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Bulletin de l’association des personnels de la «5 » Base aérienne 115 - 84871 ORANGE Cedex Téléphone : 04.90.11.57.49  - Fax : 04.90.11.57.50    
    New’s         N° 26  mars 2003    

   *EDITORIAL  
  
*Le Général J.E. Barès 1872 – 1954  ou l’argentin AZUL à l’azur  pyrénéen. (SUITE)  
   *LE BROUSSARD DE L’ILE DU LEVANT  par Michel   Giraud   
   *
MODIFICATIF N° 10  
   *LA DOCTRINE D’EMPLOI DES ARMEES AERIENNES EST SUR LE NET 
   *
Prochaine manip  

0.5e

0.5e1

0-1.5

0-la5

0.2.5


         0-ap5 EDITORIAL     

Dans le contexte de cette fin du mois de février, j'ai eu la tentation de reparler de la dissonance cognitive (voir AP 5 N°15 ou la fin de ce numéro) . La situation internationale me donne a penser que l'on devrait au moins en France, mais je suis tout aussi certain, aux USA, enseigner la dissonance cognitive. Je l'avais demandé pour l'enseignement à l'Ecole de l'air. Comme pour beaucoup d'autres sujets je n'ai pas été suivi même si les évolution que vît l'AAir me donnent raison après coup. Nous en reparlerons plus tard. 
Plus intéressant m'a paru être "le vecteur de notoriété" accompagnant ma feuille d'imposition. J'y ai découvert que l'Education nationale absorbait 21% de notre budget tout en sachant que certaines universités fermeraient 3 semaines, par défaut de budget de fonctionnement!!! 
Les armées"naturellement budgétivores" sont, dans le même temps, passées de 22% du budget à 12% sans que pour autant les missions aient diminuées, en démontrant une remarquable maîtrise des dépenses de fonctionnement ce qui n'a pas empêché d'être contraint de fermer des bases pendant des périodes de 10 jours et plus sans que cela ait ému les medias! Et pourtant,la permanence n'est-elle pas le fondement de la défense de notre espace aérien dont le 11 septembre 2001 a montré l'impérieuse nécessité. 
 
Je pense qu'il est temps de faire prendre conscience à nos concitoyens que les rêves catégoriels et égoïstes ne sont plus de mise, et qu'il faut aujourd'hui appliquer aux diverses administrations ce que les armées appliquent depuis plus de 25 ans: une gestion responsable, dans un environnement qui n'est plus protecteur.
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0-ap5  

Suite et fin de ce remarquable article sur la vie de notre premier chef d'Etat Major ou l'origine de notre uniforme est révélé. J'ai encore en souvenir ces ATTILA qui voulaient détruire toute référence au passé et qui ont commencé à modifier la couleur de notre uniforme dont je dois confesser que c'était le geste le plus anodin de tout ce déterminisme…Comment peut-on croire que le passé d'une institution comme l'Armée de l'Air ne mérite que des réformes. Rappelons nous cette phrase déjà citée de ERNST JUNGER dans "Les Falaises de Marbre"  
L'acte authentique se reconnaît tout spécialement à ce qu'en lui le passé même trouve son accomplissement 

Le Général J.E. Barès 
1872 – 1954  
ou l’argentin AZUL à l’azur pyrénéen. (SUITE) 

Bref intermède. De juin 1919 à octobre, le Colonel Barès est envoyé à Prague pour y commander un Brigade tchèque contre le hongrois Bela-kun qui a créé une République communiste à Budapest et revendique des territoires peuplés selon lui de hongrois. Mission accomplie, le drapeau rouge ne flottera pas sur Prague ni sur Budapest, du moins pas alors… Nommé membre de la Commission Inter-alliées de Contrôle aéronautiques en Autriche, Barès était à la recherche des avions que les autrichiens, astucieux, démontaient et camouflaient en pièces (déjà ! NDLR) mais il prit le temps d’aller admirer l’Académie d’Equitation de Vienne. 
Créateur du Centre d’Etudes aéronautiques de Versailles Petites Ecuries, le 20 mars 1923 Edouard Barès est promu Général. Cela étant, il se voit nommé Inspecteur Général de l’Aéronautique avec le grade y afférent, atteignant le sommet de la hiérarchie en 1931, le 4 janvier. Chef de l’Etat-Major Général des Forces aériennes française, Grand-Croix de la Légion d’honneur, Barès est aussi Général (honoraire) de l’Aviation soviétique, ayant accompagné le Ministre Pierre Cot à Moscou en 1933. A cette occasion les français découvrirent des choses insoupçonnées comme des troupes parachutistes (une révélation, sauf pour les allemands…) et des avions d’attaque au sol, futurs Stormoviks ! 
Le plus extraordinaires fut tout de même la création de l’uniforme spécial pour les aviateurs. On présenta des prototypes, rejetés comme trop allemands – ce qui est exact à notre avis – et la Commission se rallia à Barès qui, avec un esprit d’économie et de commodité fit adopter la couleur bleu " Louise " (et non " marine " ce qui eût été un comble) la forme droite, simple, au col ouvert, telle que tous les tailleurs du monde peuvent la fabriquer (sic !) et que les modestes Officiers retraités pourront transformer en costume civil. Par là-dessous un gilet pour éviter le débraillé (resic). La discussion sur le couvre-chef fut ardue, beaucoup souhaitant garder un Képi comme l’Infanterie. Finalement, la casquette fut adoptée, à condition qu’elle soit distinctive de celle de la Marine et des allemands, encore eux ! Soit. 
Restait le problème de l’arme individuelle. Des aviateurs français avaient été impressionnés par les poignards ou dagues des tchèques, des polonais et d’autres encore, et auraient souhaité l’adoption de cet engin. Barès s’y opposa immédiatement, préférant l’épée et certains crurent entendre le grand chef parler de cure-dents. Certes l’épée serait encombrante en avion mais voyez les japonais. Statu quo. Finalement le poignard (ou dague) sera adopté et est toujours le même mais le gilet, lui, fut censuré. Le Général Barès s’opposa formellement – et il avait pleinement raison selon nous – à une tenue de gala pour les Officiers de l’Aviation française car les jeunes ont des soldes trop maigres, se souvenant disait-il, d’avoir eu de longues années de " vache enragée " à ses débuts. 
Au total, le 5 août 1929, une décision ministérielle fixa l’uniforme des aviateurs tel qu’il est encore aujourd’hui et, de cette époque, on a une photo très caractéristiques prise en Pologne qui montre le Général Barès en fantassin, son équipage étant dans la nouvelle tenue bleu " Louise " celle-là même que j’eus l’honneur d’endosser à Mécheria au sein du 3/5 d'AFN composé des escadrilles du Petit Prince et du Marquis
 
C’est le 15 décembre 1936 que José Edouard Barès, Général d’Armée, atteignit le comble des honneurs possibles, étant décoré de la Médaille militaire, rarissime pour un Officier général et en tout cas, là encore, il fut le premier pour l’Armée de l’Air. 
Comme il le dit dans son petit discours au banquet qui suivit la remise de sa distinction : " cette médaille, je ne l’ai pas demandée ! ". C’est exact. D’autres l’avaient fait pour lui, demande appuyée par DEUX Maréchaux de France, Philippe Pétain et Ferdinand Foch ! 
" Officier général qui est un des plus anciens pilotes de l’Armée de l’Air. Véritable créateur et inspirateur de l’Aviation. Animé d’une foi ardente dans les destinées des Ailes françaises, a exercé longtemps et avec distinction le commandement de l’Aviation française dans les heures difficiles de la guerre puis les fonctions les plus élevées de la hiérarchie de l’Armée de l’Air pour en devenir enfin le chef respecté et aimé pour son expérience, sa dignité simple et sa grande bienveillance ". 
Le 15 janvier 1937, au cours de la plus grande prise d’armes qu’ait jamais faite l’Armée de l’Air, sur le terrain du Bourget, en présence du Maréchal Pétain et du glorieux " colonial " Gouraud, Général Gouverneur de Paris, le Ministre Pierre Cot coiffé du protocolaire et encombrant haut de forme… accrocha la Médaille militaire à la vareuse d’un Général Barès figé, impressionnant. 
C’est tout à fait vrai qu’il fut un chef respecté et aimé comme le démontrent les petites anecdotes et pointes courant sur son compte dites par celui-là qui soutient que " le Général a une vue torse et oblique ", ou par celui-ci affirmant que " le Général partage sa manière de voir ". Ces mots d’esprit et d’autres encore ne sont autre chose que des mots jaillis du Bar de l’Escadrille, surtout de la Chasse, B ….l…
 
Retiré sous l’azur des Pyrénées jusqu’à la fin de sa longue et fertile existence, le Général Barès resta égal à lui-même, entouré du respect affectueux de toute la population au milieu de laquelle il s’éteignit le 27 août 1954. Ce jour-là, le vaillant cœur de l’enfant de l’Azul cessa de battre pour la France. 
                                                                 
 
Vous qui passez en vacuité entre les deux mers, faites halte à Saint-Gaudens. 
Là, sur le Belvédère constitué par le Boulevard des Pyrénées, contemplez la montagne azurée et son Pic du Gar, chanté par José Maria de Heredia, tandis qu’à vos côtés un monument dresse les effigies de Trois Maréchaux de France : Césaire Joffre regarde sa Catalogne prochaine ; Ferdinand Foch, à l’opposé admire les Pics de Bigorre dont le casque du Marboré ; Joseph Gallieni, né aux rives de la torrentueuse Garonne à quatre pas d’ici, à Saint-Béat, Clef de France, veille sur la Maladeta. 
Regardez, comme lui, vers le sud où, blotti au pied du Cagire, est le petit bassin d’Aspet, par delà Miramont. C’est là que repose José Edouard Barès venu de l’autre hémisphère pour se vouer à la plus grande gloire de l’Aviation et de la France. 
Vous pourrez saluer.                                          Robert Molis 

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Superbe histoire vécue raconté par notre conteur Provençal Michel GIRAUD  
LE B ROUSSARD DE L’ILE DU LEVANT 
Histoire dédiée à notre ami Joseph DEI dit " le Cacou " (1) 
Qui nous a quitté sur une route des Landes le 2 octobre 1965 ; 
…il ne nous a pas quitté, Joseph, il est toujours dans nos cœurs…

Le cadre : 5ème Escadre ORANGE, il y a longtemps déjà… 
Mission est donnée à la "5" de contrôler la fabrication européenne des engins AIR/AIR à guidage infra rouge dits " Side-Winder " (S.W.) du nom du reptile du Texas qui se déplace en crabe, pour tromper l’ennemi. (mission NSPO – NATO SIDE-WINDER PROGRAM OFFICE) 
But : Tirs réels d’engins " Bonne de guerre " sur cible téléguidée CT 20. (Un réacteur de FOUGA) 
Lieu : Champ de tir de l’Ile du Levant 
Guidage  : aux bons soins de notre Marine National et de son centre de guidage 
Moyens  : - 4 SMB II équipés de deux S.W. bons de guerre 
- 4 chefs de patrouilles réputés tireurs d’élite, of course 
- une équipe d’armuriers spécialisés S.W. dirigés par notre officier mécanicien.
 
Le S.W., la fin d’une épopée, d’une tradition de canonniers d’élite. Avec un S.W. n’importe qui pouvait désormais toucher la cible, même… bref ! 
Mais foin de poésie, nous sommes des soldats de la République, condamnés à l’efficacité et non pas des pilotes de grand Sport (Général TOURNIAIRE dixit). 
0-ap5 BRIEFING INTER ARMES : salle d’OPS de l’Ile du Levant 
Mais encore faut-il y arriver à l’Ile du Levant… 
- Mise en place en Broussard sur le terrain, en terre du Levant (ce n’est pas Istres le Tube !) 
- Longueur 400 m, un profil en dos d’âne. Au seuil 36 : la mer Méditerranée, une falaise, puis une bande de maquis et, enfin la piste. A l’autre extrémité, un ravin, puis une falaise et la mer Méditerranée. 
- Notre Commandant d’escadre conduit la délégation : 4 chefs de patrouille triés sur le volet, plus l’officier mécanicien du 1/5, spécialiste d’autant plus renommé… qu’il finira Général. 
1ère étape : ORANGE HYERES / PALYVESTRE 
Qui va piloter le Broussard ? Chicaia avec Jo. J’ai fait la bêtise de " lâcher " Joseph sur Broussard. (je ne vois pas comment j’aurais pu faire autrement, le Broussard n’était pas à moi !). Depuis, ça devient de plus en plus difficile de voler dessus ! 
Mon ami Joseph… merveilleux pilote, personnage haut en couleur. Une guerre du " crevardage " (2) des heures de vol, nous unit férocement. 
Le Commandant d’Escadre tranche le conflit par le Jugement de Salomon :  " l’un fait l’aller, l’autre le retour ". Avec Jo, nous adorons le Broussard, comme on aime un peu plus un enfant espiègle. Nous le respectons aussi. Il le faut bien car la bête est rétive, lente et sournoise. Son train d’atterrissage : une lame de ressort en forme de portique, au moindre " boum " elle restitue l’énergie comme un bourricot d’Espagne, intégralement et vers le haut. Il a un moteur PW de T6 à toute épreuve, mais " châtré " ; 100 CV de moins que notre T6 AFN (donc la trapannelle est à surveiller comme le lait sur le feu). En résumé, un coursier hybride : VEAU + MULET 
Atterrissage au PALYVESTRE : rien à signaler 
Un quatre galons marine, très, très urbain, très, très " Royale " échange avec nous les mondanités en usage entre marins et aviateurs de la terrestre, mais en finale, " désillusion " pour Jo et moi, embarqués dans la même galère. "" Navré, mes Seigneurs, laissez donc votre Broussard ici. Veuillez monter dans ce " Broussard/marine "". " La plate-forme " du Levant a été équipée d’un guidage lumineux type Appontage. Nous avons " qualifié quatre pilotes seulement pour cette opération délicate". 
Nous l’avons mauvaise, Joseph et moi. Notre Commandant d’Escadre toujours conciliant nous calme : " Messieurs, restons sereins, observons, il y a certainement là quelque chose à apprendre en l’occurrence ". (fermez le ban et vos grandes gueules). 
Bon ! Joseph hoche la tête en faisant la " bouche en coin " (signe extérieur chez lui de profonde méditation). 
Nous arrive un très jeune second Maître pilote, combinaison de vol Navy, bel insigne sur la manche (style grand 1/5 de Vuillemot). Sur la tête, un casque en cuir rembourré modèle MORANE 406 de 1940. 
Joseph me dit en aparté, toujours la lippe en coin : " Deux remarques, fifre (3) : 
1° leur Cacou, le boutonneux : il transpire déjà… 
2° leur Broussard/marine ? Qu’est-ce qu’il a de marine à part la couleur ? Il n’a même pas de crosse d’appontage ". 
" Messieurs, on y va ! "  
Je me mettrais bien en place droite, à côté du " spécialiste ", mais il y a Joseph… qui y est déjà… ou presque. Joseph qui me regarde, qui comprend ce que j’ai envie de lui demander mais qui sait que je sais qu’il va me répondre avec un sourire angélique : " fifre, j’ai déjà mis mes affaires en place droite… alors… ". (
Il fallait être rapide avec Jo…) 
Décollage : rien à signaler. 
Quelques minutes après, nous avons l’Ile du Levant dans la glace frontale. C’est vrai qu’il est petit leur terrain ; vraiment petit, petit. Il fait un temps splendide, vent : 10 KT dans l’axe, heureusement. Rentrée dans le circuit dit d’appontage. ¾ des volets sortis et déjà 70 KT seulement !!! 
Joseph et moi ne lâchons plus le badin des yeux. 
Nous survolons le haut fond des langoustes qui verra quelques années plus tard la fine fleur des plongeurs de la " 5 " vivre d’autres exploits ; nous naviguions alors à bord d’un chalutier " de plongée " commandé par l’un des derniers pirates de la Méditerranée, le célèbre Capitaine Christian BABA-BAM… Mais ceci fera l’objet d’une autre histoire… 
Dernier virage. Longue finale. Effectivement, il y a un jeu de lumières là-bas en bas, style VASI. 
Pas un mot dans l’avion : six paires d’yeux fixées sur la falaise d’en face. Plein volets : 65 KT et beaucoup de gaz pour " soutenir tout çà ".
 
C’est lent, mais ça finit par arriver, à la transition mer/terre : premiers frémissements de la bête. On " éponge " (d’aucuns diraient, on essuie) un gradient de vent : le badin a tendance à régresser, d’autant plus que le manche " mayonnaise " vilain et inutilement. 
" Notre " jeune " éphèbe, pléonasme Joseph, corrige petitement les tours " 
Il fouettait d’être long… On ne sera pas long ! 
Vingt mètres avant le seuil, on s’enfonce, le nez bien haut, en plein second régime, au milieu des caillasses, des lentisques et du romarin : " labourage et pâturage "… disait le brave Sully au bon Roi Henry (4).

LE BOUM DE NOTRE CARRIERE !!!

La roulette de queue touche la première, le reste bascule en crabe, grand bruit de ferraille torturée émanant de l’avant. Mais là, le miracle : la légendaire " lame de ressort en forme de portique " qui constitue le train du Broussard prend l’affaire à son compte, encaisse et restitue vers le haut en nous rejetant avec beaucoup d’à propos sur un seuil de piste, salvateur. 
Notre pilote se bat comme un lion : un coup de pied magistral pour nous remettre dans l’axe ; gaz coupés : manche au ventre ; debout sur les freins car, entre temps, le bout de piste se dessine sous le capot moteur et derrière, plus bas, " Mare Nostrum ". 
Enfin, le Broussard s’arrête dans un nuage de poussière. Grand silence puis retour au parking. Ouverture des portes, extraction/éjection des rescapés (style Fusil Mitrailleur 24/29). Le pilote descend le dernier, enlève enfin son casque, se tourne vers Joseph et murmure : 
" C’était… , c’était pas très, très joli ? " 
Et Joseph qui était quand même dans un bon jour, hoche la tête, met sa bouche en coin et répond :- " pas trop, matelot, PAS TROP ", et on se dirige vers les OPS. 
Le mot de la fin : 
Le PIAF me prend à part, s’arrête, place ses bras pendants le long du corps, les poings fermés : 
" j’étais assis derrière (il plie un peu ses jambes) les yeux à la hauteur de la fenêtre. Tout d’un coup " BOUM ". Il étend vivement ses bras à l’horizontale : " j’ai vu les ROUES du TRAIN comme CA !!! "

EPILOGUE

Le Pacha/Marine du Levant entouré de son staff nous accueille. Il semble n’avoir rien vu. Ou fait semblant de n’avoir rien vu, ni entendu… 
- bon voyage, Messieurs ?  
Notre Commandant, du tac au tac, mais toujours exquis, répond en anglais quelque chose comme :
 
- Fine Gentlemen  
Le Briefing interarmes peut commencer. Michel GIRAUD 

ANNEXE 

(1) CACOU : expression provençale réservée à la 5ème E.C. pour définir un " tout bon ".  
(2) CREVARDAGE : cette joyeuse rivalité pour la course aux heures de vol constituait au 1/5 un match dans le match. Un célèbre commandant d’escadron, la veille de sa prise de commandement de ce qu’il appellera lui-même " Le Grand 1/5 ", tombe sur une violente altercation entre Joseph et le fifre. 
Inquiet pour le moral de sa future troupe, il s’enquiert auprès des commandants d’escadrille : 
- " C’est grave ? " 
- " Assez " répond l’un deux 
- " Mais encore " 
- " Jo a réussi à piquer au Fifre un tour de vol ! " 
(3) FIFRE : (haut allemand Pfifer) : petite flûte traversière à six trous, au son aigu, et au timbre perçant. Surnom de carriériste qui pourrait être considéré comme désobligeant pour moi, mais la gent du 1/5 de l’époque en connaît l’histoire : 
" Un jour, de retour de campagne de tir à Cazaux (a), le Commandant d’Escadron convoque à son bureau l’équipe de Tir. 
- " Vous… l’officier de tir, vous me sortez le compte rendu campagne de tir à Cazaux dans les plus brefs délais. Commandant d’Escadre dixit " 
- " Bien mon Capitaine, réponds-je, je prends mes sous-fifres et on s’y met tout de suite ". 
Nous sortons de ce haut lieu où reposent, dans une vitrine, les glorieux fanions de l’Escadron et dans des fauteuils de cuir le chef et son second. 
Je prends alors un formidable coup de pied au derrière. Demi-tour furieux. Jean-Loup CHRETIEN, alors sous-bitte me fait face : 
-" Puisque nous ne sommes que des SOUS-FIFRES, désormais tu seras le FIFRE ".  
Dont acte…
 
N.B. : le compte rendu de la campagne de tir est quand même " sorti " dans les temps ; Jean-Loup a mis un point d’honneur à nous montrer une autre facette de ses exceptionnels talents : il a écrit en gothique la page du PALMARES ; certains résultats individuels n’étaient pas glorieux *… ce qui n’a rien fait pour favoriser notre avancement. 
(a) CAZAUX,  Gironde, nom prédestiné donné à un lieu où l’on cultive à la fois, les huîtres et les belles filles. On y trouve incidemment les Champs de Tir du TRENCAT et autre CALAMAR qui sont devenus la propriété privée des TONTONS FLINGUEURS de la GENT CHASSERESSE. (4) Le bon roi HENRY… ce roi qui voulait que chaque famille française ait droit à sa poule au pot le dimanche… las ! un certain Ravaillac détestait la poule au pot ! il préférait le poulet à la broche… nous aussi ! 
(5) Le PIAF : origine de l’appellation : surnom donné pour célébrer la vélocité avec laquelle ce redoutable pilote surveillait son terrain de chasse comme un moineau à l’affût. Formé au " US " son instructeur répétait inlassablement " LOOK AROUND ! " Coïncidence : le PIAF et JOSEPH ont fait leurs études ensemble. Leur vieille amitié s’était enrichie ce jour-là d’un " kiss landing " historique. 
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0-ap5                                          MODIFICATIF N° 10 
Nouveaux inscrits : 
488 – MALGOUYRE Patrick – 9, rue Carrière – 31700 BLAGNAC 
489 – MONIER Yvon – Route de Carpentras – 84290 CAIRANNE 
490 - BRASSEL PATRICK -- sa.corto@mail.pf 
Adresses " e.mail " : 
Ajouter: 
GACHE Jean-Bernard – aurebel@wanadoo.fr 
GUERIN Nicolas – nicolas.grn@online.fr 
AGUILON Roland - mairie.beze@wanadoo.fr 
Modifier: 
FLEURANCEAU Roland – roland.fleuranceau@laposte.net 
PALOMEROS Jean-paul – jppalomeros@aol.com 
SANTONI-GUERIN – bsang@free.fr 
COURTHIEU Alain – alain.courthieu@wandaoo.fr  
SIRIEX J PIERRE -- jpsirieix@ef-schwartz.fr 
BERNARD J PAUL -- jean-paul.bernard@agpm.fr  
Changements d’adresses:  
SWITZER Henri – Ambassade de France à la HAYE- SMIPSLEIN 1 DEN HAA G
 
2514 BT DEN HAAG – PAYS BAS 

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0-ap5  " LA DOCTRINE D’EMPLOI DES ARMEES AERIENNES EST SUR LE NET " http://chezpeps.free.fr/henri/html/lartigau_doctrine_4.htm  
Ce document est le résultat d'un travail mené à bien en juin 1995. Malgré la nécessité il n'a été diffusé que d'une manière confidentielle pour des raisons que je considèrerai comme aussi obscures que l'obscurantisme qui a présidé a ce choix... Il mérite aujourd'hui un "lifting" mais il peut servir de base aux différents travaux de réflexion sur l'emploi des armes aériennes et surtout il a le mérite d'exister…                                         JCL

Comme je vous l'ai proposé dans l'éditorial vous pourrez rafraîchir vos mémoires en relisant ces lignes déjà diffusées 

La dissonance cognitive ou dissonance consciente

Cette théorie a été formulée pour la première fois par FESTINGER en 1957 et a donné lieu a de nombreuses études.  
C'est un processus psychologique dont la nature n'est pas encore parfaitement définie, mais qui a une grande importance dans la prise de décisions des hauts responsables civils ou militaires dans un cadre ou la sanction des erreurs n'est pas immédiate et ou la chance d'y échapper est par "construction de l'architecture du processus décisionnel"relativement importante. 
Il peut être formulé ainsi: 
"Une fois la décision prise et l'action engagé dans une certaine direction, l'état mental du décisionnaire évolue complètement. L'objectivité s'éloigne, la partialité et le parti pris dominent. L'étendue de la dissonance est fonction de l'importance de la décision et de la position sociale de celui qui la prend". C'est ce qui explique que nombre de décisions provoquent de sérieux conflits mentaux, car même des années après un patron ne peut s'en débarrasser simplement en ignorant ce qui lui déplait, sauf à être incompétent mais nous sommes là dans la théorie de l'existence d'un niveau d'incompétence qui se retrouve dans un remarquable livre comme seul les britanniques savent les écrire et dont je vous parlerai plus tard: " 1=3"
 
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¨0-ap5                                            Prochaine manip 

La prochaine manip sera un vol de nuit sur la base le 29 avril au sein de l'escadron 1/5 Vendée. Nous sommes accueillis sur la Base par le colonel Denis KHOEL et nous aurons au mess un "apéritif dînatoire" en raison des contraintes d'horaire de début du vol de nuit. 
Le rendez vous est fixé à 18 h 30 a l'entrée de la base ou vous serez orienté. Le programme est sensiblement le suivant: apéritif dînatoire jusqu'à 20 h 30 puis ensuite séquences classique d'odeur de kérosène, de vision superbes et de compétences maîtrisées. 

Le coût est de 15 euros.  Les réponses sont à adresser comme d'habitude à M Soufflet, J Dieu et A Foix 
Notre prochaine assemblée générale 
Se tiendra le 14 Juin
 
A la ferme de la 
Beaussenque 
A partir de 19 h 00 
Elle sera suivie d'un dîner dansant comme d'habitude
 

Le coût: 40 euros. Les réponses sont a adresser aux mêmes responsables que ci-dessus ou en utilisant le bon joint à: M. SOUFFLET Michel, Route de Travaillan 84850 CAMARET S/AYGUES 
MAJ DIEU : 04.90.11.57.49 – Fax – 04.90.11.57.50 – E.mail : j.dieu@wanadoo.fr


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0-ap5

A l’assemblée générale

Au repas

 

OUI p NON p

OUI p NON p

 

Noms & Prénoms :

Noms & Prénoms :

 

Merci de mentionner d'éventuelles modifications de vos coordonnées : Tél :  Tél : E. mail :


     
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