AP5
septembre 2003 |
Bulletin de l’association des personnels de![]() New’s N° 27 juin 2003 |
- EDITORIAL |
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Dans un des dernier numéros d'AP 5 New's, je vous parlai de la
confusion regrettable pour nous Armée de l’Air entre le métier et la
mission. Je prendrai un exemple qui
pour une fois n’est pas dans notre corporation
(comme aime à le dire Michel Giraud) mais dans le transport
militaire.
Dans les années 90 on a cru bon de transformer le Commandement Opérationnel
du Transport Aérien Militaire en
Force Aérienne de Projection. Mes années dans les différents Etat-major et en
particulier à l’Etat-major des armées m’ont appris que les mots si
futiles soient-ils, ont une signification.
Ainsi, il n’est pas indifférent de parler de Force de Projection ou
de Transport Aérien Militaire.
Dans le premier cas c’est un mélange (aux contours indéfinis) de
moyens tels que An 128 de C 160 et de B747 qui concourent à projeter des
moyens de combat. C’est ainsi que l’on a vu côte à côte pendant la
guerre du golfe, le PA chargé de camions (pourquoi payer si cher pour cela) et
des ferry de Corsica ferries. On a vu aussi tel chef d’Etat-major des armées
dire que les avions de transport pouvaient être loués dans le civil.
Dans le second cas il s’agit de faire du transport de moyens
militaires pour accomplir une mission. C’est ainsi que pendant la guerre du
golfe les DC 8 du COTAM avec courage et abnégation
ont transporté jour après jour les bombes que les Jaguar allaient lancer
sur les forces de Saddam Hussein, ce qui ne pouvait être réalisé par les
équipages d’Air France quelles qu'en soient les qualités professionnelles
que je leur reconnais..
C’est
ainsi que les mots ont une signification et si j’avais été à la place
de ceux qui ont voulu que les noms des unités de l’Armée de l’Air
changent, je serai revenu encore plus en arrière pour revenir au moins au
fameux GMMTA (Groupement des Moyens Militaires de Transport Aériens) qui
s’est illustré dans les années difficiles de 45 à 58 quand ces unités
au combat se moquaient des mots mais savaient qu’elles remplissaient une
mission et non que l’on pouvait les comparer à une "compagnie de
transport" fût-elle militaire.
TOP
Nous
retrouvons ci-dessous notre ami R MOLIS, qui avec ses connaissances, sa verve et
sa plume, nous fait revivre un moment comme ceux que nous avons connus au long
de nos carrières ou de nos
vies . Encore un témoignage de la richesse de nos échanges.
Le Zouaf, le Djebel et les moutons TOP
« Seules les
montagnes ne se rencontrent pas ! » prétend un axiome bien connu
particulièrement au pied des altières Pyrénées.
Pyrénéen appelé en Afrique
est parti faire le Zouave à Blida, là vers 1950, l’ami Paul, en
belle tenue d’uniforme et en permission « de détente * »
à Alger, se mit en devoir de gravir lentement les fameux escaliers du
centre ville, allant d’autant plus lentement qu’il se tenait sur les arrières
et à proximité de deux accortes personnes du sexe gravissant, elles
aussi, l’escalier monumental tout en jacassant en gascon du pays !
« Diou biban !
Augmentant son allure, il
double lentement les deux donzelles bavardes tout en leur glissant distinctement
avec le plus pur accent de Gascogne :
- « Despatchatbous !
Qué va plawé ! « (Hâtez-vous, il va pleuvoir)
- « Bou Diou ! »
(Mon Dieu) s’écrient-elles en chœur, éperdues de voir ici, à
Alger, un soldat à croissant et enturbanné qui parle si bien gascon !
Est-ce possible ?? Evidemment ! Les zouaves savent le gascon et même
le français. Quant à leur culotte…
- « Et vous venez
d’où, Mesdames ? De Saint Gaudens ! »
Ah ! Sén-Gaudens !!
Ses marchés du jeudi, ses cafés glaciers, ses promenades …
Bref, le zouaf se sentit
fondre au soleil africain.
A quelque temps de là
son régiment est envoyé faire des manœuvres en plein bled au sud de
Constantine. Dépaysement total ! au pied des Monts de Tébessa, on est
bien loin de la riant Blida et encore plus du Magnoac.
A la vue des misérables
douars perdus, des mechtas déshéritées et des gourbis inqualifiables, notre
zouave évoque son hospitalière maison familiale là-bas, au rives
verdoyantes de la Gesse torrentueuse, logis natal adossé à la boutique
« Epicerie-buvette » de Madame veuve Cazaux dire « La Queste »,
modeste bouchon mais de grande et ancienne renommée.
Tandis qu’il rêvasse
de la sorte, voilà que sur la steppe arrive un troupeau cherchant sa
pitance, troupeau de frêles moutons arabes surveillé par un vieux berger
fatigué, vieux chibani suivant malaisément ses ouailles. Eleveur et
connaisseur en moutons pyrénéens, nôtre zouave s’approche du pasteur et le
salue civilement.
L’Arabe, voyant la
bienveillance de ce zouave, demande :
- « D’où
viens-tu, soldat ?
- De France !
- Ca, je m’en doute.
Mais d’où, en France ?
- Oh, tu connais pas !
Des Pyrénées.
-
Des Pyrénées ?
Oui, oui, je connais ! Et d’où çà ?
- Oh !
Tu connais pas ! Des Hautes-Pyrénnées !
- Si fait ! Je connais.
Comment s’appelle ton village ?
- Mon
village ? Ah, çà ! Je suis bien sûr que tu ne le connais
pas. Il s’appelle Bazordan.
- Bazordan ?? Mais si, je
connais très bien Bazordan ! Quand j’étais garde au camp des
Allemands à Garaison à l’autre Grande Guerre, le dimanche, avec
des amis, j’allais au bistrot à Bazordan, chez Madame Cazaux ! »
Cette précision abasourdit le
jeune soldat de France. D’avoir entendu cela, au sud de Tébessa, au fond de
l’Algérie, il y a cinquante et quelques années déjà, le zouave Paul
n’est toujours pas revenu… et il n’en reviendra jamais, dit-il.
Il est vrai ! Seules les
montagnes ne se rencontrent pas !
TOP
Notre
ami PH. GOLAIN nous rappelle quelques moments forts de la vie de la 5 avec Camus
dont il a partage quelques aventures. Il nous a fait vivre cette fabuleuse
aventure des SMB2 en ASIE. Il a eté le témoin de "manips" superbes
qui ont fait la vie des nos trois escadrons. Je souhaite que cette information
serve aux instances de communication de l'armee de l’air. Pour ma part, j'ai
regretté lors de cet anniversaire que le M 2000 et le RAFALE ne soient pas de
la partie, tout comme les patrouilles légères de Jaguar et de F1. C'est
vrai que la PAF est, avec brio et élégance, l'ambassadeur de nos qualités,
mais elle n'existe qu'au travers de nos actions aériennes de combat. Le "vedétariat"
n'est la vague, il n'est que l'ecume.
j'ai eu la chance de connaître le Colonel CHARLES. C'était dans notre vocabulaire un "grand seigneur". Grand, mince, le visage buriné, il etait a la fois tres humain et redoutable pour les mediocres et les incapables. Nous l'aurions suivis jusqu'en enfer.
A
propos du 50ème Anniversaire de la P.A.F…..
Le
contexte ayant entraîné la mise en place d’une patrouille acrobatique chargée
de représenter l’Armée de l’Air, sauf erreur de ma part, a été complètement
occulté lors de cette célébration.
En
1953, des patrouilles acrobatiques existaient déjà au sein de différentes
escadres en France.
C’est
ainsi que la 5ème Escadre avait constitué sa propre
patrouille composée de 4 Vampires (Leader : Cdt Charles, n°2 :
Camus, n°3 : Chauvet, n°4 : golain).
Cette
patrouille a été invitée à se produire en 1953 (et 1954 sur Mistral)
au cours de plusieurs meeting nationaux auxquels participaient également les
différentes patrouilles étrangères du moment.
Sa
présentation construite à partir du décollage et de l’atterrissage en
« box », des figures de base de la voltige et de changements de
formation se comportait tout à fait honorablement au sein du plateau en
présence.
Ce
rappel (historique ?...) montre, à mon avis, que la 5ème
Escadre peut aussi se glorifier d’avoir, avec ses Vampires, apporté sa
contribution à la mise en place d’une patrouille acrobatique de l’Armée
de l’Air et, qu’elle est également digne de figurer parmi ses précurseurs.
Ph.
Golain
Suite
de notre « Etudes
et réflexions à propos du phénomène «OVNI»
Je souhaite que la première partie de cet article, paru dans
le dernier numéro d'AP 5 New's vous ai donné l'envie de lire la suite.
C'est cette partie qui m'a permis de m'interroger sur la réalité
d"extraterrestres.
Deux questions essentielles
Dès que l’on possède
une information exhaustive sur le sujet, on ne peut plus se contenter de balayer
simplement de son esprit le malaise causé par la lecture de ces dizaines de
milliers de témoignages que déjà, à première lecture, on
constate cohérents.
La logique cartésienne nous
conduit alors à nous poser les questions suivantes :
1)
Les yeux
des témoins ont-ils réellement observé quelque chose dans le ciel ?
Une réponse négative orienterait dès lors l’étude vers des psychoses
collectives ou l’invention pure, par exemple, alors que la question vient
à l’esprit en cas de réponse positive est la suivant :
2)
Si les témoins
ont réellement vu « quelque chose » dans le ciel, peut-on expliques
ces observations par des phénomènes connus (planètes,satellites,météorite,ballons,
etc) ?
Réponse à la question n° 1
« S’agit-il d’un phénomène
réellement observé par les témoins ? »
Pour répondre à
cette question on peut utiliser des éléments d’information indirects
contenus dans les rapports d’observation :
- La date, l’heure et
le lieu d’observation,
- Les conditions météorologiques
au moment de l’observation.
J’ai pensé, en
effet, que les témoins avaient eu tendance à n’attacher qu’une
importance secondaire à ces quatre paramètres et qu’ils
cherchaient davantage à préciser la description du phénomène prétendu
observé. L’étude a été menée par des méthodes statistiques. Elle a porté
sur un peu plus de 1 000 rapports prélevés au hasard dans le fichier dont
je dispose. J’ai utilisé les rapports d’observation dans lesquels la date,
l’heure et le lieu d’observation
étaient connus avec précision (ils le sont dans 80 % des cas).
Vérification des données
météorologiques
Il est possible de
contrôler les conditions météorologiques alléguées par les témoins (elle
sont précisées dans le quart des cas) par comparaison avec les archives de la
Météorologie nationale.
On constate que les
indications des témoins sont exactes dans 99,5 % des cas.
Ceci peut être un
premier élément d’appréciation de la valeur des informations que
contiennent les rapports d’observation.
Méthode utilisée pour
vérifier si le phénomène est réellement observé par les témoins
La lecture des milliers
de rapports d’observation disponibles révèle que le phénomène
OVNI est prétendu être observé à toutes les distances (de
quelques mètres à plusieurs dizaines de kilomètres). Par
conséquent, s’il s’agit là d’un phénomène réellement
observé il doit être d’autant plus rapporté que l’atmosphère
terrestre est plus transparente au moment de l’observation.
Une étude statistique,
même élémentaire, portant sur l’état de la couverture nuageuse au
moment de l’observation révèle que cette propriété semble vérifiée
aussi bien en France que dans les pays étrangers :
Répartition des
observations par conditions météorologiques
Action plus précise de la transparence atmosphérique
L’étude peut être abordée d’une façon
plus précise en rapprochant les rapports d’observation des conditions de
visibilité atmosphérique réellement mesurées.
En effet, les services météorologiques des aéroports
mesurent en permanence les conditions de visibilité horizontale et verticale
qu’ils expriment en distances au-delà des quelles un avion n’est plus
visible. La répartition géographique des aéroports est souvent suffisante
pour extrapoler les conditions de transparence atmosphérique en un lieu autre
que l’aéroport lui-même.
Ceci a été utilisé pour les rapports français
d’observation d’OVNI et on a ainsi pu connaître les conditions de visibilité
réelles au lieu et au moment précis de l’observation alléguée d’un OVNI.
Les rapports d’observation ont été ensuite groupés en « classes »,
en fonction de la distance de visibilité qui existait réellement au lieu et
à l’heure de l’observation alléguée (voir figure 2). (Ces deux données
sont objectives et indépendantes de la volonté d’un témoin particulier).
On peut aussi à partir des mesures réelles
de visibilité horizontale et verticale, déterminer le « volume de
visibilité » qui entourait chaque observateur au moment de
l’observation. Si l’on suppose alors que l’atmosphère est traversée
par les mobiles statistiquement équirépartis en volume (sur une durée assez
longue, 30 ans ici) et si l’on suppose également que la probabilité
d’observation et de transmission d’un rapport est constantes quant il pénètre
dans le « volume de visibilité » d’un observateur, on peut alors
se livrer à un exercice de calcul
conduisant à évaluer une «loi théorique»
exprimant la possibilité de variations du nombre des rapports d’observation
de mobiles en fonction de la distance de visibilité (cette loi n’est pas
celle du cube de la distance de visibilité verticale à cause de la
stratification horizontale de l’atmosphère). La comparaison de cette «loi
théorique» et des résultats statistiques portant sur les rapports
d’observation d’OVNI réellement disponibles est appréciable sur le
diagramme suivant :
Le
fait que les rapports d’observation réellement reçus respectent pratiquement
la loi théorique précédente implique plusieurs choses :
a)
Les
lois d’optique sont respectées (n’oublions pas, en effet, que la distance
de visibilité est mensurée optiquement par des météorologues),
b)
Le
phénomène observé respecte la règle suivante avec une bonne
approximation : V x Po x Pr
= Cte, ave :
V = nombre
d’objets par unité de volume atmosphérique en 30 ans.
Po = probabilité d’observation d’un objet pénétrant dans
le « volume de visibilité » d’un observateur,
Pr
= probabilité de rapporter les observations.
Action
de l’absorption atmosphérique au voisinage de l’horizon
Un autre résultat est
également intéressant à noter : c’est la répartition du nombre
(N) des rapports en fonction de la hauteur angulaire (h) d’observation alléguée
au-dessus de l’horizon, (ou plutôt, comme pour étudier l’absorption
atmosphérique, log N en fonction de 1/sin h).
En effet, si l’on prélève
les cas pour lesquels la distance témoin-objet était de plusieurs kilomètres
au moment du début de l’observation (1)
et si l’on utilise
ceux pour lesquels les observateurs ont pris la précaution de déterminer la
hauteur angulaire du début d’observation (2) on peut tracer
les variations du nombre des rapports d’observation reçus en fonction la
hauteur angulaire (les rapports ont été groupés par « classes »
de hauteur angulaire).
On voit que le phénomène se comporte statistiquement comme si
les lois de l’absorption atmosphérique étaient respectées, puisqu’on
obtient une « droite de Bouguer » comme celle qu’utilisent les
astronomes pour étudier l’absorption de lumière par l’atmosphère.
(1)
distance mesurée objectivement par triangulation dans le
cas d’observations simultanées par plusieurs témoins éloignés les uns des
autres.
(2)
Ces cas sont évidemment peu nombreux mais émanent
d’observateur particulièrement compétents.
Une
vérification supplémentaire
Les résultats cités précédemment peuvent conduire à
l’hypothèse suivante : le phénomène est « statistiquement
équivalent » à l’observation d’objets (au sens optique du mot)
traversant l’atmosphère ; leur nombre par unité de volume est
constant sur 30 ans. Le fait q’un rapport d’observation nous soit parvenu
est lié à des facteurs sociologiques (densité de témoins potentiels,
probabilité de faire part de son observation, probabilité que le rapport
d’observation nous soit transmis) ou à des facteurs liés à la
transparence atmosphérique.
Il est possible de se livrer à une vérification de
cette hypothèse par la méthode suivante :
On choisit deux groupes de département français distincts :
le premier groupe correspond à des départements du nord de la France où
la densité de population est aussi variée que possible et où, simultanément,
on a enregistré un ensoleillement annuel moyen de 1 200 heures environ
(moyenne relevée sur 30 ans par la Météorologie Nationale), le second groupe
obéit aux mêmes règles mais avec deux fois plus d’ensoleillement
(2 500 heures environ). Il s’agit donc de départements du midi de la
France. On compte ensuite le nombre de rapports d’observation d’OVNI qui
nous sont parvenus de chacun des départements des deux groupes et on trace les
variations du nombre de rapports d’observation en fonction de la densité de
population à l’échelle d’un département (sa superficie intervient
au second ordre, puisque les départements ont des superficies assez
comparables).
On constate alors que :
les départements d’un même groupe s’alignent (le
nombre de rapports d’observation est proportionnel à la densité de
population).
B) les deux
groupes donnent des alignements distants d’un facteur 2 (on a choisi précisément
un facteur 2 entre les moyennes annuelle d’ensoleillement).
En réponse à cette première question, on voit mal comment les trois résultats qui précédent
pourraient s’expliquer par des phénomènes purement psychiques
(conscients ou inconscients), en fait, nous avons le choix entre deux hypothèses
pour expliquer les trois résultats précédents : le phénomène allégué présente toutes les caractéristiques
de «quelque chose» de réellement observé visuellement par les habitants
à travers une atmosphère plus ou moins transparente.
Les témoins se sont concertés, par milliers, dans tous les
pays du monde, pour choisir des dates, heures et lieux allégués
d’observation tels que les résultats statistiques puissent respecter
scrupuleusement les lois de la vision humaine en atmosphère plus ou moins
transparente.
La première hypothèse est évidemment la seule plausible.
Nous sommes donc bien en présence d’un phénomène réellement
observé par les témoins.
J'attends toujours une réaction de Denis LETTY, qui
possède une réelle compétence sur les phénomènes
extraterrestres.
Un clin
d'œil du vieux pilote
de monoplace qui a été témoin
du lancement du Rafale biplace (je vous raconterai un jour cet épisode de la réflexion
AAir qui a présidé à ce choix ) et qui a vu dans les quinze dernières
années les américains s'équiper de monoplaces et lancer en monoplaces leurs
programmes pour les 20 prochaines années. Mon propos ne doit dans ce cas pas
être déformé comme souvent ce fut le cas dans les années passées, mais
il s'agit simplement de prendre en compte les réalités.
Pour
les non internautes ; quelques nouvelles des derniers mois
Nous
avons aujourd’hui environ une centaine d’internautes.
Comme
je l’ai fait plusieurs fois pour des sujets d’actualité, j’ai lancé un
forum sur la guerre d’IRAK.
Nos
camarades ont réagis avec leur coeur et leurs tripes. Nous avons vus différents
avis et opinions. Ils ont tous pour moi été respectables car ils témoignaient
de cheminements personnels que les uns et les autres ont suivis et car je
connais personnellement tous ceux qui se sont exprimés. Ils n’ont traduits
que la nécessité de prendre en compte nos différences.
Comme
le disait un ancien de l’Armée de l’Air, le général Grousset parlant des
journalistes " l’idéal pour un militaire serait que les
journalistes puissent être sensibles à cet ordre élémentaire de
la manœuvre à pied de nos premiers temps dans l’Armée de l’Air. :
en colonne couvrez (rêve non formulé du patron du SIRPA…)".
Les
réactions des uns et des autres m’a révélé à quel point nous
pouvions être intransigeants et imperméables aux idées des autres. Cela
a motivé une mise au point de ma part que je livre à vos commentaires :
«Je
n’entrerai dons pas dans la polémique qui sera forcément stérile et réductrice
des qualités des uns et des autres. Non, ce qui m’ennuie le plus c’est la
direction que prennent ces forums. Pour moi, il s’agissait d’échanger des
opinions dont la diversité est un facteur de richesse, or loin de noter cette
ouverture, nous avons vu des échanges verts, des départs de membres (ceux qui
ont en général des adresses officielles et qui ont peur de leur ombre) des
refus de la différence, des refus d’écouter, voire des doutes sur les
capacités de ceux qui écrivent. Si je n’ai jamais été très facile
dans l’exercice de mes commandements, je n’ai jamais pensé qu’un homme façonné
par la vie devait être rejeté en bloc. En revanche, j’ai toujours pensé
que je devais entendre les autres même si je ne devais pas les écouter
quand ils ne m’avaient pas convaincus.»
Notre sortie d’automne en famille aura lieu le 18 octobre 2003
Le matin, nous vous proposons une visite
des Caves Gallo-romaines à Beaucaire (environ 1 h 30) suivie d’un repas
au " Petit Milord ", puis l’après-midi un spectacle
à la Cathédrale d’images aux Baux de Provence (Attention :
même si le beau temps est avec nous, prévoir un petit lainage).
Le rendez-vous est fixé au Mas
Gallo-romain des Tourelles – 4294, route de Bellegarde 30300 BEAUCAIRE
(04.66.59.19.72) à 10 h 00 heures.
Le coût de cette journée, repas et visites compris, est de 25 euros par
personne.
Prière de bien vouloir confirmer vos inscriptions accompagnées de
votre règlement avant le 13 octobre
à :
M. SOUFFLET Michel,
Route de Travaillan
84850 CAMARET S/AYGUES
Le
Général d'armée aérienne Jean-Claude LARTIGAU
NOM & Prénom : | Nombre de personnes : |
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Bilan financier: positif même en euro. TOP
Adresses e-mail du groupe:
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