-Premier non-Américain et
non-Soviétique à effectuer une sortie dans l'espace, record
de durée 5h 57m, record qui tiendra 2 ans.
-Premier non-Soviétique à effectuer 2 vols.
Sortie
Extra-Véhiculaire de Jean-Loup Chrétien (EVA extra-vehicular activity) 9 décembre 1998 Le témoignage de Jean-Loup Chrétien, QUESTIONS-REPONSES |
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MISSION MIR EO 4 VOLKOV-KRYKALEV aussi anglais
sourceDurant cette mission, Volvok a effectué une sortie dans l'espace, en compagnie du Français Jean-Loup Chrétien, de la mission Aragatz.
L'EVA a lieu le 9 décembre 1988, c'est la septième accomplie depuis cette station, et bien qu'elle ne devait prendre que 3 h 30min, elle durera 5 h 57 min, fixant ainsi un nouveau record de durée. Elle était au départ programmée pour le 12 décembre, mais le Tsoup l'a avancé afin de permettre une seconde sortie dans l'éventualité où l'antenne ERA ne se déployait pas correctement.
C'est J-L Chrétien qui sort le premier, et qui va de suite fixer les expériences Ercos et Eva, visant à exposer au vide certaines substances pour ensuite étudier leurs réactions, sur la station et rencontre quelques problèmes pour la brancher à l'alimentation de Mir. Il rejoint ensuite Volkov et ensembles ils vont installer l'antenne hexagonale française Era. La fixation ne présentera aucune difficultés, ce qui ne sera pas le cas du déploiement, qui, en dépit des ordres donnés par Krikaliev depuis l'intérieur de la station, ne s'effectuera pas. Alors que la prochaine liaison avec le Tsoup n'aura pas lieu avant 50 minutes, Volkov prend l'initiative de frapper violemment l'antenne, et, curieusement, l'antenne se déploie (!).
C'est au moment de rentrer que les choses se compliquent. Tout d'abord, la ventilation du scaphandre de Chrétien tombe en panne et sa visière se couvre de buée. Volkov rentre le premier dans le sas et Chrétien lui fait passer les équipements qu'ils doivent rapatrier à l'intérieur afin qu'il les sangle solidement. Quand Chrétien rentre, il lui incombe de fermer l'écoutille. Un cadre de protection bloqué l'en empêche. Il est contraint de tirer dessus très fort, ce qui fonctionnera, mais augmentera encore <l'embuage> de sa visière. Il ne voit plus rien et Volkov ne peut rien faire car les deux cosmonautes sont dos à dos. Il essaye de tourner la manivelle dans les deux sens, mais elle se bloque à chaque fois. Une intuition lui vint soudainement : il se demande si ce ne serait pas un cordon qui, entouré autour de la manivelle, en empêcherait sa fermeture. Ceci s'avèrera exact et d'un geste sec, il casse le cordon et ferme l'écoutille.