<Minuit,
chrétiens!
contact
Notes: Ce célèbre noël que Lamartine appelait la Marseillaise religieuse et dont Aristide Briant, président de la Troisième République, avait fait sa mélodie préférée, a été interdit par un grand nombre d'évêques qui estimaient que sa place était à l'opéra et non à l'église. Bien que de nombreux critiques et mélomanes le qualifient de vulgaire et de grandiloquent, il n'en reste pas moins que ce noël continue à jouir, depuis plus d'un siècle, d'un succès inouï. Il vit le jour au milieu du 19e siècle, à Roquemaure, petit chef lieu de canton en amont d'Avignon, à la limite du Vaucluse. Y habitait un bourgeois prudhommesque et libre penseur qui répondait au nom de Placide CAPPEAU, négociant en vins, dont le violon d'Ingres était la manie de versifier. Les choses en seraient restées là si la construction d'un pont n'avait amené un ingénieur parisien accompagné de Madame Laurey, son épouse et ancienne soliste de l'opéra de Paris. A la demande du curé, Cappeau se mit à écrire le texte que nous connaissons et ce fut Madame Laurey, qui connaissait ADOLPHE ADAM lorsqu'il montait sur les planches, qui pressa le compositeur malade et en proie à des graves problèmes financiers, à en composer la musique. Huit jours plus tard, Madame Laurey créait le cantique qui devait faire plus pour la gloire d'Adolphe Adam que ses oeuvres plus importantes. Appelé depuis lors Noël d'Adam , il fit le désespoir du poète qui n'en eut ni gloire, ni argent. Tout juste avait-il gagné de passer pour un vulgaire calotin, lui, le voltairien, l'homme de la libre pensée et du progrès. Recherche sur Google The revolutionary history of Christmas OU | ||
|
|
Dernière mise à jour/ latest updating: 28 janv. 2009