du maire de Champignac,
personnage célèbre de la bande dessinée SPIROU, qu’il
a terminé en ces termes :
«et quand je vois ce beau capitaine au visage de Mars et au regard
d’aigle, je dis non la Chasse Française n’est pas morte…».
Le général COUTEAUX était un homme de foi, de communication
et un homme d’action. Aussi impitoyable avec les médiocres et les
pleutres que d’une humanité généreuse dans le commandement
et l’amitié.
Il nous a montré l’exemple comme peu de chefs savent le faire.
Jack FLOQUET est arrivé jeune sergent pilote au 1/5 en
1964 a regagné lui aussi le paradis des pilotes perdus. Blondinet,
un peu gouailleur aimant les chevaux et les courses il tentait de nous entraîner
vers des tiercés dont il était censé avoir la combinaison
gagnante Après le 1/5 il a rejoint le 2/30 puis il eu une carrière
civile chez Europe Falcon service puis à Lyon-Air. Il s’était
retiré dans le centre de la France ou il élevait des chevaux.
J’ai, de cette époque, quelques anecdotes dont une au moins mérite
d’être racontée.
Dans les années 60 nous allions une fois par mois chez les Italiens
de Malpensa (exercice Sextius) pour nous frotter aux F 86 et une fois par
mois chez les espagnols de Palma de Majorque ou de Valence (exercice Navipar)
face aux F 86 de la « ala de caza numéro 1 ». dans les
deux cas les soirées étaient occupées à flâner,
à boire un pot et pour certains sortir en boite. C’est ainsi que
Jack avait trouvé une ravissante anglaise, blonde comme les blés.
Ils avaient passés ensemble les trois jours du détachement.
L’histoire pourrait être banale si, trois jour après notre
retour nous n’avions vu arriver à Orange la petite anglaise demandant
à voir Jack Mermoz… Ils ont abrité leur bonheur dans la «ferme
du bout de piste» , mas placé au milieu de la rampe d’approche
et détruit depuis. En effet, qui d’autres que des aviateurs étaient
susceptibles d’habiter un endroit pareil. Cette ferme a été
habitée par Roger Mathieu (celui des FAS) et par Brenneur (un pentathlète
extraordinaire) avant d’être le domicile de M Flasseur, M Loisy,
M Rater….
J’ai le souvenir que le SGT Floquet récupérait à
l’escadron , les heures de sommeil employées à d’autres activités.
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Si Microsoft fabriquait des voitures…
Bill Gates
: «Si General Motors avait eu la même progression technologique
que l’industrie informatique, nous conduirions aujourd’hui des automobiles
coûtant 25 dollars et qui parcourraient 1 000 miles avec 6 litres d’essence».
Plutôt que de polémiquer avec le patron de Microsoft, GM répond
en se demandant à quoi ressemblerait une voiture dotée de
Windows, le logiciel d’exploitation vedette de Microsoft. Le résultat
? Un bijou de drôlerie. Florilège :
. la voiture aurait un accident sans raison compréhensible deux
fois par jour.
. de temps en temps, le véhicule quitterait l’autoroute sans raison.
. chaque fois que les lignes blanches seraient repeintes, il faudrait
acheter une voiture neuve.
. L’airbag demanderait : « Etes-vous sûr ? » avant
de s’ouvrir.
. Occasionnellement, la condamnation centralisée des porte se
bloquerait. Pour la débloquer, il faudrait tirer simultanément
la poignée de la porte, tourner la clé dans la serrure et,
d’une autre main, attraper l’antenne radio.
. Macintosh développerait des voitures fonctionnant à l’énergie
solaire. Fiables, cinq fois plus rapides, deux fois plus légères,
elles ne pourraient emprunter que 5 % des routes.
. GM forcerait l’automobiliste à acheter avec chaque voiture un
jeu de cartes routières appartenant à GM. Si le conducteur
refusait cette option, sa voiture roulerait deux fois moins vite.
. Chaque fois que GM sortirait un nouveau modèle, le conducteur
devrait réapprendre à conduire, puisque aucune commande ne
serait conforme aux modèles précédents.
. Il faudrait appuyer sur bouton Démarrer pour stopper le moteur.
Voir
"Allez Bill c'est free"
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LE GROUPE BRETAGNE
PAR CH. FLAMAND (SUITE)
Sur le plan operationnel
Chaque mission se situait à la limite des possibilités,
en outre, pour de très jeunes équipages formés en Europe,
le contact avec l’hostilité tropicale et désertique fût
brutal. A cette inexpérience, il faut ajouter l’absence d’aide à
la navigation et des moyens de liaison radio-télégraphiques
H.F. réduits et paralysés souvent par l’obligation
du « silence radio » et les intempéries (vent de sable
fréquent).
En outre, l’autonomie des avions constituait un sérieux handicap
avec, par exemple, cinq heures de potentiel pour des missions de 4 h 30 et
des conditions météo extrêmement défavorables.
Chaque mission comportait de grands risques qu’aucun équipage
n’accepterait aujourd’hui.
Au début les équipements de survie restaient inadapté,
tout cela explique nos pertes et notre relative inefficacité.
Notre hiérarchie n’avait, d’autre part, tiré aucun enseignement
du désastre de la bataille de France et, durant deux années
c’est en mission individuelles que nous avons opéré négligeant
ainsi l’effet de masse de l’arme aérienne, l’auto-protection,
et la possibilité d’améliorer l’aide mutuelle à la
navigation et la sécurité : une fois encore les forces aériennes,
en Afrique Française, étaient aux ordre de l’Armée
de terre. Malgré cela, grâce à l’expérience,
notre efficacité ira en constante amélioration.
Progressivement, à force de volonté et d’astuce, l’adaptation
du G.R.B.I. pour une part et avec une majorité d’éléments
du Détachement permanent militaire aérien du Tchad (D.P.M.A.T.)
après le 1er janvier 1942, le « Bretagne », en véritable
équipe de « Renards du désert » devint une remarquable
unité.
Les Forces françaises libres ne sont plus un mythe mais une réalité
dont le potentiel humain et matériel sera, de plus en plus, pris
en considération par l’adversaire, ces forces se manifesteront, en
permanence, comme assaillantes.
Cette agressivité restera toujours surprenante pour l’ennemi,
qui souvent, sera amené à nous considérer plus fort
que nous l’étions.
L’incomprénsion du commandement terrestre
Le devoir de mémoire oblige à préciser l’état
des rapports tissés au gré des opérations entre Leclerc
et les éléments aériens et je m’inscris, ici comme
témoin : ceci, ne m’empêche pas de réserver ma haute
considération à ce Chef mais il aurait été encore
plus grand s’il n’était resté figé sur la mauvaise impression
relative à notre inefficacité à Koufra.
Pour Leclerc, l’échec ne pouvait être que le fruit de l’absence
de réelle volonté de vaincre et de l’incapacité professionnelle,
les contraintes étaient sans doute là, mais précisément
pour être vaincues !
Il avait oublié qu’en l’absence de cartes, s’il avait pu mener
à bien son attaque c’était en partie, grâce aux photos
aériennes qui avaient déjà coûté cher aux
aviateurs.
Et lorsque le Capitaine de Thuisy lui demandait l’autorisation de réserver
quatre heures de vol pour rechercher un équipage qu’i s’était
annoncé posé et perdu, la réponse de Leclerc fût
aussi sèche que cinglante : « refusé, on n’a pas besoin
des incapables ! » De Thuisy : « Mon colonel, vous oubliez
qu’il y a quelques jours un de nos avions vous a retrouvé, ne croyez-vous
pas que la peau d’un aviateur vaut celle d’un « Biffin » ?
» Allusion au sujet de la recherche effectuée par un Lysander,
avec succès, pour retrouver un « Welleseley » de la R.A.F.
à bord duquel se trouvait Leclerc…
C’est alors que j’ai vu Leclerc piquer une violente colère et
frapper de rage le plan arrière du Lysander dont il était
proche, avec son stick en hurlant : « Et l’aviation, c’est comme la
Cavalerie, ça marchera, s’il le faut, à la cravache ! ».
L’avion perdu fût retrouvé par hasard 18 années
plus tard, le radio ayant survécu apparemment près d’un mois…
Lorsqu’un bon résultat était enregistré, il ne fallait
pas attendre un concert de louanges : nous n’avions fait qu’accomplir notre
devoir !
Pour illustrer cette remarque je m’appuie sur l’anecdote suivante : Lors
de la seconde campagne du Fezzan durant l’hiver 42-43 alors que nous étions
camouflés à Zouar, Leclerc, venait de se faire coincer par
la Saharienne italienne, avec laquelle il voulait régler ses comptes
depuis deux années (Koufra-première campagne du Fezzan) et
qui, chaque fois, avait su s’esquiver… Mais cette fois, dans sa joie d’en
découdre, Leclerc est tombé dans le piège, il avait
misé sur la légèreté de moyens très rapides
réalisés selon ses plans et de façon artisanale, face
à un adversaire plus lent et lourd.
Effectivement, la colonne italienne était équipée
de véhicules à roues de grand diamètre dégageant
davantage le pont et le fond de la carrosserie évitant du même
coup l’immobilisation par ensablement. Les italiens conscients de
la menace que faisant peser l’avance de la colonne, sur la Capitale du Fezzan
(Sebha) décident alors de mettre « en protection » au
sur, mais en bordure d’un secteur au sable particulièrement mou…
Leclerc exulte de joie et lance, tel un chasseur en combat tournoyant,
à toute vitesse, ses éléments motorisés envelopper
et concentrer ses tirs sur la Saharienne.
Malheureusement, un à un ses « Dodges » s’enlisent
comme prévu par les italiens, et c’est alors que les CR 42 de Sebha
interviennent, avec leur jumelages de 13,2 axial (tir à travers l’hélice)
malgré la courageuse réaction de nos tireurs, Leclerc se trouve
en grand danger, d’où ce message qui tient plus de la détresse
que du réalisme, en effet, il est 16 heures, le 3 janvier 1943 lorsqu’il
donne l’ordre au « Bretagne » : « attaquer et détruire
aviation adverse à Sebha ».
Heureusement, l’accrochage s’étant amorcé vers 16 heures,
la nuit tombant vers 18 heures, la colonne s’en est tirée au meilleur
prix, mais le lendemain matin risquait d’être aussi dramatique.
Pour le « Bretagne » une autre aventure commençait
: trois « Blenheim » avaient quitté Zouar où ils
étaient camouflés, le 27, le 12 et le 42 pour se poser, à
la tombée de la nuit, en plein nature à Uigh el Kebir et surtout,
pour refaire les pleins, à la pompe manuelle à partir de bidons
secrètement enfouis dans le sable, et gagner ainsi plus d’une heure-trente
Le ravitaillement en bombes fût réalisé par un magnifique
avion italien (Cant, trimoteur) des « Lignes aériennes militaires
» du célèbre Colonel de Marmier, qui représentait
pour nous la seule liaison avec l’extérieur.
Uigh el kebir est vide de toute présence humaine, ce soir du 3
janvier 1943, c’est le désert dans toute sa beauté et son immensité.
La visibilité est très bonne ce qui facilite la navigation
pour laquelle aucune aide n’est à attendre. La nuit nous enveloppe
rapidement, nous nous trouvons au pied d’une « Garra », sorte
de tumulus, constitué de résidus de végétaux
pétrifiés, il y a même éparpillés, des
troncs d’arbres de grande dimension, pétrifiés eux aussi, dont
l’écorce donne l’impression d’être encore vivante : la vie,
il y a des millénaires, y était intense.
Nous tenons à rester discrets et pour ne pas allumer de feu, nous
nous contenterons d’une boite de « corned-beef » pour deux,
de fatidiques biscuits et d’un bon « tea-cup d’eau toujours considérée
comme très précieuse. La nuit est glaciale et le vent s’obstine
à pénétrer dans le cou, j’ai bine fait mes 360°
de rotation dans ma nuit espérant trouver la bonne orientation. Au
réveil, à 5 heures, il fait moins 5°, le plexiglas »
est blanc de givre, cela tourne nos pensées vers la France qui grelotte
elle aussi en ce matin du 4 janvier 1943. Nous aurions apprécié
un bon petit déjeuner ou simplement un bon café chaud, nous
n’en avions pas les moyens ni le temps.
Chameroy fait le « briefing » et nous expose la tactique
d’attaque. Nous ferons une erreur systématique à gauche en
montant au Nord et en dépassant l’objectif à l’estime l’Ouest
pour couper ensuite, face à l’Est, la piste qui vient de Tripoli
ver Sebha sensiblement Nord-Sud. Peu après le lever de soleil, la
lumière tangentielle devrait la mettre en évidence et en
restant à cheval sur cette piste nous ne pourront pas manquer l’objectif
qui malheureusement est trop vaste pour nous trois, surtout si les avions
sont dispersés.
Les moteurs renâclent un peu à la mise en route, eux aussi
sont gelés, mais ils prennent lentement leur température et
pour la première fois depuis longtemps nous branchons le chauffage.
Après un décollage de nuit sans balisage, c’est la montée
à 7 000 f. dans un ciel lumineux devinant sur notre droite les premières
lueurs du soleil levant. Nous nous sentons particulièrement isolés,
noyés dans cette immensité spatiale, mais fiers et conscients
des coups que nous allons porter à un ennemi qui ne doit pas s’y
attendre alors qu’en France, il se conduit en occupant orgueilleux. J’éprouve
quant-à moi, une joie intérieure plutôt sauvage.
La tactique de « Cham » se déroule selon le plan prévu,
la visi. est excellente et nous découvrons la piste de Tripoli qui
va nous conduire, comme sur un rail, face au Sud jusqu’à l’objectif
.
L’équipage reste cependant tendu, car nous imaginons l’activité
qui doit régner sur cette base ennemie face à la menace dont
elle est l’objet depuis la veille et, en ce qui nous concerne, le pire
serait qu’une couverture haute, de chasseurs C.R.42 nous attende… Espérons
que le « silence radio » a bien joué son rôle.
Plus nous approchons de l’heure estimée sur l’objectif, plus nous
scrutons l’espace. C’est avec soulagement que j’entends « Cham »
annoncer « objectif en vue ». En dehors du Fort, lui-même,
c’est le hangar qui se détache comme un tache sombre sur la plate-forme
très claire et unie de l’ensemble, chaque avion plus ou moins dispersé
se distingue également, parfaitement.
Rien en l’air, apparemment, aucune réaction au sol si ce n’est
un regroupement autour du hangar. « Cham » annonce : «
bombes larguées ! » Nous continuons stables au cap comme si
rien ne s’était passé, et quinze secondes plus tard «
en plein dedans ». Plusieurs explosions et une importante fumée
noire confirment la réussite du bombardement et en nous éloignant,
nous voyons la fumée noire grimper à notre altitude, bien
droite, il n’y avait pas de vent !
Retour sans histoire, avec le massif du Tibesti en vue de très
loin, profitant d’une visi. exceptionnelle, heureux et fiers de retrouver
notre emplacement sur la base avancée de Uiigh.
Le lendemain, nous recommençons la même opération
sur Mourzouk et Brack dont les positions fortifiées ne disposent que
de « Flak » légère mais suffisamment dangereuse
car nous ne pouvons oublier la fin tragique d’un de nos meilleurs pilote,
l’Adjudant Weill, qui cours d’un « straffing » reçut
une balle de 13.2 qui lui fracassa une cheville. L’accès au poste
de pilotage, sur « Glen » étant impossible pour effectuer
un garrot, le navigateur eût juste le temps de brancher la double
commande et de venir se « crasher » à Uigh où
notre malheureux camarade expira après avoir demandé une
cigarette. Il n’y avait aucun secours médical. Une simple transfusion
l’aurait sans doute sauvé.
Le 8 janvier nous apprenons l’entrée des éléments
Leclerc à Sebha dont les occupants se sont retirés, démoralisés,
paraît-il, par l’efficacité de notre bombardement : à
un avion près la chasse était anéantie. Dans leur
précipitation, les italiens n’ont opéré aucune destruction.
Un butin impressionnant pour nous, si démunis, est récupéré,
notamment un demi escadron de chars à moteurs « diesel »
et un C.R. 42 en bon état sur lequel quelques pilotes s’amuseront
avant de le casser à l’atterrissage…
Cette mission, comme beaucoup de celles qui l’avaient précédées,
a été effectuée à la limite des possibilités
et d’après les renseignements recueillis, elle fût d’autant
plus réussie que l’ennemi, n’estimant pas possible notre attaque
en raison de notre autonomie, avait regroupé tous ses moyens disponibles
près du hangar pour réarmer ses avions et renouveler son attaque
de la veille.
Nous nous attendions à un message de félicitations, voire
de satisfaction mais, nous attendons encore. Il est vrai que nous n’avions
fait que notre devoir… !
Le 28 janvier 1943, Leclerc opérait sa jonction à Tripoli
avec la VIIème armée de Montgoméry mais quelques semaines
plus tard, dans sa fougue légendaire, il fût « coincé
» par les blindés de « l’Africa korps » sur la
ligne Mareth et cette fois ce sont les chasseurs-bombardiers sud-africains
« Tomahawk » qui le sortirent de ce mauvais pas. J’ignore s’il
avait, alors, évolué dans son opinion vis à vis des
aviateurs et de leurs contraintes.
Sa fin tragique me laisse penser que non ! Et, malgré les affabulations
laissant supposer un attentat, c’est son obstination à ne pas vouloir
prendre en compte ces contraintes, qui l’a tué… TOP
Ami, Amie,
Le 26 avril prochain
à 18 heures
,
les membres de l’association sont invités à participer
à une visite chez M. TOURNIAYRE «Association des amis de la
5ème Escadre », Zone Sud, Avenue des Pays-Bas à ORANGE
(Mystère II, Vautour, Mig 21, SMB2, Vampire, divers types de Mirage
III et bien d’autres avions encore…).
Cette visite sera suivie d’un repas à «La Table vigneronne
de Provence» du Palais du Vin, route Nationale 7, en face de la sortie
d’ autoroute «Orange Sud».
Le prix du repas est de 25 €. Les chèques de réservation
sont à adresser avant le lundi 22 avril à :
M. SOUFFLET Michel
Route de Travaillan
84850 CAMARET S/AYGUES
MAJ DIEU
: Tél : 04.90.11.57.49 - Fax : 04.90.11.57.50 -
E.Mail
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Ajouter :
Hervé AUDUBERT
hervé.audubert@libertysurf.fr
Michel BULLIER
bullierm@wanadoo.fr
Michel CAMUS
POVOLYLANG@aol.com
Roland
FLEURANCEAU
R.fleuranceau@libertysurf.fr
Jean JONCKHEERE
jean_jonckheere@unionfinancieredefrance.fr
Jacques
LECOURT
jacques.lecourt@libertysurf.fr
Bruno MICHEL
bmbt.michel@free.fr
Christophe MOTTE
chmotte@noos.fr
Robert NUSS
nuss.georges@club-internet.fr
Jean-Pierre
SIRIEX
jpsirieix-schwartz@wanadoo.fr
Modificatif :
Michel FLASSEUR
michel.flasseur@free.fr
Marie-Ange
RATER
marieangerater@aol.com
Enlever : Carlos MARTINEZ
Philippe ENAULT
Patrice GALLAS
Changements d’adresses :
Jacques ALLEGRE- au lieu de 6, rue
du stage, lire 6, rue du stade
Marcel BATTAIS - Résidence le Chambord - Bât.E
- 3, Av. René Cassin
13100 AIX EN PROVENCE
André BRIDE- La Combe aux peupliers - B2 -
Chemin de la croix verte
13090 AIX EN PROVENCE
Pierre COLOMBE - 13, rue Molière - 84100 ORANGE
Gilbert DELERS - au lieu 84100 PIOLENC - lire 84220
PIOLENC
Michel DUBOST - 12, rue Monod - Le vert village -
84100 ORANGE
Pierre LE LAGADEC - 5, rue MIN COAR - SERVEL - 22300
LANNION
Nouveaux inscrits :
470 - Louis LEBRUN - CST/CCTO - B.A. 115 - 84871 ORANGE CEDEX
471 - Robert BERNARD - 3, rue des Rhodes - 83170 BRIGNOLES
472 - Gilbert DELERS - 26, chemin de l’Etang - 84420 PIOLENC
473 & 474 - Isabelle et Nicolas GUERIN - La grande terre - chemin
des Muletiers - 84850
TRAVAILLAN
475 - Régis MOINIER - 84, route de Thionville - 57050 METZ
476 - Jacques LECOURT - 11, impasse des Tulipes - 30133 LES ANGLES
477 - Jean-Marc LAJUST, chemin du Grès - Les Pessades 84830 SERIGNAN
DU COMTAT
Il nous a quitté
Roger THOMAS, le 20 septembre 2001.
TOP
Notre ami Robert MOLIS
, qui nous a fait découvrir GARIBALDI en Bourgogne, m’a envoyé
cette illustration du Lt R ROUQUIER de la compagnie de marche du 4ème
Régiment de tirailleurs algériens, fruit d’une histoire vécue
par lui même en 1961 lors d’une opération dans le Djebel Boukhalil
proche de Djelfa.
Monsieur ROUQUIER ancien de l’Ecole normale de Toulouse est maintenant
un illustrateur réputé. Il a eu la gentillesse de nous autoriser
à reproduire ce dessin.