DEJEUNER DU 7 NOVEMBRE 2002       retour popote  ou retour 

DEJEUNER DU 7 NOVEMBRE 2002

35 convives :

. Pierre-Alain ANTOINE - Roger BARçON - Bernard BOUCHE - M. et Mme Lucien BRAS - Pierre CHALAOUX - Roger COTTET - Bernard CRAMPEL - Raymond DEFER - M. et Mme Gérard DUGUET - Jean FEZANS - Jean FOURNIER - Georges FRANçOIS - M. et Mme Georges GERFAUT - Jacques HAMELIN - Guy JARNO - Paul JOUART - Jean KISLING - Jeno KISS - Bernard LE MASSON - Monique MIQUEL-MONCOMBLE Raymond PETIT - Pierre PETREL - M. et Mme Raymond de PHILIP - M. et Mme Jean PHILIPONA - Joseph ROBIN - Jean ROLLAND - Michel SALMON - Reynald SOLAL - Lucien TIELES - Bernard VIOLETTE

Excusés :

Paul ALBERT - Yannick ALFARO - Raymond AUFFRAY - Roger AUTISSIER -Etienne BAILLAIS - Georges BARBANCHON - Gérard BARTHELEMY - Gérard BOBIN - Marcel CATILLON - Georges CHOISNE - Michel GOUMAZ - Philippe COUPET - Bernard COUSIN - Pierre DENNEZ - Roger FONTENEAU - Jean-Claude GUIGNARD - Colette JOUSSE - Général Bertrand de LACROIX de VAUBOIS - Bob MALOUBIER - Raymond MORINEAU - Amédée PASSEMARD - Jean-Louis PETITJEAN - Jean-Jacques RENARD - Alexandre SANCHIS - Marcelle STECH - Charles TRAUTTMAN - Jean-Claude VEBER et quelques autres qui voudront bien pardonner l’oubli de leur nom.  
Le président nous apprend le décès de madame Renard, la femme de Jean-Jacques. Elle l’accompagnait souvent à la Popote. Nous l’avons vue pour la dernière fois en août lors de notre sortie à Melun Villaroche.  
Vous trouverez ci-après une biographie du général Léon Cuffaut. (voir aussi la page du déjeuner du 3 octobre 2002)
Il fut un membre éminent de la Popote. 

Désormais nous vous demandons de prévenir le président de vos intentions au 01 46 57 34 99 ou au 06 84 61 79 79 car les nouvelles activités professionnelles de Yannick ALFARO peuvent l’amener à être souvent absent. En dernier ressort prévenez la Chaumière au 01 30 24 48 76.

PROCHAINE POPOTE LE JEUDI 5 DECEMBRE 2002

N’OUBLIEZ PAS DE CONFIRMER VOS INTENTIONS AU PLUS TARD AVANT 11 HEURES LE MARDI PRECEDANT LA POPOTE.

L’AMICALE DES POPOTES DES AILES organise un déjeuner le 1er jeudi de chaque mois. Nous serions heureux de vous compter au nombre des convives.
Prochains déjeuners : 5 DECEMBRE 2002 - 9 JANVIER 2003 - 6 FEVRIER 2003 
à l’auberge de LA CHAUMIERE
 
3 avenue de Versailles - VIROFLAY  Tel : 01 30 24 48 76 
MISE A TABLE : 12 HEURES 30 
 
RESERVATION ET ANNULATION : 01 46 57 34 99 et 06 84 61 79 79 

IL FAUT QUE LA POPOTE DES AILES CONTINUE. ELLE EXISTE DEPUIS PLUS DE QUATRE- VINGTS ANS. VENEZ-Y. SI POSSIBLE FAITES-LA CONNAÎTRE ET AMENEZ-Y DES NOUVEAUX.  
VOTRE AIDE NOUS EST NECESSAIRE. 

Léon Cuffaut est né le 20 janvier 1911 à Charenton- le-Pont ( Val de Marne )
Il s’engage à Oran le 25 janvier 1930 dans le 2ème groupe d’aviation d’Afrique comme mitrailleur sur Breguet XIV, et en 1931 il participe à la campagne du Tafilalet ( Sahara marocain ). Breveté pilote de chasse en 1933, il est muté en août 1936 à la base 204 de Bizerte et consacre ses après-midi à la formation de jeunes pilotes civils dans le cadre des sections d’Aviation Populaire.
En septembre 1937,il se présente au concours d’entrée à l’Ecole de l’Air. Admissible à l’écrit, il ne peut passer l’oral car il reçoit l’ordre de convoyer des avions aux républicains espagnols. Il rencontre André Malraux et le capitaine soviétique Guéorgui Zakharov, futur commandant de la 303ème division aérienne dans laquelle opèrera le « Normandie-Niemen » quelques années plus tard. Sa mission terminée, il repasse avec succès le concours d’entrée à l’Ecole de l’Air. En1939, Léon Cuffaut, alors sous-lieutenant, est affecté au G.C. I/3 puis au G.C.II/6. Le22 novembre 1939 il descend ses deux premiers « ME 109 ». 
Commandant d’escadrille en 1940, il participe à la campagne de France.
Replié sur Toulouse, il rencontre Didier Daurat. Celui-ci lui conseille de gagner l’Afrique du Nord.
Embarqué clandestinement à bord d’un « Lockheed Electra », il se pose sous le feu de la D.C.A. à Oran dans la soirée du 25 juin 1940. Affecté à Alger, il participe à la campagne de Syrie en 1941au sein du G.C.II/3 sur «D 520».
Son attitude complaisante envers les gaullistes lui vaut d’être muté en décembre 1941 comme chef du centre de haute montagne de Tikjda en Grande Kabylie.
Il permet ainsi l’organisation d’une filière F.F.L. avec les commandants Faye et Dartois du réseau de résistance «Alliance».
Le 29 mai 1943 il est volontaire pour faire partie des renforts envoyés au « Normandie » et rejoint le groupe à Toula le 20 décembre 1943.
Il participe à la deuxième campagne et obtient plusieurs victoires aériennes.
Promu capitaine le 8 août 1944, il quitte le groupe le 31 octobre 1944 pour des raisons de santé et est dirigé sur le Moyen-Orient.
Le capitaine Cuffaut termine la guerre avec 17 victoires aériennes dont 13 homologuées, ce qui le place parmi les premiers «As».  Après la capitulation de l’Allemagne, il est tour à tour commandant d’escadrille et commandant de groupe. Il commande le « Normandie-Niemen » d’avril 1947 à septembre 1948.
Le 20 juin 1950, avec tous ceux du Normandie-Niemen, il fête le cinquième anniversaire du retour du Neu-Neu en France chez la Mémère à la Popote des Ailes. Il est alors lieutenant-colonel.
Il participe aux campagnes d’Indochine, d’Algérie et de Mauritanie-Ifni.
En 1951 Louis Delfino le rappelle en France pour travailler avec Joseph Risso au Centre de Tir de Cazaux où il se familiarise avec les avions à réaction.
Le 14 juillet 1956 il est élevé à la dignité de Grand-Officier de la Légion d’Honneur par le Président de la République René Coty.
Il quitte l’Armée de l’Air en 1962, en congé du P.N., avec le grade de général de brigade aérienne.
Il devient ensuite directeur général de l’Aéro-Club de France de 1962 à 1982.
Il a reçu 19 citations dont 15 à l’ordre de l’Armée.
Le 27 mars 1968 il est élevé à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre National du Mérite par le général de Gaulle. Il est ensuite élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d’honneur.
Léon Cuffaut était titulaire des plus hautes distinctions militaires françaises et étrangères dont la Croix de Guerre avec 15 citations, la Médaille de l’Aéronautique, l’Ordre du Drapeau Rouge ( URSS ), l’Ordre d’Alexandre Newski ( URSS ), la Silver Star (USA ), la Grande Médaille d’Or de l’Aéro-Club de France et quelques autres décorations qu’il serait trop long d’énumérer.
Il était président national honoraire de l’Association Nationale des Membres de l’Ordre National du Mérite, président national honoraire de l’Association des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de l’Aéronautique et de l’Espace, ancien secrétaire général de l’association des Pilotes de Chasse et ancien vice-président de l’Association des As de Guerre.
Chef pilote et instructeur de l’Aéro-Club des Handicapés aux Mureaux à partir de 1983, il forma, avec l’aide du colonel Guy Eisenbach, un ancien de la R.A.F. décédé le 30 novembre 2001, de nombreux élèves dont des anciens pilotes et parachutistes grièvement blessés en service, et des polios ou accidentés de la route
Léon Cuffaut totalisait 18.700 heures de vol. Il avait effectué 1010 missions de guerre en 2626 heures de vol de guerre, ce qui est exceptionnel pour un pilote de chasse français. Il était membres des Vieilles Tiges.
Le général Léon Cuffaut est décédé le 17 septembre 2002, ses obsèques ont été célébrées le 24 en la chapelle de l’Ecole Militaire en présence de nombreuse personnalités dont ses camarades du « Normandie-Niemen » Roland de la Poype et Georges Mazurel qui prononça un émouvant discours à l’intention de sa famille. C’est le général d’armée aérienne Pierre Job, ancien Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’Air qui prononça son éloge funèbre.
Le général Léon Cuffaut a été inhumé dans l’intimité au cimetière de Charenton le Pont.

Les informations ci-dessus sont en très grande partie tirées du livre que Yves Donjon a consacré aux pilotes du «Normandie-Niemen».

             

Dernière mise à jour/ latest updating  29 janv. 2009