mis
à
jour / updated
:
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• Débroussailler n'est pas tout couper,
• Un arbre de grande taille , à condition d'être
élagué et à bonne
distance d'autres sujets, peut très bien
être
conservé. Il convient de
faire de cette mesure de sécurité un
réflexe.
Le
débroussaillement, un problème de
sécurité (1)
les Maires du
département sont
chargés de l'exécution du
présent
arrêté...
"
Souhaitons que ces
textes soient appliqués"
Règlement
permanent
de
l'emploi
du
feu
dans la
département du Var. (5 avril
2004)
Liens
Les
Issambres,
c'est une forêt dans laquelle s'est
créée une zone urbanisée. Si le
débroussaillement n'est pas fait et
entretenu la
forêt reprend ses droits.
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Article 2 : Le Secrétaire Général de la Préfecture de Var, le Sous-préfet de Draguignan, le Sous- préfet de Brignoles, les Maires du département, le Directeur départemental de l'agriculture et de la forêt sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera inséré au Recueil des Actes Administratifs de la préfecture de Var et affiché dans toutes les communes du département.
A R R E T E
Article 1 : Les
dispositions du présent arrêté sont
applicables sur
le territoire de toutes
les communes du Var :
dans les bois, forêts, plantations, reboisements,
landes, maquis et garrigues,
ainsi que sur tous les terrains qui sont situés
à moins
de 200 mètres
de ces formations, y compris les voies qui les traversent,
l'ensemble
étant
défini par l’arrêté préfectoral du 5
avril
2004 sur la base cartographique
I.G.N. au 1/25 000.
Article 2 : Pour
l'application du présent arrêté, il convient
de
définir par :
- Arbustes : tous les végétaux ligneux de
moins
de 3 m de haut
- Arbres : tous les végétaux ligneux de
plus de 3
m de haut
- Houppiers : l'ensemble des branchages et feuillages
d'un
arbre ou d'un
arbuste
- Bouquet : ensemble d'arbres ou d'arbustes dont les
houppiers
sont
jointifs
- Glacis : zone exempte de végétation
ligneuse
(arbustes, troncs d’arbres)
où la strate herbacée est
maintenue rase.
Toutes les distances mentionnées sont mesurées
à l'horizontale à partir
de la projection verticale au sol des houppiers, la dimension
d'un
bouquet est la plus grande dimension déterminée
par
l'ensemble des houppiers.
Article 3 : En application de l'article L 321-5-3 du code forestier, le débroussaillement a pour objectif de diminuer l'intensité et de limiter la propagation des incendies en garantissant une rupture de la continuité du couvert végétal.
Pour le
département du Var, le
débroussaillement comprend :
- L'éloignement des houppiers des arbres d'au moins
3 m
des constructions et
installations.
- L'éloignement des houppiers de 3 m les uns des autres.
- La suppression des arbustes en sous étage des arbres
maintenus.
- L'élagage des arbres maintenus sur les 2/3
de
leur hauteur jusqu'à une
hauteur minimale de 2,5 m pour les
sujets de plus de 4 m.
- Une dimension maximale de 10 m pour les bouquets
d'arbres
et de 3 m
pour les
bouquets d'arbustes.
- La coupe rase de la végétation herbacée
et
ligneuse basse.
- Le ratissage et l'élimination de la litière et
des
feuilles dans la zone des
20 m autour des constructions et
installations.
- L’élimination des arbres morts et branches
mortes,
ainsi que les rémanents
de coupe et de débroussaillement.
- Les haies non séparatives, assimilées
à
des bouquets, doivent être
distantes d'au moins 3 m des constructions,
installations et
des autres ligneux
et d'une longueur de 10 m maximum d'un seul tenant.
- Les haies séparatives, d'une hauteur et d'une
épaisseur maximales de
2 m
doivent être, si possible, distantes d'au moins 3 m des
constructions et
installations.
- Les voies d’accès doivent être
dégagées de toute végétation sur une
hauteur de 4 m à l’aplomb de la
plate-forme et sur la totalité de la plate-forme de
manière à obtenir un
gabarit de passage de 4 m minimum.
- L'éloignement des houppiers de 3 m les uns des
autres.
Promenez-vous
dans les Issambres et observez! On est loin du compte, mais le
débroussaillement a bien commencé. La mairie
répondra à toutes vos questions
et vous aidera à résoudre votre
problème.
La suite pour info.
Article 4 :
Dans les zones définies à l'article
1 du
présent arrêté,
les obligations de débroussaillement et de maintien en
état débroussaillé
sont applicables aux :
a) Abords des constructions, chantiers
travaux
et installations de toute nature
sur une profondeur de 50 m (2)
ainsi qu’aux voies privées y
donnant
accès, sur
une profondeur de 10 m de part et d'autre de la voie
(plate-forme).
b) Terrains situés dans les zones
urbaines délimitées par un plan
d'occupation des sols ou plan local d'urbanisme rendu public ou
approuvé ou un
document d'urbanisme en tenant lieu.
c) Terrains servant d'assiette à l'une des
opérations
régies par les articles
L 311-1, L 315-1 et L 322-2 du code de l'urbanisme (les ZAC, les
lotissements et
les associations foncières urbaines).
d) Terrains mentionnés à l'article L 443-1 du code
de
l'urbanisme (les
campings et caravanings).
e) Terrains situés dans les zones
délimitées et
spécifiquement définies
comme devant être débroussaillées et
maintenues en
état débroussaillé, en
vue de la protection des constructions par un plan de
prévention
des risques
naturels prévisibles établi en application des
articles L
562-1 à L 562-7 du
code de l'environnement.
f) Autoroutes : débroussaillement sur une
largeur de 20
m de part et
d'autre de la plate-forme avec un glacis de
végétation de
2 m. Sur les
tronçons de voie présentant des garanties
particulières (bandes, cunettes ou
bordures antimégots…) ou une configuration susceptible
d'empêcher un départ
de feux, la largeur de 20 m pourra être réduite,
sans
être cependant
inférieure à 5 m, dans le cadre d'un schéma
global
d'aménagement de la voie
agréé après avis de la sous commission feux
de
forêts
h) Routes nationales, départementales et autres voies
ouvertes à la
circulation publique : débroussaillement sur une
largeur de
10 m de part et
d'autre de la plate-forme avec un glacis de
végétation
sur 2 m (des arbres
remarquables peuvent exceptionnellement être
maintenus).Elagage
sur 4 m à l’aplomb
de la plate-forme.
i) Voies désignées au Plan Départemental
de
Défense des Forêts Contre
l'Incendie, après avis de la sous-commission
incendies
de forêts, comme
pouvant jouer un rôle d'ouvrage d'appui : débroussaillement
sur
20
m
de
part
et
d'autre
de la plate-forme à l'aplomb de laquelle aucune
branche ou
feuillage ne devra subsister, un glacis de 2 m sera maintenu
à
l'exception des
arbres remarquables
j) Abords des voies ferrées, dans les zones
définies
à l'article 1,
débroussaillement sur une largeur de 7 m de part et
d'autre de
la voie. Sur des
tronçons présentant des garanties
particulières ou
une configuration
susceptible d'empêcher un départ de feu , la
largeur de 7
m pourra être
réduite sans être cependant inférieure
à 2 m
, dans le cadre d'un schéma
global d'aménagement de la voie agréé
après
avis de la sous commission feux
de forêts
Article
5
:
Sous
les lignes électriques, L'obligation de
débroussaillement
s'applique, dans la
traversée des zones définies à l'article 1,
aux :
- Lignes basse tension à fils nus :
débroussaillement sur 10 m de part
et d'autre de l'emprise de la ligne et 20 m autour des poteaux.
Les
conducteurs
nus devront être supprimés dans un délai de
3 ans
à compter de la parution
du présent arrêté.
Dans le cas des lignes en conducteurs isolés, les
obligations se
limiteront à
l'entretien courant et notamment l'élagage pour
empêcher,
en toute
circonstance, le contact des lignes avec la
végétation
environnante.
- Lignes moyenne et haute tension : élagage et
suppression des arbres
situés à moins de 5 m dans toutes les directions
à
partir des conducteurs
extérieurs de la ligne.
- Les installations électriques fondées au sol,
postes de
transformation
notamment, seront débroussaillées sur une distance
de 5
m.
Les bois de plus de 7 cm de diamètre issus de ces
opérations seront débités
en 1m et dispersés sur place, la disposition en andains
est
interdite .Les
autres rémanents de coupe seront éliminés
ou
broyés.
Article 6 : Dans le cas de zones concernées par plusieurs types d'obligation, c'est l'obligation la plus contraignante qui s'applique.
Article
7
:
Les
propriétaires qui ne procèdent pas aux travaux de
débroussaillement ou de
maintien en état débroussaillé aux abords
des
constructions, chantiers,
travaux et installations de toute nature, ainsi que sur la
totalité de la
surface des terrains situés en zone urbaine, des terrains
situés dans les
zones délimitées et spécifiquement
définies
comme devant être
débroussaillées et maintenues en état
débroussaillé en vue de la protection
des constructions, par un plan de prévention des risques
naturels sont
passibles d'une amende de 4 ème classe (135 €).
Pour les terrains compris dans les lotissements, ZAC, AFU et
terrains
de camping
caravaning, l'infraction relève de l'amende prévue
par
les contraventions de 5
ème classe pouvant aller jusqu'à 1 500 €.
En cas de violation constatée de l'obligation de
débroussailler, le
maire,
ou le cas échéant, le représentant de
l'Etat dans
le département met en
demeure les propriétaires d'exécuter les travaux
dans un
délai qu'il fixe. Si
les intéressés n'exécutent pas les travaux
prescrits dans les délais, la
commune y pourvoit d'office à leur charge,
indépendamment
des poursuites
pénales qui peuvent être exercées.
Article 8 : L’arrêté préfectoral du 5 avril 1990 est abrogé.
Article
9
:
Le
Secrétaire Général de la Préfecture
du Var,
les Sous-Préfets de Draguignan
et Brignoles, le Directeur Départemental de l'Agriculture
et de
la Forêt, le
Directeur Départemental des Services d'Incendie et de
Secours,
le Colonel
commandant du Groupement de Gendarmerie, le Directeur
Départemental de la
Sécurité Publique, le Directeur de l'Agence
Départementale de l'Office
National des Forêts, les Maires, les Gardes Nationaux de
la
Chasse et de la
Faune Sauvage, les Gardes Nationaux du Conseil Supérieur
de la
Pêche sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l'exécution du
présent arrêté qui
sera publié au recueil des actes administratifs et
affiché dans toutes les
communes par les soins des maires.
(1)
Recueil des actes administratifs de la
Préfecture du VAR
No 11 publié le 16 avril 2004 page 13 & 14.
Toulon, le 5 avril 2004 Le Préfet, Signé
Pierre
DARTOUT
(2) Aux
Issambres, partie intégrante de la commune de
Roquebrunes-sur-Argens, cette distance a été
portée à 100 mètres par arrêté
du
Maire.
AMÉLIORATION
DE LA MISE EN
APPLICATION DE LA LÉGISLATION SUR LE
DÉBROUSSAILLEMENT EN FONCTION
DE L’ANALYSE
Règlement permanent de l'emploi du
feu dans
la
département du Var.
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Synthèse de www.eufirestar.org/ data/pdf/340-DEBROUSSAILLEMENT-tome1.pdf
Depuis
leur origine, ces textes
sont peu appliqués
Bien que datant de décembre 2001 ce
texte est d'actualité
Des sondages
réalisés dans des communes de plusieurs
départements ont montré que la proportion de
constructions où le
débroussaillement est à peu près
correctement
réalisé est à peine de
quelques pour cents (hors lotissements denses).
Les raisons sont multiples : méconnaissance (absence d'information), négligence (absence de " peur du gendarme "), coût (dépense récurrente), complexité (obligation d'aller chez le voisin), uniformité (pas de modulation en fonction du risque), incertitude (pas de réelle définition des zones concernées, notamment pas de carte),… |
Dans certains départements,
des opérations " coup-de-poing "
ont parfois été réalisées avec un
relatif
succès : visite par les services
forestiers et d'incendie, envoi d'une lettre
recommandée,… Le
débroussaillement d'office a même quelquefois
été réalisé, mais pose un
certain nombre de difficultés matérielles (avance
budgétaire, pénétration
dans les propriétés,…).
L'objectif de cette étude, confiée par le MATE
Direction
de la Prévention des
Pollutions et des risques / sous-direction de la
prévention des
risques majeurs
à l’Agence MTDA, est d’identifier les conditions
d'application
des nouveaux
textes, à partir d’une analyse rétrospective de
cas
concrets...
(ne pas tenir compte pour l’analyse des changements
apportés
par la
nouvelle loi d'orientation sur la forêt, trop
récente pour
en mesurer les
effets.)
Facteurs de
réussite ou d’échec
Les principaux facteurs de blocage sont :
-la faible sensibilisation des propriétaires au risque
incendie
- le coût que le débroussaillement
représente
- l’obligation d’aller débroussailler chez autrui.
Exemple le VAR (83) POLITIQUE DÉPARTEMENTALE
Information
générale
La plaquette sur le risque incendie et le
débroussaillement " L’été, les arbres ont
peur "
est éditée
tous les ans à environ 20.000 exemplaires. Ces plaquettes
sont
distribuées par
les patrouilles, dans les offices de tourisme, les mairies et
sont
remises aux
particuliers dès qu’il y a un problème de
débroussaillement.
Depuis 2001, cette plaquette précisant notamment les
obligations
en matière de
débroussaillement est adressée avec chaque
autorisation
de défrichement
concernant un projet de construction.
Actions réglementaires
Depuis quelques années, une opération
systématique
a lieu sur trois ans. La
première année, les propriétaires
reçoivent
un avertissement sans frais, la
deuxième année, si le débroussaillement
n’est
toujours pas effectué, ils
reçoivent une mise en demeure et la troisième
année, les propriétaires
reçoivent un PV qu’ils doivent payer par timbre amende.
Cette
opération
systématique, ciblée sur des communes ou parties
de
communes obtient de bons
résultats. En effet, on constate 70% de
débroussaillement
après la première
année et 75% après la deuxième
année.
Au début de l’été et à l’automne,
des
agents de l’ONF, mandatés par
la DDAF, effectuent des campagnes d’information et de
contrôle.
Ainsi ils
vérifient de manière systématique le
débroussaillement, ils distribuent par
la même occasion la plaquette d’information.
Jusqu’en 2000, les contrôles ont eu lieu sur une
quarantaine de
communes et
ont donné lieu à 4400 avertissements et 220
timbres
amende.
Certaines mairies, comme celles de Fréjus, Saint
Raphaël et Le Lavandou,
font des campagnes d’information, des mises en demeure et
parfois des
opérations de débroussaillement d’office. Ces
communes
interviennent auprès
des particuliers pour que le débroussaillement
obligatoire soit
réalisé. Il n’y
a plus beaucoup de communes qui mènent des
opérations de
débroussaillement d’office
car la ligne budgétaire du conseil général
qui
permettait de prendre en
charge le coût des travaux en attendant le recouvrement
auprès du particulier
a été supprimée depuis 1995. Les mairies
n’ont
plus les capacités pour
mener un débroussaillement d’office.
Il y a eu 1 ou 2 cas de contentieux, dont un refus sur le motif
d’environnement.
En projet
Un des projets est de réaliser une
plaquette plus
thématique sur le débroussaillement dans le cadre
de la
politique de
communication de l’État. Il serait intéressant de
travailler sur l’illustration
du concept du débroussaillement notamment en ce qui
concerne la
densité d’arbres
liée au risque de propagation de feux de cimes. Le
traitement
des strates
herbacée et arbustive est mieux intégré par
les
propriétaires.
Débroussaillement spontané
D’après les contrôles systématiques
effectués 50 à 60 % des
propriétaires réalisent spontanément le
débroussaillement de leur
propriété.
Par ailleurs, il existe un certain nombre d’ASL qui sont encore
actives
et
interviennent auprès de leurs colotis pour mettre en
place le
débroussaillement. Un certain nombre d’ASL agissent ainsi
sur la
commune de
Saint-Raphaël.
Estimation des surfaces
débroussaillées et
tendance
Sur une soixantaine de communes étudiées
entièrement ou partiellement, après
l’intervention de la DDAF, le taux de débroussaillement
est de
60%.
Globalement sur le département, 50% des constructions
sont
conformes à la
réglementation.
La tendance est un peu à la baisse. Cela est dû
à
l’explosion des
constructions en milieu boisé qui ne sont pas
débroussaillées.
Problèmes
d’application Il a existé des situations d’échec où le PV d’infraction n’a pas été suivi et a été classé sans suite. Ce fut le cas des communes de Bormes et Sainte Maxime par exemple ce qui a conduit à préférer l’usage du Timbre Amende qui par ailleurs est moins lourd sur le plan de la procédure. La définition du débroussaillement n’est pas bien comprise par les gens. Elle est imprécise et ne définit par les moyens à employer. De plus, les particuliers ont une vue partielle de ce qui est à faire. Ils entendent bien que le débroussaillement exige d’enlever les broussailles donc la strate herbacée. Mais par contre, le débroussaillement au niveau de la strate arborée n’est pas fait et n’est pas compris. Les gens manquent peut-être d’information, ou bien oublient, mais souvent ils ne voient pas l’intérêt d’un tel débroussaillement. La notion du risque incendie s’estompe... Il existe de plus un problème de conceptualisation du débroussaillement. Les gens vont tenir propre un espace assez proche autour de leur maison mais la limite des 50m ![]() |
Facteurs de réussite ou
d’échec
Les principaux facteurs de blocage sont des problèmes de
voisinage lorsque la
limite des 50m (2)
se trouve chez les voisins. Soit les
gens
ne veulent pas aller chez leurs voisins ou bien ceux-ci ne
veulent pas
qu’on
vienne chez eux. Le problème s’intensifie lorsque plus de
deux
rayons de 50m
(2)
se recoupent. Un autre
problème de
blocage est le fait que cette loi s’applique sur la
propriété privée, ce
que certaines personnes n’acceptent pas.
Enfin il existe des problèmes pour la réalisation
du
débroussaillement lors d’une
incapacité physique ou financière car le prix
proposé par les entreprises est
élevé. Pour les problèmes de coûts,
il
serait intéressant que les communes
lancent des appels d’offres pour faire baisser les prix ou bien
en
abaissant
le taux de TVA à 5,5%.
Il semble aussi qu’un facteur bloquant soit le manque
d’information
préalable et de transparence dès la base d’un
projet
immobilier par les
notaires et services d’urbanisme.
La réussite est liée à une importante
information et au passage
systématique des agents. La communication est
très
importante. Il faut
faire une information claire et très ciblée,
qu’une
personne compétente
vienne sur place et indique clairement ce que le particulier
doit
faire. Il
semble qu’il serait intéressant de mettre en place une
action de
communication, réalisée par des professionnels de
la
communication et à une
plus grande échelle que le département.
Un autre facteur de réussite est l’implication de
l’administration lors
des débroussaillements chez autrui en aidant les
particuliers
(coordonnées et
courriers types à envoyer à leurs voisins).
La limite actuelle réside dans l’inadéquation
entre le
nombre de parcelles
à contrôler et le nombre d’agents disponibles.
RAPPORT FINAL
Un sondage
intéressant a été réalisé
auprés
de la population. Les professions sont diverses, sachant que 30%
des personnes
interrogées sont des retraités.
Connaissance de la loi
Pour eux, le débroussaillement permet d’éviter les
incendies et leur
propagation aux habitations principalement. Mais l’aspect de
nettoyage
de la
forêt, " la maintenir propre ", apparaît souvent et,
pour
certains,
est l’unique utilité du débroussaillement.
Pour moitié, ils connaissent très bien la loi. Les
autres
personnes, soit
connaissent la loi mais de manière incomplète,
soit ne
connaissent pas du tout
les obligations réglementaires.
On a pu remarquer que les particuliers confondent parfois le
débroussaillement
obligatoire autour des constructions avec l’entretien des
chemins de
randonnée, dont une association s’occupe sur
Ailhon.
Pour ce qui est de la définition du
débroussaillement,
les personnes
interrogées considèrent qu’il consiste en un
nettoyage du
sol avec
enlèvement des branches et feuilles mortes, des ronces,
des
genêts, des
fougères et des arbres morts ; l’élagage des
arbres n’est
pas oublié.
Perception du risque
... Les particuliers se considèrent dans une zone
à
risque car ils sont
entourés le plus souvent par la forêt, à
quelques
exceptions près.
Éléments d’analyse
L’information concernant le
débroussaillement
passe au moyen des guides verts de la DDAF mis à
disposition en
mairie, des
passages de service forestier (ONF, CRPF). Mais encore 1/3 des
personnes n’a
reçu aucune information (en général des
personnes
récemment installées et
qui n’ont pas eu l’occasion d’aller en mairie). Ce trou dans
l’information
est peut-être du au fait de l’arrêt des passages en
1996.
Le débroussaillement est toujours réalisé
par les
habitants eux-mêmes, sauf
dans des cas particuliers comme le premier
débroussaillement ou
le nettoyage
après la tempête. Ce qui a donc souvent
nécessité l’achat de matériel
(tronçonneuse, débroussailleuse). Dans les autres
cas,
les personnes
interrogées n’ont en général pas de
problème et n’ont reçu aucune aide,
à part celles des enfants.
Opinions recueillies Il est suggéré que "
chacun
respecte la
réglementation ", mais en insistant sur le
caractère "
injuste
" de la loi les obligeant éventuellement à
intervenir sur
la propriété
voisine si la distance des 50m déborde des limites du
terrain.
Il est proposé
de " faire débroussailler les propriétaires dont
les
terrains même non
bâtis sont proches des habitations ". Les personnes
interrogées demandent
également plus d’information, une implication de la
commune plus
importante,
des subventions pour les personnes " ayant des bêtes ".
Enfin,
elles
proposent de recréer les brigades vertes, de motiver les
particuliers et d’embaucher
des jeunes sans travail pour entretenir la forêt,…
CONCLUSION
Facteurs
favorables
-passage régulier des services jusqu’en 2000
(information,
contrôle,
avertissement, PV)
-mise à disposition permanente d’un document
d’information assez
complet
-débroussaillement réalisé de
manière
correcte dans la plupart des cas
Facteurs défavorables
- modification de l’impact de l’équipe depuis 1997 de
par le
changement
des membres de l’équipe
-pas d’action de la commune
Leçon à tirer
- Cet exemple illustre bien les résultats en
profondeur
pouvant être
obtenus par une action durable et concertée des services
de
l’État dans un
département. Elle en montre aussi les limites, en
l’absence de
relais
communal... D’où le projet de formation des
élus....
Mais un problème majeur demeure la
distance des
50 m
(2) :
il y a " incompréhension " de la loi, dans le cas
où il
faut aller
chez le voisin (c’est obligatoire, mais il faut lui demander ;
s’il ne
veut
pas, c’est au propriétaire concerné de faire les
démarches,…)
TOP
Règlement permanent
de l'emploi du feu dans la département du Var.
(n'a pas de valeur juridique, pour cela se rapporter à
l'arrêté
lui-même)
ANNEXE 2 (5 avril 2004)
L'emploi du feu est
réglementé
conformément
aux dispositions suivantes :
Article 1 :
Les dispositions du présent arrêté sont
applicables
sur le territoire de
toutes les communes du Var :
* dans les bois, forêts, plantations, reboisements,
landes,
maquis et garrigues,
* ainsi que sur tous les terrains qui sont situés
à moins
de
200 mètres de ces formations, y compris les voies qui les
traversent...,
Article 2
:
Sont définies 3 périodes :
ROUGE
ORANGE
VERTE
ROUGE
Il est interdit aux
propriétaires et à leurs ayants droit de
faire du feu, 3 cas sauf
(3) :
Période fixe du *1er juin au
30 septembre
*périodes
additionnelles *les
jours
de vent supérieur à 40 km/h en moyenne.
Les périodes additionnelles peuvent
être édictées par arrêté
préfectoral
spécial motivé par des conditions
climatiques
particulières entraînant des risques
élevés, et
les jours de vent supérieur à 40 km/h en moyenne,
vitesse
appréciée
localement (à titre indicatif cette vitesse est
caractérisée par le
balancement des grosses branches et des fils électriques,
ou
lorsque les jeunes
arbres sont agités). Il
est interdit en période rouge, de fumer à
l'intérieur
des bois, forêts, landes, maquis, garrigues,
plantations et reboisements ainsi que sur les voies qui
les traversent.
ORANGE
1er février au
31 mars
Sont soumises à
déclaration
préalable
en mairie :
1. L'INCINERATION DE VEGETAUX COUPES, sous
réserve de respecter
les mesures de sécurité suivantes :
* en absence de vent,
* les foyers ne doivent pas être situés à
l'aplomb
des arbres,
* les tas ne doivent pas dépasser 2 mètres de
diamètre, 1 mètre de hauteur
et doivent être entourés d'une bande de
sécurité débroussaillée et
ratissée
de 5 mètres minimum,
* être surveillée en permanence par des personnes
en
nombre suffisant (au
minimum 2 personnes en cas de foyers multiples)
équipées
de moyens permettant
d'en assurer le contrôle et l'extinction à tout
moment et
ce jusqu'à
refroidissement total,
* procéder en fin d'opération à
l'extinction
totale des foyers uniquement par
noyage,
* s'assurer de l'extinction totale des foyers avant de quitter
les
lieux.
Les déclarations sont à souscrire en mairie 10
jours au
moins avant la date prévue
pour l'opération sur l'imprimé n°1
annexé au
présent arrêté.
2. L'INCINERATION DE PETITS VEGETAUX SUR
PIED
(herbes et
broussailles), aux conditions suivantes :
*être effectuée de jour,
* en absence de vent,
* limiter la surface à incinérer en une seule fois
à 2 000 mètres carrés,
* ceinturer le périmètre de l'opération par
une
bande de sécurité
débroussaillée et ratissée de 5
mètres
minimum,
* être conduite en bandes successives, * être
surveillée en permanence par
des personnes en nombre suffisant (2 personnes à partir
de 100
m2) équipées
de équipées de moyens permettant d'en assurer le
contrôle et l'extinction à
tout moment,
* procéder en fin d'opération à
l'extinction
totale des foyers uniquement par
noyage,
* s'assurer de l'extinction totale des foyers avant de quitter
les
lieux.
Les déclarations sont à souscrire en mairie 10
jours au
moins avant la date
prévue pour l'opération sur l'imprimé
n°1
annexé au présent arrêté
VERTE
couvrant le reste de
l'année. 1er
octobre-31 janvier & 1er avril-31 mai
Les feux sont autorisés sans
formalité
administrative,
mais sous réserve de respecter les mesures de
sécurité suivantes :
* ne procéder à l'opération que si le vent
est
inférieur à 40 km/h en
moyenne,
* ne pas situer les foyers à l'aplomb des arbres,
* ceinturer les emplacements sur lesquels seront allumés
les
foyers d'une bande
de sécurité débroussaillée et
ratissée de 5 mètres minimum,
* surveiller les foyers en permanence par des personnes en
nombre
suffisant, équipées
de moyens permettant d'en assurer le contrôle et
l'extinction
à tout moment,
* procéder en fin d'opération à
l'extinction
totale des foyers uniquement par
noyage. (note webmaster: période
verte sans formalité administrative, période
jaune
avec.)
Article 3 :
Il est interdit :
* Quelle que soit la période, de jeter des
objets en ignition y
compris sur les voies (et sur leurs abords) traversant les
terrains visés à l’article 1.
* en période rouge, de fumer à l'intérieur
des
bois, forêts,
plantations, reboisements, landes, maquis et garrigues ainsi
que sur les voies qui les traversent.
Article 4 :
Sous réserve des dispositions de l’article L 321-12, il
est
interdit en tout
temps et en toute circonstance, au public, (personnes
autres que les propriétaires ou leurs ayants droit ) de
porter
ou d'allumer du
feu sur les terrains visés à l'article 1.
....
Article 13 :
Les arrêtés préfectoraux des 7
mars
1989, 27 avril 1993 et 1
avril 1997 relatifs à l’emploi du feu dans le
département
sont abrogés.
Recueil des actes administratifs de la
Préfecture du VAR
No 11 publié le 16 avril 2004 page 6 & ...
Toulon, le 5 avril 2004 Le Préfet, Signé
Pierre
DARTOUT
TOP
(3)
En période ROUGE : Il
est interdit aux propriétaires et à leurs ayants
droit de
faire du feu, sauf
cas suivants :
FEUX DESTINES A LA CUISSON et FEUX D'ARTIFICES :
Des autorisations peuvent être accordées par les
Maires
pour leur
réalisation, sous réserve de :
* ne procéder à
l'opération que sur un terrain
débroussaillé
conformément à la
réglementation en vigueur,
* ne pas situer les
foyers ou les mises à feu à l'aplomb des
arbres
* ne procéder à
l'opération qu'en absence de vent,
* ceinturer
l'emplacement sur lequel sera allumé le foyer ou
effectuée la mise à feu
d'une bande de sécurité
débroussaillée et
ratissée de 5 mètres minimum,
* surveiller le foyer
ou la mise à feu en permanence par des personnes en
nombre
suffisant équipées
de moyens permettant d'en assurer le contrôle
et l'extinction à tout moment,
* procéder en fin
d'opération à l'extinction totale du foyer
uniquement par
noyage
* s'assurer de
l'extinction totale du foyer avant de quitter les lieux.
Si la mise en place d'un dispositif
de sécurité complémentaire est
jugée
nécessaire par le maire, la charge en
incombera au demandeur. Les
demandes sont à souscrire en mairie 10 jours au moins
avant la
date prévue
pour l'opération sur l'imprimé n°2
annexé
au présent arrêté.
L’autorisation au titre du présent article ne
dispense pas du respect de la réglementation
spécifique
en
matière
d’utilisation de dispositifs pyrotechniques.
Sans
sylviculture, les jeunes peuplements
forestiers résineux deviennent de
véritables
poudrières. Combattre la broussaille ne suffit pas à éviter des feux catastrophiques. Il convient aussi d'espacer les arbres, ce qui est également rémanents? Sécurité des communes Sur le débroussaillement |