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Ami(e)
Internaute, Ce trente-neuvième diaporama est le huitième d’une série consacrée aux aéro-clubs d’Algérie. Il concerne Mascara et Mostaganem. Pour en savoir davantage, lisez : L aviation légère en Algérie (1945-1962). Le précédent ouvrage, concernant période 1909-1939, est épuisé. Faites circuler ce diaporama sans restriction ! Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthèses. Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de vous. N’hésitez pas à me demander les diaporamas précédents. Bien cordialement. Pierre Jarrige. Jarrige31@orange.fr http://www.aviation-algerie.com |
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Mascara Aéro-club de
Mascara ![]() |
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L’Aéro-club
de Mascara est créé le 14 juin 1931 sous la
présidence d’Armand Clauzel, auquel succèdera Maurice
Bancharelle, assisté de Fernand Castéran, Maurice![]() |
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Daniel Robert-Bancharelle est
né en 1914. Il obtient son brevet de pilote à 18 ans
à l’Aéro-club de l’Oranie, premier pilote
mascaréen. Il devient chef-pilote de ![]() |
Eugène Jamme |
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![]() A gauche, Christian, fils de Daniel Robert-Bancharelle, le jour de son lâcher le 9 décembre 1953, avec le Stampe F-BDKS baptisé du nom du SC Mommeja décédé dans un accident de planeur au Djebel-Kallel en août 1945 (Christian Robert-Bancharelle) Ci-dessus, Christian Robert-Bancharelle, à gauche, pilote deBroussard au GALAT 3 à Chéragas en 1962 (Christian Puech) |
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Mostaganem Aéro-club de Mostaganem
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![]() Une des chances de
l’Aéro-club de Mostaganem a été de recruter
André Costa comme chef-pilote. Arrivé en Algérie
en 1932, alors que l’aviation de tourisme démarre d’une
manière foudroyante, son activité et son rayonnement
dépassent largement le cadre du club. Ancien pilote de la Marine
et de l’Aéropostale, un peu bohème, épris de
liberté et d’indépendance, il apprécie à la
fois la fantaisie et le sérieux des choses. Il allie le
scepticisme et l’enthousiasme. Son humour se traduit par d’innombrables
dessins qui égayent la presse aéronautique
métropolitaine et algérienne. Ses articles traduisent sa
foi en l’aviation et la rigueur et l’intelligence avec lesquelles il
conçoit son métier de pilote et de moniteur. Avec son ami
Albert Monville, chef-pilote de l’Aéro-club de
Sidi-Bel-Abbès, il écrit, en 1936, L art du pilotage ,
maintes fois réédité, dont les principes seront
adoptés dans toute la France après la guerre.
Pédagogue-né, il aime être entouré d’enfants
pour qui il produit articles, dessins et contes, et un merveilleux
ouvrage : L école des ailes, aussi technique que
poétique, qui sera à l’origine de bien des vocations.
André Costa périra dans un accident de planeur le 14
avril 1951 à Maison-Blanche. En haut : André Costa et son
épouse Juliette (Juliette Costa)
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![]() Antoine Assorin, Antoine Algudo et Ferdinand Serviès, les trois présidents d’après-guerre En 1946, un groupe d’anciens
reprend les destinées du club sous la présidence
d’Antoine Assorin assisté de Pérusseau, Edgar Rohmer,
Vincent Cabot, Antoine Algudo, Charles Belot et Michel Maillols.
L’activité commence alors, avec le moniteur Jean Rideau et les
Stampe F-BCTG et F-BBNU, sur le terrain du Djebel-Diss qui a
été utilisé intensivement pour le vol à
voile pendant la guerre. Aux anciens s’ajoutent les pilotes militaires
libérés et de nouveaux élèves, parmi eux :
Georges Alarcon, Alain, Antoine et Paul Algudo, Roger Belloti, Charles
Belot, Georges Bernard, Jean de Bussy, Marcel Caubet, Jean
Clément, Jean Cruon, Jean Dardaud, Christian Dolfini, Jean
Dross, Fernand Fink, Julien Garcia, Guy Blasco, Guy et Jacqueline
Guillaume, Jean-Claude Jourdain, Paul Lamande, Fernand Mary,
André Meunier, René Parisien, Marcel Pastor, Edouard
Pelloquin, Paul Pradel, Claude Retler, Claude Serrat, Ferdinand
Serviès, Marcel Tello et André Viala. La flotte
s’enrichit constamment de Piper, Norécrin et Jodel et d’un
Caudron Aiglon et d’un Minicab. Le club s’installe sur
l’aérodrome de Mostaganem-Khalifa en 1959, quatrième
aérodrome de son existence. Les pilotes voyagent en Europe et en
Afrique et l’enthousiasme persiste jusqu’à l’arrêt des
vols.
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