AP5 août 2004                   
                   
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Bulletin de l’association des personnels de la «5 » Base aérienne 115 - 84871 ORANGE Cedex Téléphone : 04.90.11.57.49  - Fax : 04.90.11.57.50    
    New’s         N° 31  août 2004     

   EDITORIAL  
 
 AIRBUS DE BAGDAD    
  OVNI  (suite)     
   ça baigne ?... Affirmatif !!!    (Mécheria)   
  Assemblée Générale  du 8 mai 2004 

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         0-ap5 EDITORIAL            TOP  

Raspeguy sortit de sa poche une bizarre casquette en toile camouflée et s’en coiffa. La visière avançait sur le front en bec d’oiseau, l’arrière était un couvre nuque séparé en deux pans comme une chemise. 
C’est laid dit Esclavier. 
Bien sur que c’est laid. Nos hommes ne seront pas comme les autres avec cette casquette ridicule. On se moquera d’eux ; ils seront alors obligés de redresser la tête ; ils se serreront et ils découvriront l’esprit de corps et la fierté de leurs unités.

Le souvenir de cette citation des Centurions de Lartéguy m’est revenu en voyant sur nos bases nos gus sans calot, sans casquette, sans contrainte comme les responsables de l’époque l’avaient voulu. 
L’uniforme n’est plus aujourd’hui qu’un cadre sans formalisme où chacun peut se vêtir selon son choix pourvu que les composants soient tirés des soutes du commissariat. 
Cet abandon m’ennuie. 
Nous voyons tous les jours ces jeunes dont la casquette placée à l’envers est le signe de ralliement et nous avons oublié les " recettes " qui nourrissent l’esprit de corps. En revanche nous menons une offensive pour " fidéliser " les hommes par des mesures incitatoires, nous " gérons " les personnels pour mieux les " manager " et nous " dirigeons " les bases.

Faut-il se réjouir de ce modernisme ?

Pour ma part je préférais commander.    TOP 


  
 

AIRBUS DE BAGDAD     Note du webmaster: Ce récit est reporté sur la toile plusieurs fois avec des photos toile1  toile2  toutes les photos  

(par G. Defer, Directeur des Essais en Vol, Aérospatiale) 22 Novembre 2003. 
Ce récit remarquable nous a été adressé par Bernard CONCHON. WELL DONE !

 

0-ap5  Un nouvelle épisode de " Chasseurs mes frères " sera publié dans le prochain new’s.  TOP 

0-ap5  Le général Denis LETTY, grand spécialiste des OVNI, adresse ces quelques mots en complément des articles déjà parus. A noter que D. LETTY nous fera une conférence sur les OVNI le 1er octobre. Retenez la Date.   TOP  

Pierre Colombe m’ayant fait part des articles parus dans les derniers numéros d’AP5, et de l’invitation qui m’était faite de réagir, c’est bien volontiers que je destine ces quelques lignes à l’AP5.  
Le cas du RB47 de juillet 1957 rapporté dans le précédent numéro est très intéressant, il figure d’ailleurs dans le rapport Condon comme non identifié. Mais ce n’est qu’un des quelques 1300 cas aéronautiques recensés depuis 1916 dans le monde entier dont certains cas en France.  
Je cite pour mémoire les pilotes de l’armée de l’air confrontés à ce phénomène sur Mirage IV en 1977, sur T33 en 1976, sur MIIIC en 1975, sur Vampire en 1951, sur MIIIE et N262 en 1988 et qui ont bien voulu témoigner.  
A ces faits aéronautiques s’ajoutent les observations faites du sol, là encore je pense qu’il est intéressant de rappeler les cas français les mieux étudiés : Cussac en 1967, Valensole en 1968, Dijon en 1979, Trans en Provence 1981, Nancy en 1982 :  
Cussac et Valensole mettent en présence d’êtres de petite taille dont l’un braquera une sorte de torche lumineuse sur le témoin qui restera conscient mais paralysé jusqu’à l’envol de l’engin.  
Le cas de Dijon est rapporté par un pilote de MIII qui voit à moins de 250m de chez lui une " soucoupe " en stationnaire devant une rangée d’arbres (ce qui a permis de mesurer avec précision la distance d’observation).  
Dans les 2 derniers cas les engins observés sont de dimensions réduites. Le cas de Nancy est particulier : l’engin, de forme ovoïde de 1m de diamètre et de 80cm de haut, est resté 20 minutes en stationnaire au-dessus d’un jardinet de quelques m² devant le propriétaire médusé qui, chercheur en biologie cellulaire, a eu le réflexe de mesurer l’engin sous tous les angles sans toutefois oser le toucher ; il est dommage que son appareil photo n’ait pas fonctionné.  
Je termine avec celui de Trans en Provence qui est un des cas les mieux étudiés au monde car à cette époque les procédures établies par le GEPAN étaient en place. Le 8 janvier 1981 vers 17 heures un homme qui construit un petit abri sur une restanque observe la descente puis l’atterrissage brutal d’un objet métallique de forme ovoïde, cet objet restera quelques brefs instants sur le terre-plein en n’émettant aucun bruit puis décollera et disparaîtra à une vitesse très élevée. Les traces au sol, les empreintes mécaniques et les analyses de végétaux permettent d’affirmer qu’un objet pondéreux s’est posé et a causé des profondes perturbations sur la végétation environnante vraisemblablement soumise à un puissant champ électromagnétique pulsé dans la gamme des hautes fréquences (micro-ondes).

Compte tenu du nombre de témoignages authentifiés, on peut aujourd’hui affirmer que des objets volants non identifiés sillonnent parfois le ciel et qu’en conséquence nous avons le devoir de les étudier sérieusement ; c’est d’ailleurs l’avis que le général commandant à l’époque la Défense aérienne a exprimé dans la revue Armées d’Aujourd’hui du mois de juillet 2002.

Que sont-ils, voire qui sont-ils ? Que doit-on faire face à ces phénomènes ?

Je ne pourrais mieux faire que de reprendre ce qu’écrit le professeur Meessen de la faculté de Louvain dans la conclusion de sa critique du livre récent de Monsieur Claude Poher, " Gravitation, les Universons énergie du futur ", proposant un axe de recherche pour les vols interstellaires inaccessibles à l’homme avec la physique d’aujourd’hui.

" … D’autres scientifiques sont également invités à prendre position, mais il importe de constater que Claude Poher a quand même soulevé un problème important. Il s’agit du problème des Ovni et même plus spécifiquement du problème des voyages interstellaires. Il nous semble utile de saisir cette occasion pour attirer l’attention des scientifiques sur ce type de questions, en essayant de dégager des pistes de recherche et des perspectives d’avenir.

A l’échelle mondiale, on a accumulé au moins de l’ordre de 100.000 observations d’objets volants non identifiés. Ce qui en résulte est fort cohérent, du moment qu’on admet qu’il pourrait s’agir de manifestations d’une technologie extraterrestre et donc de civilisations beaucoup plus avancées que la nôtre. Ceci n’est pas prouvé mais probable. Il y a toutefois une objection qui semble capitale aux yeux de certains. Au lieu de partir des faits observés, ils affirment en effet que des voyages interstellaires sont inconcevables ou du moins hautement improbables. C’est exact quand nous nous basons sur nos connaissances scientifiques et techniques actuelles, mais que savons-nous de ce qui est éventuellement possible pour des civilisations qui ont pu émerger dans d’autres systèmes planétaires ? L’évolution cosmologique est telle que ces civilisations pourraient avoir des millions d’années d’avance sur nous. Il est donc plus réaliste d’admettre que nous ne sommes pas en mesure de juger de leurs capacités techniques et scientifiques. "

Je cite d’autant plus volontiers cette conclusion qu’elle va dans le sens des recommandations que l’association COMETA, que je préside, a formulées dans son rapport " Les ovni et la défense " paru en 1999. Nous demandions en effet :

" (que soit) créer au plus haut niveau de l’Etat une cellule en liaison avec le SEPRA (CNES) chargée :

Il y a d’ailleurs tout lieu de penser que les USA, entre autres, ne sont pas restés inactifs si l’on se réfère aux travaux sur les futurs véhicules de l’espace (2025- 2030), conduits depuis plusieurs années par l’équipe de Leyke Myrabo du Rensselaer Polytecnic Institute de Troy (Etat de New York).

Il vient dès lors à l’esprit que ce que l’homme sera capable de réaliser dans 20 ou 30 ans, d’autres que nous, ayant une avance technologique et scientifique ne serait-ce que de 100 ans, ont pu le faire ; s’ils ont des millions d’années d’avance n’en parlons pas.

Pourquoi alors ce silence ou plutôt cette chape de plomb sur ces phénomènes que l’on ne peut plus nier ?

Les choses bougent malgré tout, l’avis précité du général commandant la D.A. en est la preuve. De plus en plus de personnes acceptent l’existence des ovni même si certains continuent à faire état de leur " expérience aéronautique" pour nier l’évidence ; sans doute par ce qu’eux-mêmes n’ont pas été témoins de ces phénomènes ou qu’ils n’ont pas pris conscience que la Terre n’est qu’une petite planète parmi les milliards de planètes en orbite autour des quelque 200 milliards d’étoiles de notre galaxie… qui n’est d’ailleurs qu’une galaxie moyenne parmi les centaines de milliards d’autres.

Denis LETTY

0-ap5  Encore une succulente histoire vecue à MECHERIA par Robert MOLIS et contée avec sa verve habituelle  TOP   

ça baigne ?... Affirmatif !!!

" Mmmm… vous êtes-là ?

- Mouaimm ! Emis-je tout en retirant mon gracieux corps – enfin ce qu’il en reste après évaporations soignées au soleil algéro-marocains – m’extirpant dis-je d’un de ces sièges rustiques dit " PN relax " d’un confort remarquable et au fond duquel je bayais et bullais. Celui qui a dit " comme d’habitude ", celui-là ne sait pas s’économiser !

Me voilà dans le bureau, devant le bureau derrière lequel sied le supérieur qui m’a hélé de la sorte, prenant une attitude naturellement respectueuse et ayant l’œil intelligemment fixé vaguement quelque part comme prescrit par le Règlement.

" Présent ! Mon capitaine ". Il y eut beaucoup de Capitaines passant par Méchéria, la plupart insipides d’ailleurs, sauf un qui n’était pas celui-ci…

" Vous êtes le plus jeune dans le grade le moins élevé, non ? Il le savait bien, mais il ajoute : " Alors, voilà. Après-demain vous allez conduire un convoi de baigneurs au Kreider.

- !!!

- Départ à telle heure (et blablabla…). Rien à ajouter ??? (Qu’aurais-je bien pu ajouter)

- Non, mon Capitaine " affirmai-je résolument, tel le vieux soldat qui pourtant était perplexe ".

Des baigneurs de Méchéria au Kreider ? On peut donc se baigner en plein bled, au fin fond et au centre de l’immense Chott ? Renseignements pris, il semble que oui !

Quarante huit heures après, dûment réveillé, brêlé, la casquette avantageuse, j’avise une jeep et son chauffeur plus X camions contenant N bidasses à aller baigner. Après m’être assis sur les listes d’appel et autres paperasses, allons-y ! " En avant " dis-je, d’un ton engageant puisque me voilà promu Maître-baigneur…

Cap plein nord, route rectiligne sur 80 km environ jusqu’au Kreider avec, à gauche, la voie ferrée (étroite) d’Oran à Colomb-Béchar – celle où circulait " La Rafale ". A droite, jusqu’à l’horizon infini, rien ! Trois fois rien même, sauf l’Alfa. Les cartes, même anciennes de ces régions mentionnent : " Mer d’Alfa ". Et c’est bien la mer en effet, même par la couleur et si on aperçoit un relief là-dedans, pas de panique : c’est un vaisseau, un vaisseau du désert bien entendu.

Finalement on arrive tout de même au Kreider et chacun s’en va de son côté, où bon lui chante. Resté seul, je suis immédiatement émerveillé – et je le suis resté – de voir de l’eau douce, abondante, vivifiante même, jaillir du sol au beau milieu d’un chott éblouissant de blancheur par son sel cristallisé, phénomène géologique impressionnant. Il y a même un bouquet d’arbres portant des nids de cigognes ! Et tout cela au cœur d’un désert absolu et très maléfique.

Je découvre une inscription indiquant que le Poste du Kreider et les bassins furent construits par Nième Compagnie du Bataillon d’Afrique (Les joyeux). Ce fut aussi le cas du bordj de Méchéria, d’Aïn Sefra, etc… Merci, bataillonnaires.

Au soir, pour le retour, j’avais du boni, du rad de bidasses… Pas d’appel car personne n’allait rester là mais c’était la section bordel car des biffins, des artilleurs même, profitaient de la voiture pour regagner notre Méchéria sublime. Evidemment, suivant la loi de l’emmerdement maximum, il doit y avoir un camion (au moins) qui fonctionne mal. La loi se vérifia encore une fois !

Retour très lent donc mais en bon ordre jusqu’au " Rompez-les rangs ! " sonore et incongru que je poussai en articulant distinctement pour l’édification de mon Capitaine qui aurait pu venir m’attendre et voir ce retour sans gloire. Mais non, mon HEA avait été finement calculée car je ramenais mes baigneurs juste à l’heure de " la bouffe " heure sacro-sainte qui désertifiait immanquablement le périmètre. " R.A.S. Affirmatif ".

Orange, le 08 mai 2004       TOP   

0-ap5  PROCES VERBAL de l'Assemblée Générale de l'Association du Personnel de la 5ème Escadre de Chasse

Le 08 mai 2004 à 19 h 30, au Palais du vin à ORANGE, le Général LARTIGAU, Président de l'Association ouvre la séance en souhaitant la bienvenue aux membres adhérents présents.

A ce jour, l'Association compte 495 adhérents dont 322 membres actifs

1 - FINANCES

1.1. – Le trésorier donne lecture du bilan dont un exemplaire est joint ci-après. 
1.2. - La cotisation annuelle est toujours à 10 €. Une relance en début d’année 2004 a permis des rentrées importantes. 

2 - RENOUVELLEMENT DU BUREAU

Le Président et les membres du bureau sont confirmés dans leur fonction, aucun volontaire n’ayant proposé de les remplacer. 
Président : M. le Général LARTIGAU Jean-Claude 
Vice-Président : M. DIEU Jacques 
Trésorier : M. SOUFFLET Michel 
Secrétaire : Mme FOIX Annie

 4. DISPOSITIONS DIVERSES

4.1. Un nouvel annuaire des adhérents sera réalisé dans le courant de l’année. 
4.2. Plusieurs adhérents ont souhaité l’organisation d’une visite au Centre Aérospatiale de Toulouse. Une proposition de coût sera annoncé et un sondage réalisé pour connaître de nombre de personnes intéressées. 
A 20 h 00, le Président clôt l’Assemblée générale.

 BILAN FINANCIER : tout est bon. 

  
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