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   Le No 52 de Pierre Jarrige 


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Ami(e) Internaute,
Ce cinquante-deuxième diaporama est le premier de deux diaporamas consacrés à l’aéromodélisme en Algérie. Il concerne la période 1910-1945.
Faites circuler ce diaporama sans restriction! Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthèses.
Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de vous.
N’hésitez pas à me demander les diaporamas précédents.
Bien cordialement.
Pierre Jarrige.   Jarrige31@orange.fr  http://www.aviation-algerie.com






Aéromodélisme 1910-1945

Le modélisme aérien, ou aéromodélisme, s’est développé en symbiose totale avec l’aviation, en reproduisant des aéronefs à différentes échelles sous deux formes : maquettes statiques ou maquettes volantes. Les tailles peuvent varier de quelques centimètres à plusieurs mètres. Les techniques utilisées sont très diverses: papier, carton, bois, toile, métal (et maintenant fibres synthétiques). La motorisation peut être à élastique, à moteur thermique ou à fusée (et maintenant électrique). Les modèles volants peuvent être lancés en vol libre à la main pour les planeurs et les avions à élastique, au treuil pour les planeurs, et en vol circulaire ou radiocommandé pour les avions à moteur thermique.
Les modèles statiques sont jugés sur la qualité de la reproduction de l’aéronef réel et de sa décoration. L’aéromodélisme volant peut être différencié en aéromodélisme éducatif à destination des écoliers, et en aéromodélisme sportif orienté essentiellement vers la compétition en vol à moteur et en planeur. Il est orienté également vers la réalisation de maquettes volantes les plus semblables à des avions existants.
Vers 1935, les premiers modèles commencent à se répandre avec le support de la revue Jeunesse Magazine qui publie des plans de planeurs et fournit les boites de construction. André Costa, animateur passionné de l'aviation, participe au mouvement en entraînant les jeunes comme il le fait pour le vol à moteur et le vol à voile. Les aéroclubs d’Aviation populaire, qui fleurissent sur tout le territoire, ont tous une section très active de modélisme, la pédagogie est orientée vers les premiers pas en vue du vol à voile et du vol à moteur.
Pendant la guerre, sous l'autorité du colonel de Brion, délégué des Sports Aériens, l'aéromodélisme connaît un important développement. Le Centre d’enseignement technique, également appelé Centre régional de technique aéronautique et modèles réduits, est installé au 103, Bd Carnot à Alger, dirigé par Robert Calleja assisté de Malgras. Le Centre forme les cadres des sections locales et les aides sont importantes et efficaces, surtout en matériel. Sous l'impulsion de Boleslas Degler, modéliste de très grande valeur d'origine polonaise, des planeurs sont construits selon des modèles rapides et bien adaptés, notamment au vol de pente, avec des lancers au treuil atteignant 200 mètres de câble. De nombreux concours sont organisés dans toute l'Algérie en planeurs et en modèles motorisés le plus souvent par des brins de caoutchouc. La plupart des cadres sont mobilisés après le Débarquement allié du 8 novembre 1942, mais le mouvement est bien lancé et la passion du modélisme restera vivace dans toute l’Algérie.


Le Salon de 1910
Le 11 décembre 1910, débute à Alger le Premier salon de l’aéronautique en Algérie au Musée municipal, rue de Constantine, organisé par le journal L Algérie sportive.
Un concours de modèles réduits avait été lancé pour la circonstance et 24 concurrents y exposent leurs créations. Le premier vol motorisé en Afrique avait été effectué peu de temps auparavant, par André Métrot le 18 novembre 1910 sur l’hippodrome du Caroubier à Hussein-Dey.
Ci-dessous, l’Hempthoptère de Lorsignol, de Blida, vainqueur du concours (Jean Salvano)



Au Salon de 1910.
En haut : L’ Hydroaéroplane de Mouraret (qui, construit en dimensions réelles, a réussit un bond de 200 mètres à Boufarik le 23 octobre 1910) et le double-biplan en tandem de Blache.
En bas : Le biplan de Félix de Pont et le monoplan de Lebel, âgé de 14 ans ( L Algérie sportive)


En octobre 1937 – La section modéliste de l’Aéro-club Jean Mermoz créée à Hussein-Dey par Jacques Duchêne Marullaz (Anne-Lise Duchêne Marullaz)

En 1937 – Les modèles de l’Aéro-club Jean Mermoz à Hussein-Dey (Anne-Lise Duchêne Marullaz)


Jacques Duchêne Marullaz et les participants de l’Aéro-club Jean Mermoz au concours de Constantine le 20 novembre 1938 (Anne-Lise Duchêne Marullaz)

En 1937, le club sportif très important Les Groupes laïques d’études d’Alger, qui compte plus de 4 000 membres pratiquant tous les sports, convie les enfants des écoles à participer à un concours organisé «A la gloire de l’Aviation» avec plusieurs épreuves :
-Rédaction à rédiger en classe sur le sujet : L’aviation au service de l’ humanité
-Dessin s’inspirant de la rédaction.
-Concours de maquettes fixes et de maquettes volantes.
Tout au cours de l’année scolaire, les enfants sont conviés à des projections des films Atlantique Sud d’Air France et Cinq jours en avion d’Air Afrique et sont encadrés dans leurs établissements pour leur faciliter les premiers pas dans la construction des modèles. Le concours remporte un grand succès.
Suzanne Aupècle donne le baptême de l’air en Phalène aux vainqueurs du Concours des Groupes Laïques (Pierre Laffargue)


Le 6 juin 1937 à Maison-Blanche. Les concurrents du Concours des Groupes Laïques (Pierre Laffargue)

Le Concours des Groupes Laïques (Pierre Laffargue)

Le Concours des Groupes Laïques (Pierre Laffargue)

En 1937, la vitrine des Galeries de France à Bône, décorée par Philippe Pace, président du Modèle Air Club (Philipe Pace)

Une réalisation de Marcel Durand à Batna en 1937 (Marcel Durand)

Le challenge Tobler organisé à Constantine le 20 novembre 1938 (Jean Meyer)

Concours de modèles réduits à Oran le 11 novembre 1937 (Daniel Debauge)

A Mostaganem-Tigditt, le 26 décembre 1937 (Juliette Costa)

A Mostaganem-Tigditt, le 26 décembre 1937 (Alain Algudo)

A Mostaganem-Tigditt, le 26 décembre 1937 (Alain Algudo)

A Mostaganem-Tigditt, le 26 décembre 1937 – Le commandant Muller et un concurrent (Alain Algudo)
Les modélistes à Arzew en 1938 (Alain Algudo)

Arzew en 1938 (Juliette Costa)

André Costa à Arzew en 1938 (Juliette Costa)

Roger Legall à Mascara en 1936 (Jean Mercier)

1937 – La salle aménagée par l’Aéro-club de Perrégaux pour les cours d’aéromodélisme aux écoliers (Daniel Debauge)

1937 – Le cours d’aéromodélisme de l’Aéro-club de Perrégaux (Daniel Debauge)

A Perrégaux, concours
de modèles réduits le 30
avril 1939
(Daniel Debauge)

Pierre Siegel et Gilbert Mercier à Oran en 1940 (Jean Mercier)

1941, la salle de cours du Centre régional de technique aéronautique et modèles réduits au 103, Bd Carnot à Alger
sous l’oeil du Maréchal Pétain (Jean Mercier)

Novembre 1941, le général Vuillemin visite le Centre régional de technique aéronautique et modèles réduits au 103, Bd Carnot à Alger (Jean Mercier)

Le concours Jean Mermoz à Maison-Blanche le 17 novembre 1941 (Jean Mercier)

L’équipe d’Oran au concours Jean Mermoz à Maison-Blanche le 17 novembre 1941 – Griot, Hubert Badaroux,
Jean Mercier, Pierre Siegel, Calvet et Allard (Pierre Siegel)


Le concours Jean Mermoz à Maison-Blanche le 17 novembre 1941 (Jean Mercier)

Début 1941, la section de modèles réduits de Maison-Carrée et son instructeur Lucien Pidell (Lucien Pidell)

Georges Faucon – Alger 1941 (Georges Faucon)

Aux Grands-Vents, à Dely-Ibrahim en 1942 (Pierre Llopis)

A Dely-Ibrahim en 1942 (Jean Mercier)

La carte du secrétaire du Groupe Jean Mermoz

A Bougie en 1942
(Jean de la Jonquière)

Lancer au treuil à Mascara en 1941 (Jean Mercier)



Le chef-pilote Maxime Lamort à Mostaganem en 1943 (Juliette Costa)