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58-2nde-Guerre-Mondiale-5 .pps impPDF Tous les dossiers de Pierre Jarrige (A/C du No 1)
Ami(e) Internaute, Ce
cinquante-huitième diaporama est le
cinquième de dix diaporamas
consacrés à la Seconde Guerre
Mondiale en Algérie. Il concerne la
situation politique, la mobilisation
générale, la Conférence
d’Anfa, l’organisation de l’aviation
alliée, l’armée de l’Air,
l’infrastructure, l’AIA, le matériel
allié et les bombardements ennemis. Faites
le circuler sans restriction !
pjarrige@orange.fr
http://www.aviation-algerie.comMerci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthèses et à l’US Air Force (USAF), l’US Navy (USN), l’US National Archives (USNA), la Royal Navy (RN) et l’Imperial War Museum (IWM) qui ouvrent leurs archives. Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de vous. Bien cordialement. Pierre Jarrige. |
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Janvier
à juin 1943 Général Giraud...
...Mobilisation
générale... ...Conférence d’Anfa...
...Les
moyens aériens de l'opération Torch...
...L’armée de l’Air....
...Ateliers
Industriels de l’Air–AIA... ...Matériel allié...
...Les
bombardements ennemis... |
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A la suite
à l'assassinat de l’amiral Darlan, le
général Henri Giraud est
nommé, par cooptation entre les
autorités présentes, à la
tête du commandement civil et militaire
à Alger, avec comme adjoint le
général Bergeret. Il abroge
progressivement les lois du gouvernement de Vichy
appliquées à l’Algérie et
porte tous ses efforts sur la reprise des combats
de l’Armée française.
La mobilisation générale, préparée secrètement, entre dans sa phase active et l'Armée d'Afrique, commandée par le général Juin, participe de façon déterminante à la campagne de Tunisie. Devant ces résultats, le général Giraud obtient alors l'équipement à venir de plusieurs divisions françaises en matériel américain recherché, depuis le 10 décembre 1942, par une mission militaire permanente aux Etats-Unis, dirigée par le général Béthouart, pour : La fourniture de matériel américain nécessaire à la création de l’armée moderne. Cette mission cohabite avec la Mission militaire de la France Combattante du général De Gaulle. Le cours de la guerre bascule. Les Allemands perdent la bataille de Stalingrad le 3 février 1943. Après quelques succès, ils éprouvent, avec les Italiens, des difficultés grandissantes pour ravitailler l’Afrikakorps et la 1ère Armée italienne dirigés par le général Rommel en lutte contre la 8ème armée de Montgomery en Tripolitaine. L’USAAF intervient dans cette bataille depuis juin 1942 avec des groupes de bombardiers et de chasseurs. Mais le général Giraud n’a pas pris la précaution de mettre sa famille à l’abri. Le 8 novembre, les Allemands, qui ont un compte à régler avec lui depuis ses évasions au cours des deux guerres et son comportement après la deuxième évasion, s’emparent de huit membres de sa famille dont son épouse, ses filles et ses petits-enfants résidant à Tunis et les emprisonnent en Allemagne dans des conditions très dures entraînant le décès d’une de ses filles. |
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Mobilisation générale | ||
En
1943-1944, la population européenne de
l’Algérie est constituée à 86 %
de Français. Elle est de 76 % de
Français au Maroc et de 50 % de
Français en Tunisie. Le total des
Français non musulmans est alors
de 1.076.000, ce qui
donne 259 000 hommes mobilisables au titre des
classes 1919 à 1945, c’est à dire
âgés de 19 à 45 ans. Sur ce
total, 176 500 sont effectivement sous les drapeaux
au 1er novembre 1944, 9 500 étant encore
disponibles, 44 400 inaptes et 28 600 en appel
différé, c’est à dire
affectés spéciaux aux transports, aux
télécommunications, à la Police
et autres services publics. Le taux de 16,40 % de la population totale ainsi représenté par les hommes mobilisés aux armées dans la population européenne d’Afrique du Nord est très supérieur à ce qu’il fût jamais en métropole, aussi bien en 1914-1918 qu’en 1939-1940. Le total des 233 000 Musulmans mobilisés, soit comme engagés dans les trois territoires, soit appelés par tirage au sort en Algérie et Tunisie, représente 1,58 % de la population musulmane qui est alors de 14 279 000. L’apport métropolitain est d’environ 10 000 courageux évadés de France. |
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Conférence d’Anfa | ||
La
conférence d’Anfa se tient du 14 au 24
janvier 1943 dans la banlieue de Casablanca. Cette
conférence a été
décidée par Franklin Roosevelt,
président des Etats-Unis, et Winston
Churchill, premier ministre britannique. Staline,
invité, décline l’offre. Des
décisions sont prises lors de cette
conférence sur l'invasion de la Sicile et
du reste de l’Italie, sur l’aide à apporter
à l’URSS et sur la stratégie des
Alliés, après la guerre, à
l’égard de l’Europe.
Un autre but est de réconcilier les généraux Giraud et De Gaulle. Ci-contre, la rencontre et la fameuse poignée de main (USAF). Roosevelt, satisfait, croit le problème réglé, et Churchill, goguenard, sait que cette alliance est contre nature et il n’est pas mécontent de la discorde entre les généraux. A part leur haute taille, les deux généraux n’ont rien en commun, ni leurs passés militaires, ni leurs comportements pendant les guerres, ni leurs motivations, ni leurs perspectives d’avenir. Le général Giraud jouit d’un grand prestige dans l’armée et de l’estime de Roosevelt, il ne pense qu’à se battre contre les Allemands avec les dizaines de milliers d’hommes de l’armée d’Afrique qui lui sont dévoués, il sait que la puissance américaine permettra de gagner la guerre et son seul désir est d’entrer à cheval dans Metz libéré. Le général De Gaulle, entouré de civils et entretenu par les Anglais (avec promesse de remboursement), considère que la guerre est gagnée et prépare sa conquête politique de la France. Cette
rencontre se solde par un simple accord d’une
liaison permanente entre les deux
généraux. L’avenir montrera que le
politique l’emportera sur le militaire.
Cependant, la conférence permet de définir l’aide matérielle significative des Américains à l’Armée française dans le cadre d’une Loi «Lend and lease» (prêtbail), les frais engagés devant être remboursés après la guerre. Le général De Gaulle arrivera en Algérie le 30 mai 1943, après la victoire en Tunisie. Conférence d’Anfa – Derrière Roosevelt et Churchill : général Arnold, amiral King, général Marschall, amiral Pound, général Brook et général Portal (USAF) En haut à droite : Le président Roosevelt et le général Giraud (USNA) Ci-dessous : Le Boeing 314 Clipper NC 18604 qui a amené Roosevelt à Casablanca en passant par Natal, au Brésil, et, à droite, une vue dans le cockpit d’un C-54 d’accompagnement (USAF) |
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12th Air
Force / Western Air Command / Eastern Air
Command Mediterranean Air Command (MAC) North West African Air Force (NAAF) Mediterranean Allied Air Force (MAAF) Les
moyens aériens de l'opération Torch
et des jours qui suivent sont ceux de la 12th
Air Force faisant partie du Western Air
Command (américain) pour la partie
ouest et de l’Eastern Air Command
(britannique) pour l’Algérois et le
Constantinois. La coopération de l’USAAF
et de la RAF (qui se bat en Afrique depuis
deux ans) est le soucis de Roosevelt et de
Churchill qui créent, lors lors de la
conférence d’Anfa, le Mediterranean Air
Command (MAC) commandé par le
général anglais Arthur Tedder qui
s’installe avec son état-major à
Alger le 18 février 1943 en absorbant,
entre autres, les moyens des 9th et 12th
Air Force.
Le principal composant du MAC est le North West African Air Force (NAAF), commandé par le général Carl Spaatz avec sous ses ordres différents commandements assurés en parité par des généraux américains et anglais: Northwest
African Strategic Air Force (NASAF) –
général James Doolitle
Northwest African Coastal Air Force (NACAF) – général Hugh Lloyd Northwest African Tactical Air Force (NATAF) – général Arthur Cunningham Northwest African Air Service Command (NAASC) – général Delmar H. Dunton Northwest African Training Command (NATC) – général John K. Cannon Northwest African Photographic Reconnaissance Wing (NAPRW) – général Elliott Roosevelt Northwest African Troop Carrier Command (NATCC) – colonel Ray Dunn, puis général Paul Williams Le 10 décembre 1943, le Mediterranean Air Command est dissout au profit du Mediterranean Allied Air Force (MAAF) commandé par le général Tedder qui sera remplacé par le général Ira Eaker en janvier 1944 et composé de: Mediterranean Allied Strategic Air Force (MASAF) – général Nathan Twining Mediterranean Allied Coastal Command (MACAF) – général Hugh Lloyd Mediterranean Allied Tactical Air Force (MATAF) – général John K. Cannon Les unités de l’armée de l’Air française sont intégrées, selon leurs spécialités, dans les différents dispositifs au fur et à mesure de leur accession à la capacité opérationnelle. En septembre 1943, les forces aériennes alliées en Méditerranées comptent 620 bombardiers stratégiques (460 B-17 et B-24, 160 Wellington anglais), 700 bombardiers moyens (B-25, B-26 et Boston), 1 400 chasseurs et chasseurs-bombardiers (P-38, Beaufighter, P-51, P-40, Spitfire) plus 400 avions de transport. S’y ajoutent une centaine de chasseurs Seafire embarqués sur cinq porte-avions d’escorte. |
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Le
général Tedder allume la cigarette
du général Spaatz (USAF) Le
général Arnold, cdt l’USAAF, et le
général Portal, cdt la RAF (USAF)
Conférence à
Alger le 4 juin 1943 – Allied Forces Headquarters
Autour de Churchill: Le Général Doolittle, célèbre après ses records de vitesse en hydravion et son raid sur Tokyo en B-25 du 18 avril 1942 (USAF) Anthony Eden |
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L’armée de
l’Air Quatre-cent-soixante-douze
avions français ont été
détruits en Afrique du Nord pendant
l’opération Torch et, à l’issue du
cessezle-feu entre les forces françaises
et alliées, le potentiel restant est de
250 avions (Dewoitine 520, Curtiss H-75, LeO
451, Potez 63-11…) qui sont, pour la plupart,
déclassés sur le plan
opérationnel.
Dans les unités, les équipages attendent maintenant avec impatience l’arrivée d’avions neufs dont les performances leur permettraient d’aborder l’adversaire à armes égales. Les ordres du général Mendigal, qui conservera son commandement en chef des forces aériennes d’Afrique du Nord jusqu’au 3 juin 1943, sont de s’entraîner sur les avions existants en attendant du nouveau. Il se fait des illusions optimistes sur le délai et les conditions dans lesquelles il obtiendra des Américains des avions récents et pourra reconstituer rapidement des unités nouvelles opérationnelles. Le fait que l’Axe utilise des Dewoitine 520 saisis en métropole fournit le prétexte pour supprimer les vols de ces avions dans les zones des combat (en fait, aucun d’entre eux ne sera utilisé par l’Axe en Tunisie). Toute la structure des écoles est à recréer pour relancer la sélection et la formation de nouveaux équipages et pour reprendre l’entraînement des équipages déjà formés. C’est une des premières actions entreprises au Maroc dès la fin de 1942. Le groupe de chasse 2/15 Lafayette est le premier à reprendre le combat. Le groupe de chasse 2/7 Nice que les Anglais intègrent dans leur dispositif (Squadron 326) et équipé de Spitfire Mk V participera à la fin de la campagne de Tunisie. Les
groupes de bombardement 1/61 et 2/61
équipés de LeO 451 participent
à quelques bombardements de nuit en
Tunisie et deux escadrilles de reconnaissance de
la 33ème Escadre effectuent quelques
missions en Tunisie.
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Les
unités de transport participent à la
mise en place et au ravitaillement des bases et aux
liaisons de commandement. Ainsi, la participation des forces aériennes françaises aux opérations de la Campagne de Tunisie restera très limitée et elles n'interviendront pas lors de la phase initiale, particulièrement critique pour les Alliés. La France Combattante L’appellation «France Libre» cède le pas progressivement à l’appellation «France Combattante» qui reste seule officielle le 13 juillet 1942. Les groupes Alsace et Lorraine de la France Combattante au Moyen-Orient cessent leurs opérations en septembre 1942 pour être rééquipées en Angleterre en vue de la reconquête de la métropole. En Méditerranée orientale, la présence de la France Combattante n’est alors plus assurée que par le groupe Artois, une unité de surveillance côtière équipée de Blenheim et de Potez 25. Début mars 1943, un LeO 451, piloté par le capitaine Lassalle, transporte le commandant Véron chargé, par le général Mendigal, d’une mission de liaison avec le Groupe Bretagne qui combat au Fezzan, depuis décembre 1940, avec la colonne Leclerc, seul appui aérien pendant les 2 000 km de la progression héroïque dans le désert. Depuis Alger, en passant par Ouargla et Rhat, le LeO 451 atteint Sebha, au centre de la Lybie, où est stationné le Groupe. Ce premier contact entre les FAFL et les Forces aériennes d’AFN se déroule dans une ambiance cordiale, de par la personnalité du commandant Véron, mais si les exécutants souhaitent la fusion, ce sera moins évident au sommet de la hiérarchie et il faudra attendre quelques mois pour atteindre l’unification souhaitable. Les photos: Bloch 175, Potez 63-11. Des avions sur les aérodromes d’Algérie après le Débarquement (USAF). Des avions sur les aérodromes d’Algérie après le Débarquement (USAF). Potez 29, LeO 45 |
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Groupe
2/15 Lafayette
Le
groupe de chasse 2/15 Lafayette est la
première unité
sélectionnée pour reprendre le
combat en Tunisie.
Le 15 novembre 1942, un colonel américain qui avait été, en 1916, pilote de l’escadrille Lafayette reconnaît l’insigne à la tête de Sioux sur les avions. Il obtient du général Eisenhower que le groupe soit équipé de Curtiss P-40 Warhawk et combatte sous commandement américain. Le 21 novembre 1942, le commandant Kostia Rozanoff prend le commandement du groupe qui reçoit ses premiers avions le jour même et s’entraîne aussitôt au Maroc sur cette nouvelle monture. la prise en compte officielle du groupe se fait le 9 janvier 1943 à Maison-Blanche au cours d’une grande cérémonie. Les généraux Mendigal, Spaatz, Bergeret et Doollitle lors de la remise des P-40 à Maison-Blanche le 9 janvier 1943 (USAF) |
Infrastructure
Le premier
objectif de l'opération Torch est de
s'emparer des principaux ports et des
aérodromes environnants, alors que les
cargos transportent tout le matériel
nécessaire pour améliorer les
aérodromes existants, en créer de
nouveau et réparer les dommages
causés par les bombardements.Aussitôt les affrontements du Débarquement terminés, l'Algérie est couverte d'aérodromes opérationnels et devient un véritable porte-avions au service de la campagne de Tunisie, des bombardements sur l’Europe et, plus tard, des débarquements d'Italie et de Provence. Avec une efficacité remarquables et des moyens considérables, les unités du Génie américain (US Army Engineers) parviennent à créer un aérodrome en quelques jours. Les Hauts-Plateaux constantinois, proches des zones de combat et bénéficiant d'un climat sec, sont pourvus d’aérodromes. Aux nombreux aérodromes existants et réaménagés dont Batna, Biskra, Bône (Allelick et Les Salines), Bougie, Canrobert, Chateaudun, Djidjelli, Oued-Hamimim, Philippeville, Sétif, SoukAhras, Tébessa, Télergma et Youks-les-Bains, s’ajoutent de nouveaux aérodromes, souvent éphémères : Aïn-Beida, Aïn'Mlila, Berteaux, Jemmapes, Le Kouif, Le Kroubs, Montesquieu, Navarin, Oulmène, Saint-Donat et Taher. En Oranie, les Américains créent Lapasset, Nouvion et Saint-Leu, ils utilisent Aïn-Séfra, Aïn-Témouchent, La Sénia, Le Kreider, Lourmel, Mascara, Méchéria, Mostaganem-Matemore, Noisy-lesBains, Perrégaux, Relizane, Saïda, Saint-Denis-du-Sig (Oggaz), Sainte-Barbe-du-Tlélat, Sidi-Bel-Abbès, Tafaraoui et Thiersville. Dans l’Algérois, les alliés utilisent Affreville, Blida, Bou-Saâda, Laghouat, La Réghaïa, Maison-Blanche, Mouzaïaville, Orléansville et Paul-Cazelles. Boufarik est réservé à l’armée de l’Air. Photo: Compacteur à pieds de mouton débarqué d’un C-47 et baptisé ironiquement Opel (USAF) |
Livraisons d’avions à Alger et Casablanca (USAF) | Enlèvement des protections pour le transport maritime (PIK) P-38 Lightning (USAF) | Livraison de P-47 Thunderbolt à Casablanca (USAF) |
Texte: Le soucis de conserver en
état l'outil de travail permet à
l'AIA de poursuivre son activité sur
des avions d'arme dès le
Débarquement allié,
mobilisé comme UM 144.
Photos: Le général
Giraud visite l’AIA de Maison-Blanche le 16
octobre 1943 (USAF)1943 est marquée par un développement considérable de l'AIA et de ses annexes de Boufarik et Blida. Les Alliés ayant trouvé un outil bien adapté, l'effectif est augmenté par des cadres américains et anglais et des prisonniers italiens, yougoslaves et allemands, auxquels vient s'ajouter une importante main-d'oeuvre locale recrutée notamment en Kabylie et dans les camps de prisonniers politiques qui viennent d'être libérés. L'activité devient intense au profit du remontage des avions neufs arrivés démontés et de l'entretien et la remise en état des avions en opération (P-38, P-39, Hurricane, Spitfire). En mars 1946, les AIA d'Algérie, avec 7 000 ouvriers ont, depuis le Débarquement, révisé 3 000 avions et 7 000 moteurs et ont assemblé plusieurs milliers d’avions. |
Texte
Ci-dessus à gauche : Pour les besoins de l’industrie de guerre américaine, les épaves sont récupérées et envoyées à Casablanca pour être embarquées
Ci-dessus : Le porte-avions anglais Archer amène à Norfolk,
USA, des P-40 usagés et des prisonniers allemands
Ci-contre et diapositive suivante : A Alger, Oran et Casablanca, le matériel roulant est remonté à la chaîne, à l’air libre, souvent le long des quais et des routes (USAF, USNA et ECPAD)
Textes:
Heinkel 111 (Deutsches Bundesarchiv)
Junkers 88 atteint par les bombardements à Tunis-El Aouina, début 1943. Les bombardement répétés subis par les bases de Sicile, Sardaigne et Tunisie réduisent considérablement les moyens de la Luftwaffe et de la Regia aeronautica (USAF)
Heinkel 111 abattu près de Bône le 15 novembre 1942 (IWM)
Un morceau d'un CANT Z1007 Alcione abattu par un Beaufighter de la RAF le 18 janvier 1943 au-dessus de Bône (IWM)
Texte:
Les bombardiers en piqué Stuka (à gauche) et Focke-Wulf 190 (à droite), limités en
autonomie, multiplient les attaques sur Bône et Philippeville au départ de la Tunisie
(Deutsches Bundesarchiv)
Les torpilleurs Heinkel 111 (à gauche) et les Junkers 88 (à droite), armés de une ou deux
torpilles, causent des dégâts considérables aux Marines alliées (Deutsches Bundesarchiv)
Texte: Bombardement à Alger le 24 novembre 1942 – Le dépôt des CFRA, rue Alfred de Musset, est atteint et, ci-dessus, à 7 h 45, l'aile droite du lycée Bugeaud est atteinte par un bombardier isolé qui lâche deux bombes en entraînant la mort du proviseur Lalande, de sa femme et d'une petite fille qu'ils avaient adoptée, ainsi que la mort du censeur, de son épouse et de leurs deux enfants (Edgar Scotti)