Alexandre COLLENOT (1902-1936), le compagnon de Mermoz.

Il entre à la Cie Générale Aéropostale en 1925 comme mécanicien navigant. En  octobre 1928, le Laté 25, piloté par Mermoz est plaqué au sol à 4200 mètres d'altitude dans la Cordillère de Andes par -20 degrés. Après trois jours d'efforts pour réparer avec des moyens de fortune le train d'atterrissage et la tuyauterie du moteur gelée, et hissé l'avion au sommet d'un versant du plateau où ils ont été plaqués, Mermoz lance  l'avion sur la pente. Le départ est réussi en faisant trois bonds successifs sur des plates-formes séparées chacune par un précipice. Après un séjour en France, il retourne en Amérique du Sud en 1932, prépare la traversée de retour vers la France de "l'Arc en Ciel". Il disparaît en mer le 10 février 1936 avec l' hydravion "Ville de Buenos-Aires" entre Natal et Dakar. Étaient avec lui:
  • Jean PONCE, premier Pilote, entré en 1925, 22e traversée.
  • André PARAYRE, pilote de ligne en 1929, 5e traversée.
  • Jean LHOTELIER, navigateur, 9e traversée.
  • Frédéric MARRET, radio-navigant, 18e traversée.
  • Émile BARRIÈRE, ingénieur.  
    Marius Alexandre Robert COLLENOT  lien sur  LES COLLENOT A TRAVERS L'HISTOIRE  

     

     

     

     

     

    Un avion était prévu se prénommer "Mécanicien Collenot"..., date de la lettre pour Jean Mermoz envoyée par la femme de Collenot. 4 décembre 1936 (peps-jpassi) 
    (né en 1902 à St Hilaire du Rosier, Isère)

 

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lundi 26 janvier 2009

L'hydravion du pilote de l'aéropostale André Parayre s'écrase au large de l'île des Acores en février 1936, il n'avait alors que 27 ans. Sa vie a été courte certes, mais marquée par de nombreuses distinctions (il a obtenu l'ordre national de la Légion d'Honneur à l'âge de 24 ans). Sa fille unique, Andrée Parayre qui est restée à Toulouse, nous parle de lui.
Vous qui avez très peu connu votre père, qu'est-ce que son nom évoque pour vous aujourd'hui ?
« J'ai été élevée par mes grands-parents qui vivaient dans le culte de leur enfant. Pour eux mon père était le héros du moment, il avait toutes les qualités. Par conséquent, je me suis moi-même fabriqué un mythe. À l'époque déjà, la famille savait qu'il allait mourir tôt ou tard. C'est la raison pour laquelle on m'a donné le prénom de mon père. Et c'est aussi pour cela qu'avant chaque vol, on organisait toujours un grand repas de famille ».
Y a-t-il de nombreux lieux de commémoration de l'Aéropostale dans la région actuellement ?
À Albi, il y a une rue qui porte le nom d'André Parayre. Et au jardin Royal à Toulouse, il y a une stèle avec les noms de tous les aviateurs de l'Aéropostale ainsi qu'une statue de Saint-Exupery.
Dans la rue Romiguières à deux pas de la place du Capitole, on peut visiter l'hôtel du Grand Balcon, l'endroit où tous les aviateurs séjournaient avant chaque vol. Par ailleurs, en ce moment, on réfléchit au site de mémoire de Montaudran, qui sera intégré dans la ZAC. C'est sur cette piste que les avions de l'Aéropostale décollaient, le berceau de l'aviation civile.
Pour finir, qu'aimeriez-vous qu'on retienne de ces pilotes de l'aventure de l'Aéropostale ?
J'aimerais qu'on ne les oublie pas. Qu'on n'oublie pas qu'ils étaient des pionniers. Ils traversaient l'Atlantique avec des avions en tôle et en bois. Ce sont des choses inimaginables aujourd'hui.

Publié le 26 décembre 2006 à 12h04 | Auteur : Propos recueillis par G. Rakotondriamihary source