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Ami(e) Internaute,
Ce trente-troisième diaporama est le deuxième d’une série consacré aux aéro-clubs d’Algérie. Il est le deuxième de deux diaporamas concernant les aéro-clubs basés à Alger. Pour en savoir davantage, lisez : L'aviation légère en Algérie (1945-1962). Le précédent ouvrage, concernant période 1909-1939, est épuisé.
Faites circuler ce diaporama sans restriction! Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthèses.
Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de vous. N’hésitez pas à me demander les diaporamas précédents.
Bien cordialement.  Pierre Jarrige. . . Jarrige31@orange.fr http://www.aviation-algerie.com



Alain Crosnier et Pierre Jarrige présentent: L’ALAT en AFN
Un livre de 86 pages avec 300 photos en noir et blanc et des tableaux sur les moyens aériens mis en oeuvre par l’ALOA, puis l’ALAT, en Algérie, au Maroc et en Tunisie lors des opérations de maintien de l’ordre. En souscription jusqu’au 31 septembre 2010 au prix de 25 Euros port compris en métropole, au lieu de 29 Euros.





Jacques Duchêne Marullaz Aéro-club Jean Mermoz 
Association Aéronautique Algérienne 
AERO-CLUB de L'A.I.A. D'ALGER-MAISON-BLANCHE  





Jacques Duchêne Marullaz Aéro-club Jean Mermoz

Jacques Duchêne Marulaz, un des premiers brevetés pilote de tourisme en Algérie en 1931, obtient d’utiliser l’aérodrome d’Hussein-Dey occupé par l’armée de l’Air. En février 1934, il y implante un atelier de réparation, un club-house et un hangar pouvant recevoir une vingtaine d’avions. Devenu
concessionnaire Potez, il ouvre une école sous le nom d’Air Algérie et forme de nombreux pilotes. Plusieurs avions privés sont abrités dans son hangar. Après la disparition de son ami Jean Mermoz, avec qui il était très lié au sein des Croix de Feu, il fonde l’Aéro-club Jean Mermoz, en avril 1937, qui prend la suite de l’école de pilotage et qui s’occupe également d’aéromodélisme.


Jacques Duchêne Marullaz et Maryse Bastié, représentante des avions Potez, devant un Potez 43 (Françoise Fouque Duparc) 





BREVET D'APTITUDE
Jacques Duchêne Marulaz 


L’aérodrome d’Hussein-Dey, en 1935, entre la mer et la Route Moutonnière. Les hangars militaires sont à gauche et le hangar Duchêne Marullaz à côté du T (Anne-Lise Duchêne Marullaz)


Projet, qui n’a pas vu le jour, d’agrandissement de l’aérodrome d’Hussein-Dey (Pierre Laffargue)


Le hangar et le parking, le long de la Route Moutonnière (Anne-Lise Duchêne Marullaz)


Parking de la station Air Algérie (Anne-Lise Duchêne Marullaz)

Dans le club-house d’Hussein-Dey, Jacques Duchêne Marullaz, à gauche, Charles Brunel, maire d’
Alger, et Pierre Laffargue (Anne-Lise Duchêne Marullaz)



Jacques Duchêne Marullaz vole intensément en Potez 36 au service de ses élèves


L’équipe d’aéromodélisme de l’Aéro-club Jean Mermoz en 1938 (Anne-Lise Duchêne Marullaz)

En 1938, Jacques Duchêne Marullaz, en chemise, devant un Phalène de l’Aéro-club Jean Mermoz (Anne-Lise Duchêne Marullaz)




Après avoir considérablement oeuvré pour l’aviation légère et
effectué 18 évacuations sanitaires, JDM est mobilisé comme pilote de chasse au GC 1/6. Abattu et sauvé par son parachute le 20 mai 1940, il commandera ensuite l’Ecole des
cadres des Compagnons de France à El-Riath, le Centre de vol à voile du Djebel-Diss, puis l’Escadron d’entraînement de Kasba-Tadla avant de redevenir pilote de chasse au Groupe Lafayette. Il sera ensuite pilote professionnel et moniteur de l’Aéro-club d’Algérie.
A Berck, en avril 1940
(Anne-Lise Duchêne Marullaz)










Station Caudron-Renault
En avril 1934, Renault crée un département aviation pour l'AFN dirigé par Alexandre Bernard, pilote du Gal Laperrine lors du drame saharien. La station de Maison-Blanche s'occupe de vente et d'entretiens d'avions et de travail aérien et crée une école de pilotage qui, jusqu'en 1938, a un grand succès avec le chef-pilote André Vercruysse et les moniteurs Jacques Adam et Emile Duterriez (Jacques Hemet)



Association Aéronautique Algérienne  

L’Association Aéronautique Algérienne (Aéro-club des 3A) naît le 4 mars 1956 à la suite d’une scission au sein de l’Aéro-club d’Algérie. Son président, Louis Lavaysse, est très connu dans les milieux automobile et aéronautique. Concessionnaire Ford, Simca et Renault (SAVA), il représente également le avions Wassmer. Il avait pris une part active lors du Débarquement du 8 novembre 1942. Très actif dès sa fondation, le club adopte la devise ambitieuse Quo non ascendam ? Les moniteurs Gilian Albano et Jean-Georges Bouvier commencent l’école en janvier 1957 avec un Jodel 120, un Stampe et un Tiger Moth et de nombreux élèves qui dépasseront la centaine. Ils seront rejoints par d’autres moniteurs bénévoles. Le club déménage le 15 mars 1958 à Chéragas avec quatre Jodel et un Fairchild. Lors de l’arrêt des vols, le club a effectué 2 300 heures de vol dans les six derniers mois et a obtenu 42 brevets depuis le 1 er janvier 1960. Il a alors sept Jodel dont un Ambassadeur, un Boisavia Mercurey, un Stampe et un
Maurice Brochet 100. Dernier né des aéro-clubs d’Algérie, l’Aéro-club des 3A a obtenu, en cinq années seulement d’existence, des résultats exceptionnels tant en heures de vol qu’en pilotes formés et entraînés.
A Chéragas, le président Lavaysse décore le colonel D’Arnaudy, commandant le GALAT 103 (Bernard Lavaysse)




Le conseil d’administration de l’Aéro-club des 3A : Jean Meunier, Yves Cochelin, Jean-Georges Bouvier, Gilian Albano, Louis Lavaysse, Pierre Fabiani, Yves Joselet et X (Bernard Lavaysse)


En 1956 à Maison-Blanche, devant le Tiger Moth des 3A, Jean-Georges Bouvier et Gilian Albano (Aéro-Revue)


Le Stampe F-BDKQ de l’Aéro-club des 3A à Maison-Blanche (Anne-Marie De Sansonetti)


En Jodel 120, Claude Godez, plus jeune pilote de France en 1956 (Alger-Revue)

Le 30 novembre 1957, allocution de Louis Lavaysse lors du baptême de trois avions. Les marraines
Jeanne-Marie Josselet, Annie Schlafmunter et Elizabeth Rey et Louis Lavaysse, Pierre Fabiani et le
chef-pilote Jean Laurent (Pierre Fabiani)


Le 30 octobre 1960, Jean-Georges Bouvier pose le Nord 1002 F-OBPT de l’Aéro-club des 3A en campagne, en panne de moteur, après avoir décollé d’Hassi-Messaoud. L’avion venait tout juste d’arriver au club (Jean-Georges Bouvier)


En novembre 1959, présentation du Wassmer WA 40 Super IV à Chéragas (Pierre Llopis)




En avril 1961 à Souk-Ahras, le MdLC mécanicien Norbert Goliez, du PA 11 ème DI, devant le Jodel
120 F-OBJI de l’Aéro-club des 3A (Norbert Goliez)






L’Aéro-club de l’AIA émane du très important Atelier industriel de l’Air de Maison-Blanche. Après le président fondateur Lucien Pidell, il sera présidé par les directeurs de l’AIA qui se succéderont et apporteront toute l’aide possible : André Chatry, André Bassoleil, Paul Wicker et Jean Issartel, sous la présidence d’honneur bienveillante de Jean Duc, directeur des AIA d’AFN. L’Aéro-club est ouvert aux employés de l’AIA, aux militaires de l’armée de l’Air et à des membres extérieurs. Animé par le chef-pilote charismatique Pierre Llopis, il effectue 2 000 à 2 500 heures de vol annuelles. En plus de l’école de pilotage, les activités sont multiples : nombreux voyages, participations à des rallies, aéromodélisme, construction d’un Minicab et d’un Bébé Jodel, formation prémilitaire, auxquelles s’ajoutent les fêtes, banquets et arrosages pour tous les évènements heureux. Le club est très bien classé dans les coupes pour les brevets, les kilométrages parcourus et les heures de vol. Lorsqu’il est contraint de cesser son activité, l’Aéro-club de l’AIA compte 160 membres actifs et quatorze avions : quatre Stampe, trois Norécrin, quatre Jodel 120, un Ambassadeur, un Bébé Jodel et un Piper L-18. 















Le souvenir de la formation aux Etats-Unis est encore très présent au siège de l’Aéro-club de l’AIA
Lucien Pidell et Pierre Llopis






Le premier président de l’Aéro-club
de l’AIA est Lucien Pidell, ingénieur
chargé de la chaîne de construction des Stampe à l’AIA de
Maison-Blanche. Ingénieur
ingénieux, il adapte les moyens
locaux à la fabrication en série et
parvient à produire des avions de
très haute qualité.
Pierre Llopis, ouvrier metteur au
point de l’AIA, pratique le vol à
voile et le vol moteur dès 1945 et
parvient rapidement à passer les
brevets de moniteur puis à devenir
chef-pilote en 1952. L’activité
exceptionnelle de l’Aéro-club de l’
AIA est due avant tout à la
personnalité de Pierre Llopis qui a
su maintenir constamment un
esprit de camaraderie et qui s’est
dévoué sans compter au service
des élèves et des membres en
accumulant des milliers d’heures
de vol.














Le club-house de Maison-Blanche construit par les membres du club (Pierre Llopis)


Des élèves de l’Aéro-club de l’AIA à Maison-Blanche en 1948 (Pierre Llopis)

Ce tableau et les suivants, représentant les avions de l’aéro-club de l‘AIA , ont été réalisés par Louis Petit en 1957 et transmis par Raymond Delaunay
Caudron 480 Frégate




Stampe SV4C


Fairchild 24


Gardan GY 20 Minicab

Jodel 112 Club


Nord 1203 Norécrin F-BEBL (Guy Espirac)


Le Fairchild sur l’Amirauté (Pierre Llopis)


Le stand de l’Aéro-club de l’AIA à la foire d’Hussein-Dey en 1950 (Pierre Llopis)


A la foire de Blida (Pierre Llopis)


Au bar du club-house (Pierre Llopis)

En 1951 : Raymond Soler, Yves Bihan, Monique Belleculée, Gérard Jarrige, Henriette Laurans, Simone Laurans, Dentel et Pierre Llopis (Pierre Llopis)


En 1955 dans le club-house: Quillent, Pierre Llopis, Jacques Banuls (qui reçoit la coupe Pierre Llopis pour le plus d’heures de vol dans l’année), André Bassoleil (président et directeur de l’AIA), Loanès (mécanicien), Roger Galéa et Boda (mécanicien) – (Pierre Llopis)


Quelques brevetés en 1955: Maurice Mora, Roger Fyot, Michel Mora, Georges Royet, Eugène
Lagarde, Mme Royet, Barthélémy Escandell, Noël Henin, Pierre Llopis, Camille Pionneau, Jammot et Louis Fyot (Pierre Llopis)





Incident à La Réghaïa en septembre 1955 (Pierre Llopis)


Jodel, Stampe et Norécrin de l’Aéro-club de l’AIA à La Réghaïa en 1956 (Sylvain Riva)

Déplacement du club à Aïn-Skrouna en juin 1956. Parmi les invités : Paul Llopis, Arexi, Henri De Gialluly, Mme Dubreuil, Pierre Llopis et Jacques Banuls (Pierre Llopis)


Visite à l’Aéro-club du Sersou à Burdeau en 1956 (Gérard Jarrige)






Jean-Claude Caillou
Passionné d’aviation et d’aéromodélisme dès son plus
jeune âge, Jean-Claude Caillou est un animateur exceptionnel, il s’occupe des manifestations de l’Aéroclub de l’AIA tout en animant le club d’aéromodélisme. Il remporte, le 13 octobre 1953, le record du monde de vitesse pour hydravion de 5 cm 3 en vol circulaire (170 km/h). Il épouse, en 1954, Simone Laurans, tout aussi
passionnée d’aviation. Il transmet sa passion en tenant des chroniques aéronautiques régulières dans les journaux d’Algérie. A droite : Record à Sidi-Ferruch, le 13 octobre 1953
(Jean-Claude Caillou). Ci-dessous, avec Pierre Llopis à gauche (Pierre Llopis)













A chéragas en 1959, Simone Volait et Annie Marquaire au retour du vol Alger-Madrid-Paris et retour
(Pierre Llopis)













En 1958, le Nord 1203 Norécrin F-BEBL au décollage de Chéragas (Guy Espirac)


Jodel 120 à Chéragas en 1959 (Marcel Vervoort)


A chéragas en 1959, dans le groupe : Giandolo, Poirier, Simone Volait, Annie Marquaire, Jacques et Mme Banuls (André Jourdan)


1960 – André Jourdan et Caillebotte en Norécrin au Rallye de Sicile (André Jourdan)