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Les chroniques de   Votre Serviteur... mes Seigneurs !

L'Aviation ... hier                                                                            Retour ECHO
Maryse HILSZ.
DELECTATION MOROSE...le Concorde
DELECTATION MOROSE... (Suite)
Le M10, d'Yvan Makhonine à géométrie variable, 1931
René DARBOIS, le "malgré-nous" volant...
Une revue: LE FANA DE L'AVIATION.
Un livre: IL Y A 90 ANS, LOUIS BLÉRIOT ET LE PREMIER SALON DE L'AVIATION .

11 avril 2000                                                    

L'aviation a toujours été un rêve de famille. Avant la guerre, nous ne  rations jamais ces meeting aériens qui avaient lieu à Vincennes  (Imaginez l'affolement si aujourd'hui, on osait organiser pareille  chose !).

Je vois encore, il y a bien longtemps, nous étions à Pontrieux chez ma  grand-mère, ma mère arriver, l'Ouest Eclair à la main, nous disant " Le  Brix et Mesmin sont morts ! " presque comme s'il c'était agi de quelqu'un de la famille. Et des " discutages " de coup à l'école communale les lendemains des  " meetings de Vincennes " ...
Tout le monde alors connaissait les noms de Doret, Détroyat, et bien  d'autres. On applaudissait aux exploits de Drouillet, le "Pilote du  Négus", qui s'était envolé au nez et à la barbe des douaniers, pour convoyer un avion jusqu'en Ethiopie, au moment de l'invasion par les  Italiens ... (Pour l'Ethiopie: Le Négus veut ouvrir une école d'aviation... Gaston Vedel)
Bien plus tard, je me souviens des efforts de Jacques Fage et d'autres  pour garder aux pilotes civils le terrain d'Issy les Moulineaux,  convoité par des bâtisseurs de poubelles à peuple, alors que, comme  disait alors Fage, "Paris est la seule ville au monde qui ait un terrain  d'aviation près d'une station de métro !"
Et la consternation, précisément le jour du mariage du même Fage, quand  mon ex-chef de département de l'ONERA, venu annoncer "Rozanoff vient de  se tuer !"
Alors tout ce qui volait intéressait alors le public, et même le grand public. Aujourd'hui, si les pilotes ne conversent pas en RAP avec les  tours de contrôle, ils n'intéressent plus personne. Sans compter sur la  haine aérophobe de la fonction publique.
On pourrait appliquer à l'aviation ce que l'on disait aussi des motards: " La moto c'est un instrument de liberté dans une population de moutons." On disait aussi: " Les motards sont les descendants des chevaliers, alors que les automobilistes ne sont que les descendants des cochers de fiacre ".
Que pourrait-on dire maintenant des aviateurs, tout au moins dans ce  pays en décomposition qu'est devenue la France ? Le concours est ouvert.
Amicalement,  Votre Serviteur... mes Seigneurs !        Début de page


4 Avril 2000

MARYSE HILSZ.

Olivier de CHAZEAUX. Ed. Claude Lattès. Paris.

On peut se demander à quoi passent leur temps les "Chiennes de garde", ces "Watch Bitches", dont les complices masculins seraient appelés aux USA des "Sons of a Bitch", et qui prétendent défendre la réputation et la mémoire des femmes ... 
Voici plus d'un demi siècle que Maryse Hilsz s'est envolée pour toujours, et c'est seulement maintenant que paraît l'histoire de sa vie. 
Avant la guerre, les "Deux Maryse", Maryse Hilsz et Maryse Bastié faisaient fréquemment la UNE des journaux, à l'occasion de nombreux records et raids à longue distance, et nul n'ignorait alors leurs exploits. 
Votre Serviteur... mes Seigneurs !, alors encore gamin, se souvient encore de Maryse Hilsz, descendant de son gros Bréguet vert grenouille, lors d'un meeting aérien, au milieu d'autres pilotes alors célèbres, et aujourd'hui bien oubliés, comme tout ce qui peut rappeler que la France n'a pas toujours été cette république lamentable. Rappelons qu'à cette époque, aux portes de Paris, au polygone de Vincennes, avait lieu chaque année un "meeting aérien" qui déplaçait des foules entières. 
Il faut dire qu'alors les cocardes Françaises n'avaient pas encore été déshonorées par des politicards prêts à se faire les complices de... . 
Il y a encore quelques Français pour se souvenir ... Jeune modiste née il y a presque un siècle à Levallois Perret, folle d'aviation, comme beaucoup de jeunes gens de cette époque, elle se lança un jour de 1924, en s'inscrivant à un concours de saut en parachute, alors qu'elle n'était encore jamais montée en avion ... 
Ensuite, comme le rappelle son biographe, elle est devenue une vraie princesse de l'air, accumulant records et performances, dans un ciel où la galanterie était plutôt rare ... 
Elle fut alors si célèbre, qu'on a oublié combien elle était fine, jolie et élégante, à force de la voir à la UNE des quotidiens, engoncée dans sa lourde combinaison de vol, et le visage perdu dans son serre-tête. 
On a oublié aussi sa détermination et son courage, elle qui aussi fut résistante pendant la seconde guerre mondiale. 
Lieutenant au GLAM, dans l'armée de l'air, elle disparut en 1945, en faisant ce qu'on appelait alors, un "métier d'homme".
Un grand bravo à l'auteur, député-maire de Levallois-Perret, qui n'a pas ainsi, comme hélas tant d'autres, fait écrire par un quelconque scribouillard un blabla à sa propre gloire politique, mais qui a rendu hommage à une de ces gloires de notre pays que les médias s'efforcent par tous les moyens d'effacer des tablettes de l'histoire. 

Votre Serviteur... mes Seigneurs !                          Début de page
Maryse Hilsz (1901-45), parachutiste d'exhibition, puis pilote.
1933, Maryse Hilsz relie Paris à Tokio en 10 jours.
23 décembre 1937. Marise Hilsz bat le record de vitesse détenu par André Japy en reliant Paris à Saigon en moins de quatre jours.

DELECTATION MOROSE...

Le 25 Juillet, le plus bel avion du monde est tombé... Plus beau que l'ARC EN CIEL de René Couzinet et Mermoz... Plus beau encore que le Lockheed "CONSTELLATION" qui prenait sa retraite au moment même où le CONCORDE prenait son envol. 
Et sur tous les terrains d'aviation du monde, depuis les frères Wright, Blériot et tous les autres, on a dit et répété: "Un bel avion est toujours un bon avion". 
Le chagrin de tous ceux qui comme le Web Scribe ont un jour ou l'autre fait le rêve d'Icare est grand. Et la peine est encore plus grande quand on songe aux 114 victimes de cette chute. 
Que Dieu les aie en sa Sainte Garde. 

Et tous ceux qui, dès les premiers jours ont prédit malheur à ce bel oiseau, de ressortir des fonds de tiroirs leurs critiques et reproches de l'époque. 

Délectation morose des éternelles pleureuses de la démagogie... 

Je vous l'avais bien dit, trop cher, ruineux, la France ne peut plus se permettre une telle dépense... et bla bla bla ... 
Et quand le Concordoff s'écrasa au Bourget, le concert reprit de plus belle... Et quand Boeing jeta l'éponge en abandonnant son projet SST... Les américains renoncent, alors que faisons nous, pauvre petit pays ruiné... 
Ruiné par qui, d'ailleurs ? On nous rabâche "Concorde a coûté 1000 francs à chaque Français". Bon, à peine la moitié du prix d'un abonnement à un quotidien de propagande... le dixième, le centième, le millième de ce que nous coûtent les gaspillages et la gabegie administrative, qui semblent prendre un caractère d'éternité plus qu'inquiétant, eux... 
Bref du blabla, au lieu du simple recueillement de rigueur dans un tel deuil. 

DELECTATION MOROSE... (Suite)

Retour sur les malheurs du plus bel oiseau du monde...

8 Août. Cette fois, c'est bien certain... Nous ne reverrons plus CONCORDE que dans un musée... 
L'acharnement des uns et des autres va sûrement gagner... 
CONCORDE avait trop d'ennemis mesquins, sans courage, qui des années durant ont remaché, recuit leurs rancoeurs... Une petite revue de presse des dernières semaines le montre... Tel Dracula, tous les oiseaux de mauvaise augure sont
ressortis de leur tombe pour, si j'ose cette métaphore, administrer doctement le "Coup de pied de l'âne" si bien dit par notre bon La Fontaine... 
Le seul que l'on n'ait pas vu ressortir, c'est celui que le Président Giscard (1) avait appelé le Turlupin, lequel, après s'être ridiculisé au sujet de Concorde, avait réitéré par ses âneries au sujet du "Tourbillon des ailes d'AIRBUS", avant de sombrer
une bonne fois pour toute dans ses élucubrations sur les ordinateurs... R.I.P. 

Les seuls qui ont pris la défense de Concorde sont évidement ceux qui connaissent quelque chose au problème, et en tête, André TURCAT, ancien Directeur des Essais en Vol, qui fait remarquer qu'il faut aussi interdire les pétroliers après la
catastrophe de l'Erika, les avions Mac Donnel-Douglas (Swissair), les Boeing 747, les TGV, et jusqu'aux parapluies, toujours suscepibles de se retourner (Et aussi de vous empoisonner, s'il s'agit d'un "Parapluie Bulgare"). Les arguments lancés à grandes dégoulinures d'encre d'imprimerie sont aussi affligeants les uns que les autres... 

"L'illusion technologique... L'ivresse de la vitesse, la prouesse technologique à tout prix ne sont plus d'actualité ..." 
Cela tombe bien, partout en France, des archéologues déterrent d'anciennes voies romaines... Le collier d'épaule du cheval étant encore trop dangereux, car cet animal risque de s'emballer, vive le char à boeufs des Ostrogoths, roulant à 2 kilomètres à l'heure... 
"La décadence d'un certain gaullisme motorisé... (sic)" Quoique l'on puisse penser de de Gaulle, il n'avait pas toujours tort ... mais d'ici que l'on fasse le rapprochement avec nos centrales nucléaires qui en plus d'être des oeuvres de de Gaulle, sont aussi un moyen d'indépendance (toute relative, mais tout de même, sacrilège, au temps du mondialisme...)
"La fin d'un gadjet cocardier..." ça y est ! Nous voici victime de "l'orgueil national"... Rappelons que le même de Gaulle a dit "La susceptibilité, c'est l'orgueil des imbéciles... !" 
Les pisse-copie à court d'idées se rabattent même sur les "Micro-Trottoir". On y retouve la "ménagère de moins de 50 ans" qui rappelle "le prix du billet... un avion de "riches" ah !" 
Sans doute le fille de la mégère (de plus de 50 ans, celle-là !) que j'entendis peu après la fin de la guerre, sur un quai de métro: "Pourquoi qu'y gn'a des premières et des secondes... Y z'ont qu'à aller en troisième comme tout-le-monde..." 
Visiblement une de ces matrones, qui en sortant du boulot, tiennent leur trousseau de clés à la main, pour rayer les carrosseries des voitures rangées le long du trottoir... Tout à fait à sa place sur le trottoir, la dame en question ! 
Toutefois, preuve que le Parisien occupé est un journal honnête, sur les cinq personne interrogées, quatre d'entre elles n'ont que des mots de regrets pour le bel avion... 
Quant au ministre et aux politiques, ils se réfugient derrière les circonlocutions de la langue de bois, évidemment: "Il voudrait, dit-il, un successeur au Concorde (sic)"... Ce qui nous remet à un lointain avenir, si lointain qu'on n'en parlera bientôt plus... CQFD 
Et le coût de Concorde ? Certains, avec des mines effarouchées, parlent de plus de Mille Francs par Français... On aimerait savoir combien tous les Présidents de Républiques à Bananes, à cacahouettes, à noix de coco, à "rideau de bambou", et autres, ont coûté à chaque français... pour ne citer que ce genre de gabegie... ! 
Et cetera . . . . .
(1)l'auteur a-t-il voulu dire JJSS, Jean-Jacques Servan-Schreiber.
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Le 8 Août 2000. 

GEOMETRIE VARIABLE... VOUS AVEZ DIT GEOMETRIE VARIABLE ?

Vendredi prochain, anniversaire du premier vol du premier avion à "Géométrie variable". 
Le 11 Août 1931, au Bourget, le pilote Gaston Durmont faisait effectuer son premier "roulage au sol", puis son premier vol à l'avion M10, imaginé par Yvan Makhonine. Qu'avait donc de particulier cet avion ? 
Pour améliorer les performances au décollage, Yvan Makhonine avait eu l'idée d'augmenter la surface alaire de son prototype, en augmentant l'envergure en faisant "coulisser" deux sections d'aile symétriques. l'envergure passait ainsi de 13 mètres à 21, et la surface portante de 19 à 33 mètres carrés. Il espérait ainsi obtenir une faible vitesse de décollage et une vitesse de croisière élevée. 
Malheureusement, les lois de l'aérodynamique étaient encore mal connues, et les résultats ne furent pas à la hauteur des espérances. L'extension des ailes provoquaient une augmentation importante de ce que l'on appelle "l'allongement de l'aile" (rapport de l'envergure sur la profondeur de l'aile), qui passait de moins de 9 à près de 14. On sait maintenant que cette valeur de l'allongement a une influence directe sur les performances d'une aile, et la surprise fut grande
de constater que l'avion volait mieux et plus vite ailes étendues que rétractées. Makhonine poursuivit ses travaux jusqu'en 1947, année où son dernier prototype s'écrasa à Toussus le Noble.
Auteur de nombreux brevets intéressant l'aéronautique, Yvan Makhonine décéda le 11 Juin 1973, à son domicile 11 Rue Brémontier à Paris, laissant le souvenir d'un homme ingénieux et enthousiaste, comme presque tous les pionniers de l'aviation. 
Cela prouve que "Géométrie Variable" et "Progrès" ne sont pas toujours compatibles...    Début de page
An early variable geometry aircraft, built in France in 1931. The wings were of telescopic construction: the outer wing panels could be retracted into the inboard panels.

René DARBOIS, le "malgré-nous" volant...

Le 1er Août 2000. Un petit problème nous a empêché de rappeler cet anniversaire dans notre numéro précédent: le 25 Juillet 1944, un chasseur allemand, un Messerschmitt 109 G-6, se posait sur le petit aérodrome de Santa Maria, en Italie. 
A la surprise du Caporal Davies qui avait guidé l'atterrissage de cet avion apparemment ennemi, le pilote s'adressa à lui en français... Il s'appelait René Darbois, il était lorrain, né à Metz, le 23 Octobre 1923, et l'Alsace et la Moselle ayant été annexées en 1940, il dut, pour éviter l'envoi sur le front russe, s'engager dans la Luftwaffe. Après un long entraînement, il fut affecté le 26 Juin 1944 à la base de Maniago en Italie du nord, comme pilote de chasse. Le 25 juillet, avec 15 autres jeunes pilotes, il reçut l'ordre de faire mouvement vers l'aérodrome de Ghédi, pour être intégré à l'escadrille I/JG 77.
C'est au cours de ce vol, qu'il réussit à fausser compagnie à son instructeur et chef d'escadrille, se dirigeant vers Venise puis Trévise, puis vers Naples, pour être sûr de rejoindre la partie de l'Italie déjà libérée. A court de carburant, et voyant le petit terrain de Santa Maria au nord de Naples, il se posa auprès de petits Piper "CUB" d'observation américains. Après divers interrogatoires, il fut finalement "blanchi", puis envoyé, pour éviter à sa famille, restée en Alsace, le risque de représailles, sous le nom d'emprunt de Guyot, à Meknès, puis enfin, affecté au GC 1/3 Corse, avec lequel, pilotant cette fois un Spitfire V, il accomplit en 1945 plusieurs missions de guerre sur l'Allemagne... ! 
Plus tard, en 1954 il combattit en Indochine, comme pilote d'hélicoptère, ramenant, entre autres missions, 185 blessés pendant l'évacuation de Dien Bien Fou. 
Il mourut, épuisé, à Etampes, le 14 février 1955. L'avion à bord duquel il s'était évadé, fut transporté aux Etats- Unis, mais faute de documents, cet avion resta plus de 40 ans anonyme, et cet épisode de la WW II resta inconnu jusqu'en 1988. Depuis, ce Messerschmitt 109, avec son histoire, est exposé à Washington, au Musée de l'Air du Smithsonian Institute, sur le Mall. 
Si l'histoire de René Darbois est restée inconnue en France, elle figure en bonne place aux Etats-Unis, un pays qui, lui, n'a pas honte des gloires de son passé... ! 
Je ne cite personne, suivez mon regard ... ! 
NDLR: Toute l'histoire de René Darbois et de son Messerschmitt est publiée dans LE FANA DE L'AVIATION No 369 Août 2000, une revue qui, elle non plus, n'a pas honte de notre passé. 
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UNE REVUE: LE FANA DE L'AVIATION.

Cette revue, qui existe depuis maintenant plus de 30 ans, constitue une véritable mine d'or pour tous les lecteurs désireux de tout connaître sur l'histoire de l'aviation, et de l'aéronautique mondiale. 
Depuis quelques années, Le FANA découvre sans cesse de nouveaux documents, et les publie. En particulier, l'histoire de l'Aviation Française recèle encore bien des faits inconnus du grand public, soit parce qu'ils n'ont pas été jugés importants, soit parce que même après des décennies, l'expression de la vérité gène encore ... ! 
Voici quelques dossiers qui ont été évoqués par Le FANA, non pas en quelques lignes, mais dans le détail... 

Le Bombardier AMIOT 140 et ses successeurs
Dépassé en 1933, périmé en 1935, mais construit en série de 1934 à 1938, lancé en 1940 contre la LuftWaffe, sacrifié jusqu'au 15 Mai 1940 dans des missions désespérées contre des avions trois fois plus rapides... ! 
Rappelons que la Société Amiot avait entre temps construit un avion moderne et performant, le 350, mais il fut envoyé au combat sans même avoir reçu son viseur de bombardement, ni quelques autres équipements qui ne parurent pas indispensables aux politiques... ! Merci, Monsieur Pierre Cot... ! 
Numéros 330 à 332. 
Premiers essais de ravitaillement en vol entre deux Bréguet 19, au 34ème Régiment d'Aviation du Bourget, en 1923. (Numéro 322, d'après L'Aérophile de Décembre 1923.) 
Et pas par l'US Air Force au Viet Nam ... ! 
Comment l'hélicopère de combat est né en France dès 1954. Et bien avant les "exploits" lamentables de l'APACHE en Serbie. (Nos 315 et 316) 
Le F 117, l'avion que les Serbes ont abattu parce qu'ils n'avaient pas vu qu'il était invisible... ! 
Premières photos et infos en Juin 1990 (No 247) et dossier de mai à Août 1999 (Nos 354 à 357) 
Le grand gaspillage des T 3 en 1936, année de sinistre mémoire... ! 
En 1936, l'Armée de terre initie un programme de bimoteurs triplaces de "travail" aux fonctions mal définies. Beaucoup de projets coûteux, quelques prototypes non moins coûteux. Tout ça pour rien, sinon le plaisir de redécouvrir de "drôles d'oiseaux" qui ressemblaient à des cages à serin. Nos 353 & 354 Avril-Mai 1999. 
MADAGASCAR 1947-1948. (Nos 340 à 344 Mars-Juillet 1998) l Au moment où éclate la rébellion d'une partie de la population Malgache. Ce conflit n'eut pas les honneurs de la Une, et aujourd'hui encore rien n'a été écrit sur ces combats où les politiques envoyèrent une fois de plus les militaires au casse-pipe sans aucun moyen... ! l L'aviation, par suite du manque de communications terrestres, joua un rôle majeur, avec des moyens désuets, et insuffisants, comme d'habitude... ! 
Pourquoi Louis Blériot a traversé la Manche en Juillet 1909? (Juillet-Août 1999. Nos 356 & 357) 
Comment Louis Blériot a traversé la Manche en Juillet 1909 ? (Juillet 2000. No 368) 
PICKLE ! PICKLE ! Heure par heure, une journée "ordinaire" de l'US Air Force au dessus du Viet Nam, le 10 MAI 1972. (Depuis Novembre 1999. Nos 361 à 368 et à suivre... ! 
Le rapport, datant de décembre 1938 et jamais publié de Monsieur DROUIN, fonctionnaire du Service de Fabrication de l'Aéronautique (SFAé) relatant une inspection aux USA, à l'occasion de l'achat de 100 chasseurs Curtiss P-36. On y voit tout l'étonnement d'un fonctionnaire découvrant les méthodes de productions aéronautiques américaines, déjà en 1938...  Monsieur Drouin découvre que le salaire moyen d'un ouvrier de l'aéronautique y est de 4 810 francs, contre 2.080 pour un Français...  Que le temps total de fabrication de l'avion de chasse Curtiss est de 4 à 5000 heures, contre les 9000 à 10500 heures nécessaires à la production d'un Morane MS 406.
Et Monsieur Drouin, éberlué, conclut:  Nous sommes convaincus qu'il y a certainement beaucoup d'enseignements à tirer de l'examen des productions générales des Etats Unis autres que celles de l'aéronautique, parce que les méthodes industrielles utilisées proviennent en majeure partie de la puissante source inspirative et de formation que constitue, en particulier, l'industrie automobile et toutes celles qui l'alimentent.
Et cela, moins d'un an avant que les résidus du Front Popu ne déclarent une guerre perdue d'avance par leurs "bons soins"... ! 
L'HONNEUR DES VAINCUS.(Numéro Spécial 7 Décembre 1997) 
Comment l'incompétence et l'incohérence de la politique entre les deux guerres, ont amenené notre Armée de l'Air à une défaite, malgré le courage et l'abnégation de ses membres ? 
Pertes et victoires aériennes, pendant la "Drôle de Guerre", et pendant les 60 jours qui ébranlèrent l'Occident. Mythes et réalités. Les comptes qui ne furent jamais publiés... ! 
Certes, des esprits chagrins pourront reprocher à cette revue de publier des événements tristes et dramatiques, mais l'Histoire n'est-elle pas faite, hélas, d'une suite d'erreurs et parfois de crapuleries, que seuls les complices ou les "héritiers" voudront garder sous le boisseau. 

Editeur: Le Fana de l'Aviation. Espace Clichy. Immeuble VEGA. 30 Rue Mozart. 92587 Clichy Cedex. 
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UN LIVRE: IL Y A 90 ANS, LOUIS BLÉRIOT ET LE PREMIER SALON DE L'AVIATION ... 

En 1909, le 25 Juillet, Louis Blériot traverse la Manche, quelques années à peine après les premiers vols des frères WRIGHT ... 
La même année, le 28 Septembre, inauguration du premier Salon de l'Aviation, au Grand Palais, à Paris. 
En 1927, Louis Blériot et Edouard Ramond publient aux Editions de France LA GLOIRE DES AILES.
Il faudrait bien de la chance aujourd'hui pour trouver ce livre, même à la foire aux livres de la Rue Brancion. 
Heureusement, dans une revue qui depuis plus de trente ans paraît fidèlement chaque mois, LE FANA DE L'AVIATION, Michel Bénichou publie depuis Juillet dernier un long article: "Pourquoi Louis Blériot a traversé la Manche en 1909", précédé dans le numéro de Juin par un autre article consacré au
Salon de l'Aviation de 1909.
90 ans déjà ... ! Et la même revue publie depuis le mois de mai, un passionnant article sur le F-117, l'Avion dont les Serbes n'avaient pas vu qu'il était INVISIBLE ... 
En 90 ans, l'aviation est passée d'une traversée de la Manche à 60 kilomètres à l'heure, à des avions que l'on ne voit pas arriver avant de recevoir leurs bombes ... 
Est-ce réellement un progrès ? A vous d'en juger ... 
Du Blériot XI au F-117 "Furtif" ... LE FANA DE L'AVIATION vous dit tout !     Début de page

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