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Bulletin de l’association des personnels de la « 5 »

Base aérienne 115 – 84871 ORANGE Cedex

Téléphone/Fax : 04.90.34.65.30

New’s             N° 20

 

 

EDITORIAL …

 

La formation continue

 

 Les officiers de l'Armée de l'Air ont connu "les petits capitaines", les "Cours de Perfectionnement officiers", certains l’E.S.G.A.. Ils étaient commandants d’Escadrille, d’Escadron, d’Escadre, de Base, certains commandaient des Régions Aériennes et des Grands Commandements Opérationnels. Ils exerçaient ce pourquoi ils étaient formés.

 

Aujourd’hui ils commandent une Escadrille, peut-être un Escadron, quelques-uns commandent une Base (à moins qu’ils ne la dirigent), très peu commanderont une Région ou une Grande Unité « organique » dont les responsabilités ont été rognées. A défaut ils suivent le "Cycle de Perfectionnement de Commandement et d’Etat-major" devenu simplement "Cycle de Perfectionnement au Commandement", ils sont élèves du "Collège Interarmées de Défense" et ils savent que les carrières se bâtissent dans les couloirs feutrés des Ministères, des Ambassades et des Etats-majors centraux.

 

Sauront-ils que pour commander il faut être compétent, exemplaire, respectueux des hommes et courageux ? Sauront-ils qu’il faut être capable de reconnaître ses erreurs ?

 

A moins qu’ils ne deviennent de simples technocrates, administrateurs d’une troupe sans âme.

 


 

 







 

 


Bulletin de liaison de l’Association des personnels de la « 5 » - N° 20 – Mars 2001  
Les débuts du tir à travers l'hélice.
5 SMB2 en Otase.
Informations.
                                                                           
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Naissance de la chasse

Les débuts du tir à travers l’hélice  
Après avoir lu avec beaucoup d’intérêt l’article relatif au tir des avions de chasse, j’ai pensé utile d’y apporter quelques compléments. Malgré les infructueux essais Bélanger sur Farman et Blériot et Prévost sur Duperdussin de tir vers l’avant au-dessus de l’hélice, en février 1914, Roland Garros pense peu après le début des hostilités qu’il faut alors doter les avions militaires en service d’une arme automatique fixe tirant vers l’avant au travers du champ de rotation de celle-ci, afin de leur donner une véritable capacité d’attaque. Rencontrant à cette époque l’ingénieur et constructeur Saunier à Paris celui-ci lui propose de tirer au travers du champ l’hélice en synchronisant le tir avec sa vitesse de rotation. Saunier a déjà étudié cette possibilité dès le printemps 1914 (brevet du 14 avril), mais il n’est pas allé au bout de cette étude, d’ailleurs difficile, parce qu’à l’époque le Général Bernard, chef d’état-major, n’était pas convaincu de la nécessité de développer une aviation de combat.  
Ce n’est que début de 1915 que l’Ingénieur français Alkan reprendra l’étude d’un dispositif de synchronisation qui permettra aux balles de traverser le champ de rotation de l’hélice sans la toucher.  
Dans cette attente, fin 1914, Saunier propose alors à Roland Garros une solution beaucoup plus simple, à savoir blinder les pieds de palles de l’hélice (brevet Morane-Saulnier) du 5 février 1915. Selon ce brevet ceux-ci sont protégés avec des prismes d’acier durci de telle sorte qu’ils ne soient pas, endommagés lorsque des balles les atteignent. La rigidité de l’hélice est, elle, augmentée par une attelle. Le premier vol opérationnel a lieu le 10 mars suivant sur monoplace Saunier à partir du terrain de Jonchery (Haute-Marne).  
Le 1er avril 1915 Roland Garros attaque ainsi armé un Albatros. Les balles giclent de tous les côtés mais il en reste suffisamment qui passent pour toucher à mort l’avion ennemi. Plusieurs autres victoires suivront. Le 18 avril Roland Garros est abattu. Les Allemands découvrent alors le dispositif de tir à travers l’hélice dont est équipé son avion. Ils l'imiteront.  
L’emploi de ce dispositif n’aura toutefois qu’une courte durée de vie. Il sera en effet rapidement remplacé dans les deux aviations en lutte par un dispositif actif de synchronisation qui restera en application jusqu’à ce que la rigidité des ailes de l’avion permette d’y loger, des mitrailleuses dans un premier temps, puis plus tard des canons.
                  Jean-Marie Vauchy

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New’s        

N° 20

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Cette histoire tout à fait extraordinaire nous est rappelée par Philippe GOLAIN. qui a été au 2/5 de 1951 à 1955. Je connaissais cette aventure comme on connaît certaines légendes mais je n’avais jamais eu le récit complet. Sa lecture permet de voir le chemin parcouru mais aussi de relativiser quelque peu la malheureuse affaire des Mystère IV de Séville. 

                                      5  SMB2 EN OTASE

AP5-No20-12Il nous a quittés….
Michel RATER est arrivé avec Michel FLASSEUR au 1/5 le 4 mars 1965, nous étions à ZARA pour 4 mois pendant la fermeture de la piste. Comme nous avions du temps de libre nous les avons accueillis dignement. Je n’ai de cette journée qu’un souvenir précis, le massacre de leur belle chevelure par les coups de tondeuse hasardeux d’Emmanuel FROIDEVEAUX promu garçon coiffeur. Quand les souvenirs remontent au cœur je retrouve la bonhomie, la gentillesse et la délicatesse de cœur d’Ambroise (surnom affectueux donné au 1/5 à ce bourguignon pure souche).
A ces qualités de d’accueil s’ajoutaient une volonté très marquée, un sens du devoir et de la discipline et une superbe joie de vivre.
 
Après le 1/5 il a commandé le Normandie-Niemen, il a été patron de l’assistance technique au Maroc, en état-major à Taverny et à Aix où il s’était retiré il y a une dizaine d’années. Cavalier et skieur de haut niveau il poursuivait ses engagements spirituels et sociaux avec la même générosité. Il venait de parcourir, avec un compagnon, le chemin de Compostelle en deux mois.
Bon vent Michel, avec toute notre affection à Marie-Ange et à ses enfants.  

MANIFESTATIONS
Nous avons été contraints d’annuler le tirage des rois que nous avions prévu en janvier.. Il n’y avait pas assez de participants. Peut-être que mon mail manquait de précisions (c’est ce qui m’a été reproché !) mais c’est vrai je comptais sur la légendaire initiative des membres de l’AP5.
Le premier rendez vous est fixé au 30 mars pour un repas à ORANGE. Notre conférencier sera le colonel Queyrel qui nous dira quelques mots sur son expérience en Libye.
Le deuxième rendez vous est une ballade dans le Luberon et dans les monts de Vaucluse le samedi 12 mai. Le programme est le suivant Départ en voiture individuelle (vous pouvez naturellement vous regrouper) pour le parking du château de Buoux dans le Luberon (45km d’Avignon, un plan sera fourni). Dans cette vallée on trouve des vestiges de la présence de l’homme depuis 10.000 ans. Pour ne pas remonter trop loin en arrière nous verrons les vestiges des habitations des siècles suivants l’ère chrétienne et nous visiterons le château de Buoux superbe emplacement de village celto-ligure et de château fort médiéval.
Vers 12 h00 nous reprendrons les voitures pour aller dans une ferme auberge sur le plateau d’Albion pour déjeuner et après le repas nous pourrons rentrer dans les parcs aux cerfs aux daims et aux chevreuils (se munir de jumelles pour une meilleure perception) Le budget : environ 150 F par personne pour le château, le repas et les parcs. Naturellement les épouses sont conviées (je précise cela pour couper court à des interprétations fâcheuses lors de mon mail sur le tirage des rois …) Il conviendra de nous faire savoir si vous comptez participer et dans l'affirmative de vous munir de chaussures de marche sans toutefois penser que nous allons faire une course orientation

Le troisième rendez vous est fixé au 16 juin pour l’Assemblée Générale et une soirée à la Beaussenque. Il nous a été proposé de nous associer à une manip de l’AETA à une autre date, je vous demande de me donner votre sentiment.
Correspondance: Michel SOUFFLET
Route de Travaillan
84850 CAMARET SUR AIGUES

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