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Ami(e) Internaute,
Ce quarantième diaporama est le neuvième d’une série consacrée aux aéro-clubs d’Algérie. Il concerne Oran. Pour en savoir davantage, lisez : L'aviation légère en Algérie (1945-1962). Le précédent ouvrage, concernant période 1909-1939, est épuisé.  Faites circuler ce diaporama sans restriction !
Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthèses. Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de vous.  N’hésitez pas à me demander les diaporamas précédents.
Bien cordialement.   Pierre Jarrige.   Jarrige31@orange.fr    http://www.aviation-algerie.com






L’aviation légère s’est développée d’une manière foudroyante  à Oran après le meeting de l’année du Centenaire, le 4 mai  1930, et les tentatives de records à La Sénia.  Lucien Bossoutrot, recordman de distance et de durée avec  Maurice Rossi, va jusqu’à assurer la promotion d’une  cigarette pour les sportifs !



René Fonck baptise Jean Menudier, maire d’Oran, lors du meeting du 4 mai 1930 ( L Afrique du Nord Illustrée)



En 1930, atterrissage du ballon de Georges Cormier
après un départ d’Oran (Juliette Costa) Maryse Hilsz à Oran en mai 1930
(Françoise Fouque Duparc)
En 1930 à La Sénia, les élèves de la Compagnie aérienne française devant un Morane-Saulnier 191. La CAF  assure l’instruction des élèves de l’Aéro-club d’Oranie en attendant l’arrivée des premiers avions d’école  (Jacqueline Delorme)
Morane-Saulnier 35 de la Compagnie aérienne française devant les installations de La Sénia
(Cécile Alberge)

Caudron C. 59 de la Compagnie aérienne française à La Sénia en 1930 (Françoise Fouque Duparc)
Ci-dessus, le club-house de l’Aéro-club d’Oranie à La
Sénia (Simone Castex) Ci-contre, le club-house en ville, avenue Loubet (Juliette Costa)
Ci-contre : Le 6 janvier 1931, Henri et  Françoise Fouque Duparc à leur arrivée à  La Sénia, en provenance de Paris avec  leur Potez 36 F-AJYQ, premier avion privé  basé à Oran, et Henri Fouque Duparc  décoré par le général Giraud le 11  novembre 1931.  Dessous, le voyage vers Oran en plein  hiver (Françoise Fouque Duparc)  Henri Fouque Duparc est né à Oran en  1903. Directeur d’assurances, pilote
militaire en 1922, Il effectue plusieurs  périodes comme réserviste durant la campagne du Maroc et participe à la pénétration saharienne avec le 2 ème  GAA. Démobilisé en 1945, il est colonel de réserve, médaillé de la Résistance et commandeur de la Légion d’honneur. Il sera maire d’Oran, sénateur, député et
conseiller général et secrétaire  d’Etat à l’ Aviation civile en1955.
Il totalisera 2 700 heures de vol comme pilote dont 870 à titre militaire.
La facture de Caudron pour le Phalène F-AMKC Ville
d Oran II de l’Aéro-club.
Cet avion a bénéficié ensuite d’une prime de 57 200 F.
Ci-dessus, Le Phalène au Tour de France en juillet
1933 (Bertrand Rey)
A La Sénia le 22 décembre 1933 – Rassemblement d’avions d’aéro-clubs pour saluer le passage de la Croisière Noire(Jeanne Neveux) Albert et Raymond Prat en 1934 (Françoise Fouque Duparc) Mary et Dieudonné Costes
À Oran en mai 1934
(Suzanne Perrichon)
Françoise Fouque Duparc Mary Costes Le docteur André Lamur et Henri Fouque Duparc
Le docteur Jacques Couniot et le Phalène F-AMLZ de l’
Aéro-club (Jacques Couniot)
Alex et Suzanne Perrichon (Suzanne Perrichon)
Le Potez 43 de l’Aéro-club à Berkane (Maroc) en novembre 1934 (Françoise Fouque Duparc) Ci-dessus, le Point d'Interrogation, en haut de l’immeuble Saintpierre, rue Miraucheaux à Oran(Danmarlou)
Ci-dessous, le Caudron 480 Frégate F-AOIG de Georges Saintpierre et le Caudron 510 Pélican F-ANKP de Louis Saintpierre (Lucien Seres)
En septembre 1935, dépannage, en Espagne, du Bernard 207 T F-AMOS d’ Henri Fouque Duparc
(Françoise Fouque Duparc)
Charles Castex, chef d’escale de l’Aéropostale à Oran, puis propriétaire d’une station service aéronautique à LaSénia, dans le Luciole F-AMCT (Simone Castex) Caudron Luciole F-AMCT de l’Aéro-club en cours de révision chez Charles Castex, les ailes repliées (VincentSelva) Yvon Milhe Poutingon, agriculteur à Lourmel, est né à Rio- Salado en 1902.
Appelé en 1922, il participe à la campagne saharienne comme observateur au 2 ème GAA. Devenu pilote de réserve en 1932, il est rappelé comme capitaine commandant la 1 ère
escadrille du GAOA 583 au Levant. Remobilisé en janvier
1943, il commande le 51 ème Groupe d’Artillerie de l’Air et
participe aux débarquements de Corse et de Provence et à la
campagne de France. Il est président de l’Aéro-club d’Oranie de 1946 à 1962, président de la Fédération aéronautique algérienne et viceprésident
de la Fédération aéronautique de l’Union Française. Colonel de réserve, il totalise plus de 2 000 heures de vol dont 650 à titre militaire.Yvon Milhe Poutingon et son Potez 36 (Claude Milhe Poutingon)
Le Caudron 410 Phalène, deuxième avion d’Yvon Milhe Poutingon (Claude Milhe Poutingon) Paul Salessy et un Luciole en avril 1936 (Paul Salessy) Michel et Françoise Lagrot, enfants du professeur Lagrot, devant le Percival Vega Gull F-AOZS du docteur Lamur de passage à Maison-Blanche en 1938. Le docteur Lamur sera pilote de B-26 Marauder durant
la guerre (Michel Lagrot)











De 1947 à 1961, Gaëtan Dardignac sera un des principaux animateurs de l’Aéro-club. Il est né en 1906 à Saint-Germainen-Laye. Pilote militaire en 1926, il est ensuite chef-pilote de la CAF de 1930 à 1939. Il est mobilisé en 1939 au GC 3/9 (photo ci-dessus de Claude Dardignac) et abattu en Morane 406 en attaquant un groupe de neuf Heinkel 111. Il arrive à Oran en 1947 comme directeur des transports de la Sté Sapvin et participe à de nombreux rallies. Gaëtan
Dardignac disparaîtra en 1962 comme tant d’autres, hommes,
femmes, enfants, bébés,militaires et harkis, livrés au massacre par le régime après des accords fantoches, un cessez-le-feu unilatéral et l’encasernement de l’armée.















Le Potez 36 F-ALJL, un des rares survivants de la guerre, assure la reprise des vols en 1946 avec le Stampe F-BBNQ (Yves Botto)














Le Léopoldoff F-PAAP, arrivé en 1948, et son mode d’emploi par le chef-pilote Pierre Rastaing, en famille en haut (Serge Rastaing)
A droite, Roland Didier devant le Léopoldoff(Roland Didier)

Christiane Colombier-Duplan, Pierre Rastaing et le Léopoldoff (Claude Milhe-Poutingon)

Le Fairchild F-OAAO, baptisé Capitaine Paolacci, arrivé en 1949 (Jean Mercier)

Michel Segala et le Norécrin F-BFJS, arrivé en 1949 (Michel Segala)
Le Stampe F-BDUC, prêté par le SALS en 1951 (Michel Segala) Le Tiger Moth acheté par le Club en 1951 (Michel Segala) Le Fairchild, prêt pour participer au Rallye d’Angleterre en juillet 1951 (Georges Vieville)
Le 22 juillet 1951, les Oranais en Angleterre lors du Rallye (Claude Dardignac) Le SFAN 2 acheté en 1952 à Maurice Faure, de Redjas (Roland Didier) Roland Didier dans le Tiger Moth en 1952 (Roland
Didier)
Les Norécrin F-BDSC et F-BFJS (Jean Mercier)
Joachim Socias (Marlène Lejars)



Emile Hoor – Yvon Milhe-Poutingon – Marcel Goetzinger, direction de l’Aviation Civile – Pierre Rastaing – Mme etJacques Springesfield, directeur de La Sénia (Claude Milhe-Poutingon)


Le Fairchild F-OAAO accidenté en novembre 1957(Jeanne Neveux)

Le docteur oranais Henri Deloupy, vélivole réputé, posé à Relizane en 1957 (Henri Deloupy)



Gilbert Mercier et le chef-pilote Joannès Walkowiak, devant le Tiger Moth (Jean Mercier)


En 1958 – En haut : Yves Siegel et un mécanicien – Debout : Emile Hoor, Charles Pons Mure, Dr Henri Deloupy,  Dr Blanc, un mécanicien, Dr Morin, Aurélien Alberca, un mécanicien, Gilbert Mercier – Accroupis : Gaëtan et Jean-Pierre Dardignac (Pierre Siegel)



Jeanne et Pierre Siegel au cours du Rallye de Sicile en juin 1958, avec le Jodel 117 F-OBLK (Pierre Siegel)
La Sénia le 16 septembre 1958 – Passage de la caravane de 34 Jodel organisée par le constructeur Lucien
Querey (Jean-Claude Pillon)
A Sidi-Bel-Abbès, le Jodel 140 Mousquetaire F-OBLF de l’Aéro-club d’Oranie arrivé en 1959, baptisé Georges  Siegel, du nom du pilote décédé accidentellement en 1952 avec le Norécrin F-BEMD, lors du rallye de Sicile  (Jean-Claude Brouard) Trois Jodel et un Norécrin de l’Aéro-club d’Oranie à La Sénia (Raymond Macia)
Raymond Macia en Jodel (Raymond Macia) Débordant d’activité, l’Aéro-club d’Oranie est toujours très bien classé
dans les différentes coupes
(L' Echo d Oran 1958)
En octobre 1960, l’Aéro-club, en collaboration avec le Syndicat des industries aéronautiques et la Fédération, organise le 1er Salon de l’Aviation légère avec un grand meeting et un rassemblement d’avions (Jean Reymond). Les Saab Safir de l’Aéro-club Air France La Patrouille de Saint-Yan en Stampe. Un planeur Breguet 905 Mésange en exposition et la
Floride, gros lot d’une tombola
Le Wassmer 40 Super IV de l’Aéro-club d’Oranie reçu en décembre 1960, vu à Chéragas (Henri Riotte) Mars 1961, le Jodel 117, piloté par le Dr Henri Deloupy, en voyage à
Ghardaïa (Henri Deloupy)
Le hangar de l’Aéro-club vu d’un DC-4 – Il rendra un dernier service aux Oranais en abritant les malheureux
réfugiés lors de l’exode (Robert Nauze)