Octobre 2002. Plusieurs d’entre-vous ayant été émus et inquiets à la suite de deux récents drames survenus en mer, cela m’a conduit à avancer la date de la publication de ma chronique bimestrielle pour répondre aux questions posées. Jean Belotti
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Sûreté: L’attentat contre le pétrolier
français LIMBURG Sécurité: Le naufrage du JOOLA Autres catastrophes maritimes Le naufrage du Titanic - Le naufrage de l’Amoco Cadiz - L’accident de l’Exxon Valdez - L’incident du Sea Empress - Le naufrage de l’Erika La lettre de Jean Belotti |
DRAMES EN MER
À quelques jours d’intervalle, deux drames en mer ont ramené en surface les préoccupations relatives à la sûreté et à la sécurité. En pensant aux milliers de victimes et en compatissant à la douleur de dizaines de milliers de familles, le devoir de mémoire impose d’aborder le sujet.
En effet, les problèmes posés étant de même nature que ceux relatifs au transport aérien, les projecteurs seront donc braqués sur ces drames survenus en mer, en vue de mieux en connaître les causes et les conclusions à en tirer, ceci dans l’intérêt de tous les modes de transport.
* Sûreté: L’attentat contre le pétrolier
français LIMBURG
Le dimanche 6 octobre, le super-pétrolier français
Limburg - quasiment neuf - préparait son entrée dans le port
d'Ash-Shihr (à une trentaine de kilomètres d'Al-Moukalla, chef-lieu
de la province de Hadramaout), lorsqu’une très forte explosion, suivie
d’un énorme incendie, endommagea le navire.
Transportant 400.000 barils de pétrole brut saoudien,
le navire se trouvait à environ 25 kilomètres au large des
côtes yéménites, région dans laquelle transite,
chaque jour, un tiers du trafic mondial d'hydrocarbures.
L’hypothèse selon laquelle l’explosion serait due
à un attentat terroristes se confirme car:
- des débris d'une embarcation hostile et des résidus
d’explosifs ont été retrouvés dans le pétrolier,
- la brèche pratiqué, d’environ 8 mètres,
s’ouvre vers vers l’intérieur de la coque et se situe au niveau de
la ligne de flottaison,
- un membre de l'équipage a déclaré
avoir vu une sorte de bateau de pêche s'approcher à vive allure
du pétrolier, quelques instants avant l'explosion,
- le mécanicien en chef, présent dans la
salle des machines, a eu l’impression que le pétrolier avait heurté
quelque chose,
- l’armée islamique d'Aden-Abyane aurait même
revendiqué l’attentat en précisant cependant que "la frappe
était en fait dirigée contre une frégate américaine
qui se trouvait à proximité du pétrolier français".
Le Yémen est-il un havre du terrorisme ? Réponse:
Il y a deux ans, un attentat au canot suicide avait déjà endommagé
un bâtiment lance-missiles ultra-moderne de l'US Navy dans le port
d'Aden, faisant 18 morts. Depuis les attentats du 11 septembre, de nombreux
Yéménites ont été mis en cause à travers
le monde pour leurs liens avec le réseau Al Qaida d'Oussama ben Laden.
Que retenir de cet attentat ? Abandonnant les avions, la
cible des terroristes deviendrait-elle les navires ? Il est vrai qu’en utilisant
les avions comme support de leurs actes, ils ont réussi de nombreux
"coups", dont l’apothéose fût celui du 11 septembre 2001. Ce
dernier résultat étant suffisamment démonstratif pour
s’en contenter - à tout le moins à court terme - il contribue
probablement à rechercher d’autres secteurs d’intervention que celui
de l’aérien, de plus en plus surveillé.
Il convient d’ajouter un élément essentiel
dans l’abandon de l’aérien pour le maritime, celui du renforcement
des portes donnant accès au poste de pilotage. Comme je l’ai indiqué
dans ma précédente chronique, il s’agit de la plus importante
décision qui ait été prise dans le sens de l’amélioration
de la sûreté. En effet, les terroristes ne pouvant plus avoir
accès au poste de pilotage, il ne leur sera plus possible d’envisager
un attentat du type de celui du 11 septembre 2001, ou même une capture
illicite d'aéronef pour se rendre vers un autre aéroport que
celui de destination. Ne pouvant plus accéder au cockpit, il ne pouvait
en résulter, automatiquement, qu’un manque d’attrait de l’avion pour
ce type d’attentat.
Or, il apparaît que les navires (de par leur taille, leur lenteur de déplacement, la densité du trafic maritime, les immenses surfaces à surveiller) sont, en fait, encore plus vulnérables que les avions de ligne. Quant aux mesures de sûreté - donc de contrôle du trafic environnant sur toutes les mers concernées - de toute évidence, elles seront longues à définir et à mettre en oeuvre, extrêmement coûteuses et in fine, d’une efficacité insuffisante eu égard aux nombreux moyens d’interventions contre des navires, la menace pouvant être sous-marine, marine ou aérienne. TOP
* Sécurité: Le naufrage du JOOLA
(a)
Le 26 septembre, reliant Ziguinchor, principale ville de
la Casamance - région sud du Sénégal - à Dakar,
le Joola se trouvait alors, de nuit, à quelques kilomètres
au large de la Gambie (b). C’est alors que - la mer étant agitée
par une tempête - le ferry a chaviré, en se retournant complètement,
enfermant ainsi dans ses cabines des milliers de passagers, incapables de
s’échapper. Instantanément, cela remet en mémoire le
film retraçant la même situation désespérée
survenue au Posséidon (c).
Les premiers constats parvenus faisaient état de
63 passagers qui auraient survécu, sur un total de 796 qui se trouvaient
à bord.
En attendant le résultat de l'enquête sur
le naufrage (concernant les éléments techniques sur le bateau,
les réparations faites, les conditions d'embarquement des passagers,
ce qui est arrivé en mer), il a déjà été
constaté un cumul de fautes, lesquelles - ajoutées à
une tempête - auraient provoqué la catastrophe. Il s’agit, par
exemple, d’une surcharge du navire, à bord duquel auraient embarqué
des gens sans billet; le navire avait un tirant d'eau trop faible; il était
trop haut, trop lent; etc....
Depuis, il a été précisé que
la capacité théorique du ferry était, en fait, de 550
passagers, ce qui représenterait donc un surnombre de 246 passagers!
Mais il y a plus grave ! L’information selon laquelle il y avait officiellement
à son bord 1.034 personnes (d) conduit à une surnombre de 484
passagers.... sans compter ceux qui ont embarqué "sans billet". No
comment !
Seuls 487 corps auraient été retrouvés (e), les autres étant toujours portées disparus, prisonniers,
pour la plupart, de l'épave du navire.
L’ampleur du drame a conduit à des funérailles
nationales et un mémorial aux disparus du Joola sera construit. TOP
* Autres catastrophes maritimes
= > Le naufrage du Titanic.
La première
catastrophe qui vient à l’esprit, en référence au nombre
des victimes, est celle du Titanic, avec ses 1.523 morts. Pour la petite
histoire, cette catastrophe avait été imaginée en 1898,
par un écrivain (Morgan Robertson) dans son roman intitulé
"Futility". Il y racontait l’histoire d’un paquebot de 250 mètres de
long, propulsé par 3 hélices, possédant de nombreux
compartiments étanches et ayant une vitesse de croisière de
plus de 20 noeuds. Dans ce livre, le paquebot coule en heurtant un iceberg
par tribord dans l’Atlantique Nord, vers minuit, par une nuit d’avril. Il
en résulte d’énormes pertes humaines, car il n’avait pas assez
de canots. Le paquebot s’appelait le "Titan".
Treize ans après ce roman, le "Titanic" était
lancé le 31 mai 1911. Le 10 avril 1912, les premiers passagers embarquèrent
à Southampton. Certains devaient embarquer sur d'autres navires mais
à cause d'une grève de mineurs, il n'y avait plus assez de
charbon pour ravitailler tous les bateaux. On transféra donc le charbon
des autres navires sur le Titanic, et tandis que certains de leurs passagers
préféraient retarder leur départ, d'autres plus pressés
choisirent de monter à bord du Titanic.
À midi, le Titanic commença à s'éloigner
des quais de la White Star. Un incident faillit, dès le début,
compromettre le départ du paquebot. Alors que le Titanic naviguait
à environ 6 noeuds à travers le port, le remous causé
par les gigantesques hélices du paquebot fit rompre les amarres du
vapeur New York, qui commença à dériver. Il faillit
entrer en collision avec le Titanic, mais il fut rattrapé juste à
temps. Le Titanic prit ensuite la route de Cherbourg, où les navettes
Nomadic et Traffic acheminèrent des passagers supplémentaires
à bord. Au même moment, un incendie ravageait la salle de chaudières
numéro 5, où 10 hommes luttaient pour maîtriser l'incendie,
ce qui prit 24 heures. Le lendemain, après une dernière escale
à Queenstown, en Irlande, le Titanic prit le large en direction de
New York avec 2.200 personnes à bord, dont 1.335 passagers.
Indépendamment de ces facteurs contributifs en amont
de l’accident, l’enquête révéla un certain nombre d’anomalies:
- Les opérateurs radio reçurent, du vendredi
12 au dimanche 14, de nombreux messages d'autres navires naviguant à
proximité et signalant la présence d'icebergs. Les premiers
furent transmis au capitaine Smith. Mais, au fur et à mesure, les
messages personnels des passagers devenant si nombreux à envoyer,
les avis de présence d'icebergs ne furent plus transmis à la
passerelle, le Capitaine ayant donné consigne aux opérateurs
radio de donner priorité aux messages des passagers désireux
d’essayer ce nouveau mode de communication.
- Les analyses ont montré que l'acier utilisé
pour la construction du Titanic était de mauvaise qualité et
contenait plein d'impuretés. Le froid de l'océan fragilisait
encore plus cet acier, le rendant particulièrement cassant. Rien d'étonnant
donc à ce que celui-ci cède sous la pression de l'iceberg.
- Le Titanic, avec ses 20 canots, avait de la place pour
1.200 personnes. Il manquait donc près de 1.000 places. Comme si cela
ne suffisait pas, le premier canot (le numéro 7) partit avec seulement
28 personnes à bord au lieu de 65. Le suivant, le numéro 5,
partit à moitié plein seulement, et le canot d'urgence numéro
1 partit avec 12 personnes.
- À environ 15 miles de là, le paquebot Californian
s'était arrêté pour la nuit à cause des icebergs.
Les officiers déclarèrent avoir vu des fusées étranges
lancées par un navire, mais comme la couleur habituelle des fusées
de détresse est le rouge, celles lancées par le Titanic étaient
blanches, ce qui ne retint pas leur attention. Cause aggravante du nombre
de victimes par noyade: le Californian avait éteint sa radio pour
la nuit et n'entendit donc pas les appels de détresse du Titanic.
(f)
- Reproche fut fait au représentant de la compagnie
d'avoir forcé le capitaine du Titanic à augmenter sa vitesse,
afin d'arriver le plus vite possible à New York et d'espérer,
ainsi, remporter le ruban bleu, distinction récompensant le transatlantique
le plus rapide qui, jusque là, était détenue par la
compagnie Cunard.
=> Le naufrage de l’Amoco Cadiz
Le 16 mars 1978 ce monstre pétrolier Amoco Cadiz,
après avoir talonné sur les roches, s’est cassé en deux. Progressivement
la partie arrière s'est enfoncée et quelques mois plus tard
le bulbe a disparu. Il contenait 121.000 tonnes de pétrole brut léger
d'Iran et 98.000 tonnes de pétrole brut léger d'Arabie. Total:
220.000 tonnes, dont 65.000 allèrent polluer la côte.
Le nettoyage utilisa 1.000 engins divers: pelleteuses,
camions citernes, engins de travaux public. On ramassa 185.000 tonnes de
produits mazoutés enlevés parfois avec des engins, mais aussi
à la pelle et au seau. On vit même, au début du nettoyage,
des militaires ramasser le pétrole à la louche entre les rochers
et le mettre dans des sacs en plastique.
Vingt quatre ans après cette tragédie, l’Amoco-Cadiz
fait référence parmi les catastrophes maritimes. C’était
la première fois qu’un tel mastodonte vomissait ses 220.000 tonnes
de jus noir, à quelques brasses d’une côte habitée. Et
puis, pour la première fois, un tel naufrage mettait en cause une
multinationale pétrolière laquelle, après un procès
marathon, fût condamnée à rembourser les dommages causés.
=> L’accident de l’Exxon Valdez (1988 au Canada)
L’accident de l’Exxon Valdez est considéré
comme l’une des plus graves catastrophes de contamination de l’environnement.
=> L’incident du Sea Empress (février
1996 au Pays de Galles)
L’incident a provoqué une flaque d'huile, de loin
la plus grande dans la région, impliquant le dégagement de
l'ordre de 70.000 tonnes de pétrole brut.
=> Le naufrage de l’Erika (12 septembre 1999)
Pris dans la tempête, ce pétrolier maltais
s'est brisé en deux, au sud-ouest de Penmarc'h (Finistère).
Les épaves du pétrolier, en sombrant par 120 m de fond,
ont lâché plus de 10.000 tonnes de fioul. Après
plusieurs jours de dérive, les nappes ont souillé le littoral,
du Sud-Finistère à la Charente-Maritime.
Les éléments d’information déjà
recueillis montrent que la catastrophe aurait pu être évitée.
Le 19 décembre 2000, le Bureau Enquêtes Accident-Mer
a rendu public son rapport définitif sur cette catastrophe. On relève:
Faiblesse structurelle, corrosion avancée, entretien réduit
aux apparences. Facteur le plus déterminant : la corrosion. Avec des
épaisseurs de tôle jusqu'à deux fois inférieures
à la normale, le navire était dans un état de délabrement
que seule la peinture parvenait encore à cacher. Et une conclusion
sans appel: L'état du navire et sa dégradation rapide dans
les dernières heures ont été tels que rien ne permettait
d'éviter la catastrophe. Si le bateau avait été
conforme aux descriptions qui en étaient faites dans le dossier RINA,
et ce, quelles que soient les contraintes qui aient pu peser sur lui, l'Erika
ne se serait jamais brisé en deux. En clair, le suivi effectué
par la société de classification italienne était notoirement
insuffisant, car se limitant à des visites superficielles du navire.
=> Autres incidents en mer
La consultation des incidents survenus en mer montre qu’ils
sont nombreux (g) et que plusieurs naufrages de bateaux transportant des
immigrés sont à déplorer.
— *** ---
Finalement, constat doit être fait que les risques en mer (collision, échouage, naufrage) sont nombreux.
Tout dernièrement, à la télévision,
j’ai vu un intéressant reportage montrant un navire russe dont le
Commandant refusait le débarquement de la marchandise, tant que l’équipage
(sans salaire depuis 6 mois) ne serait pas payé. Après de longues
discussions avec un intermédiaire et non pas avec l’armateur, resté
inconnu, le déchargement fut effectué, sans que pour autant
les équipages reçoivent totalement leur dû. Puis, une
inspection de Véritas releva un nombre tellement important d’anomalies
que le navire fut bloqué en attendant que les réparations soient
effectuées. Quant au Commandant, il fut condamné par les autorités
locales pour les diverses infractions relevées.
Retenons que la menace pèse toujours: les porte-conteneurs
qui essaiment leurs boîtes au gré des tempêtes, les pétroliers
qui nettoient leurs cuves au large, les cargos qui rasent les côtes
d’un peu près, les produits chimiques dont on ne sait pas grand chose,
les équipages sous-qualifiés, les navires en très mauvais
état et non entretenus, le non respect des règles élémentaires
de sauvetage et d’assistance en mer (h), toutes anomalies qui mériteraient
de longs développements.
Ce qui est important à signaler c’est que cette
désastreuse situation est parfaitement connue de tous les divers et
nombreux intervenants. Il est vraiment désolant de constater qu’il
faut attendre la catastrophe pour que des solutions correctives soient envisagées,
comme l’illustre bien le récent naufrage du ferry Joola. En effet,
les anomalies relatives à l’exploitation du ferry avaient été
signalées et, deux jours après la catastrophe, des propositions
de remplacement voyaient déjà le jour.
Etant donné qu’à des degrés divers,
il en est de même dans tous les modes de transport, il ne reste à
espérer que tous les intervenants - des employés, tout à
fait en bas de la hiérarchie, aux plus hauts responsables des entreprises
et des organismes concernés - prennent les dispositions indispensables
afin que tous les travaux mis en oeuvre (conception, fabrication, maintenance
préventive et corrective) soient conformes aux règles de l’art.
En effet, à l’issue de ces catastrophes - qu’elles soient en mer,
sur terre ou en l’air - ils doivent prendre conscience que leur responsabilité
sera de plus en plus souvent recherchée par la justice.
En conclusion, au sujet de la sûreté
des transports maritimes, il faut espérer qu’il n’y aura plus d’attentat
en mer et que, jamais, il n’y aura à déplorer une attaque contre
un paquebot de croisière transportant des centaines de touristes.
Quant à leur sécurité, formons le voeu que les réflexions et propositions formulées aux plus hauts niveaux des Etats prennent rapidement forme pour assainir ce mode de transport. TOP
===
(a).- Propriété de l'Etat,
le navire était exploité par l'armée sénégalaise.
(b) - Ancienne colonie britannique dont
le territoire est enclavé dans le Sénégal.
(c).- À bord du Posséidon
- paquebot transportant 1.400 passagers vers la Palestine - on s'apprête
à fêter la nuit de la saint-Sylvestre. Mais une vague infernale
s'abat sur la navire, le renversant et causant la mort de centaines de passagers.
Un petit groupe, conduit par le révérend Franck Scott décide
de chercher une sortie pour se rapprocher le plus possible d'éventuels
secours qui interviendraient sur le partie non immergée de la coque...
(d).- 797 au départ de Ziguinchor,
185 qui ont embarqué à Karabane (une île à l'embouchure
du fleuve Casamance), 52 membres d'équipage.
(e) - Dont dix Français.
(f).- Le plus proche bateau après
le Californian était le Mount Temple, qu'un épais champ d'icebergs
empêchait de naviguer à pleine vitesse. Le seul bateau à
se porter au secours du Titanic fut, en fait, le Carpathia, de la compagnie
Cunard, situé à près de 60 miles du Titanic.
(g).- 09/02/01. Greenville. Collision -
18/01/01: Leyte Gulf. Echouage - 12/09/00. LaMoure County. Echouage. - 27/08/00.
Detroit & Nicholson. Collision - 13/07/00. Denver & Yukon. Collision
- 27/02/00. Yukon. Collision avec un navire civil dans le golfe persique
- 19/02/00. Oak Hill. Echouage. - 16/02/00. Shreveport: Echouage (Canal
de Suez) - 20/10/99, Underwood: Echouage en entran tdans le port d’Alexandria.
- 04/02/99. Radford. Collision avec un cargo.- 04/02/99. New Carissa. Echouage.
- 18/08/98. Seattle& America. Collision.. - 14/10/96. Roosevelt &
Leyte Gulf: Collision. - 13/10/96. Gettysburg. Collision avec une corvette
iraniènne - 17/05/96: Jacksonville. Collision entre le sousmarin
d’attaque USS Jacksonville et un cargo saoudien. - 29/03/95. Wasp &
Seattle: Collision - 20/04/93. Wasp. Echouage. - 20/06/92. Ingersol. Collision.
(h).- Les autorités norvégiennes
ont inculpé un officier philippin du chimiquier Bow Eagle, accusé
de ne pas avoir porté secours au chalutier français Le Cistude
qu'il avait heurté, un mois auparavant, au large des côtes
françaises. TOP
1°.-
Ma chronique
d’Octobre 2002
2°.- Où lire cette chronique ? * Comme pour la précédente chronique, celle-ci se trouve, ci-après, en fin de message, ce qui vous permet une lecture immédiate. * Bien évidemment, vous pouvez également la consulter sur les sites habituels. Ils touchent déjà plus de 15.000 abonnés et vous apporteront - chacun en ce qui le concerne - les informations que vous recherchez: www.tourmag.com (Premier portail des professionnels du tourisme) - www.fraggo.com (Transport et logistique internationale) - http://perso.club-internet.fr/eisenbei (Passionnant site de la Postale de nuit). * D’autres sites peuvent également la reproduire et font des liens: www.lex-aero.com (Droit aérien communautaire et français) - www.net-iris.com (Veille juridique professionnelle) - www.latecoere.com/arppnac (Association des Retraités et Pensionnés de l'Aéronautique Civile) - http://www.ffsmc.com (site consacré au maquettisme) - http://www.fns.asso.fr (Fédération Nationale de Simulation) - http://www.iutcolmar.uha.fr/cerdacc/ (Centre Européen de Recherche sur le Droit des Accidents Collectifs et des Catastrophes) dans son "JAC" ( Journal des Accidents et des Catastrophes). 3°.- "Les Titanics du ciel" Plusieurs personnes m’ont informé que leur libraire avait des difficultés à se procurer cet ouvrage. Renseignements pris, cela proviendrait du fait que ces libraires s’adressent au diffuseur auprès duquel ils ne se sont pas faits ouvrir un compte. L’ouvrage figurant dans la base de données "ELECTRE" que tout libraire consulte, il y trouvera les coordonnées de l’éditeur, lequel répond toujours très rapidement. Il est également très pratique de passer commande sur les sites: www.fnac.com ou www.alapage.com. 4°.- Le Commandant Jacques Lalut vient de terminer son huitième ouvrage "Vazaha Rouplabe à Madagascar" (L’aviateur à Madagascar). Il y raconte ses aventures à travers de petites anecdotes insolites, surprenantes et émouvantes. N’hésitez pas à vous plonger dans ce récit. Editeur : France Europe Edition 9, rue Boyer 06300 Nice (chez votre libraire ou sur les sites www.fnac.com et www.alapage.com). 5°.- Le Commandant Le Moël Ancien commandant de bord Air France (24.000 heures de vol), il a consacré une bonne partie de son temps de retraité à des activités d'écriture. Ayant terminé sa carrière sur Concorde, il a, entre autres, écrit une biographie de Concorde: "Concorde raconte". Puis, il a entrepris une saga aéronautique dont 5 tomes sont déjà parus. À une époque où l’on parle beaucoup de notre bel avion, n’hésitez pas à consulter la liste de ses ouvrages (ainsi que les modalités d'achat ) sur son site: http://www.pertuis.com/jplemoel. 6°.- Les villages aéronautiques J.F Pascal nous informe qu’un article de Thierry Vigoureux est paru dans le Figaro du 12 octobre. Il brosse une situation très réaliste sur les villages aéronautiques en France, en Europe et même dans le monde Il peut être lu dans sur son site http://www.valfbs.com. Amitiés. Jean PS-1 : Si vous connaissez des personnes intéressées par l'aérien, continuez à me communiquer leurs adresses E-mail, afin qu'elles soient automatiquement destinataires de mes messages. Merci d'avance pour votre contribution à une meilleure connaissance de ce monde de l’aviation. |