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Ami(e)
Internaute, Ce cinquante-troisième diaporama est le second de deux diaporamas consacrés à l'Aéromodélisme en Algérie. Il concerne la période 1945-1962. Faites circuler ce diaporama sans restriction ! Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthèses. Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de vous. N’hésitez pas à me demander les diaporamas précédents. Bien cordialement. Pierre Jarrige. Jarrige31@orange.fr http://www.aviation-algerie.com |
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Aéromodélisme
sportif 1945-1962
La semaine de l'aviation CLAP (Le Centre laïque d'aviation populaire) |
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A la différence
de l'aéromodélisme éducatif,
l'aéromodélisme sportif est orienté
essentiellement vers la compétition en vol
à moteur et en planeur. Il est orienté
également vers la réalisation de maquettes
volantes ou fixes les plus semblables à des
avions existants.
Après la guerre, dès 1945, l'aéromodélisme sportif est placé sous le signe de la compétition. Plus d'une vingtaine de rencontres sont organisées chaque année, ainsi qu'un championnat. Les essais et les compétitions se déroulent le plus souvent à Dely-Ibrahim pour les planeurs et au stade Leclerc, en haut du bd Lafferrière, pour le vol circulaire. Les manifestations ont également lieu au Stade municipal, au stade de l'ENPA à Cap-Matifou et à bien d'autres endroits. Le 20 mai 1945, se déroule le concours régional à Dely-Ibrahim, avec la remise des prix, le 28 mai, en présence d'Henri Baldino, directeur des Sports aériens au ministère de l'Air et Georges Abrial, champion de vol à voile. Jean-Claude Caillou remporte sa première victoire. La Tunisie est vainqueur par équipe. Des compétition sont organisées là Beni-Messous lors de la Semaine de l'Aviation du 20 au 28 octobre 1945. Les premiers moteurs thermiques arrivent. Le 18 août 1945, trente-cinq moteurs sont offerts aux modélistes, au Centre interallié de documentation, par le Model Industry Association of America. Les progrès dans les moteurs, surtout avec l'apparition des bougies glow plug, permettent de vraiment lancer les motomodèles. Toutes les catégories sont alors pratiquées : planeur, caoutchouc (Wakefield et Coupe d'Hiver), motomodèles et vol circulaire avec, dans cette dernière catégorie, la vitesse, l'acrobatie et le team-racing. Dans les dernières années, le radioguidage est abordé et le pionnier Jean-Marc Geiser débute dans la difficile spécialité de l'hélicoptère. Mais l’animateur Bolislas Degler repart en Pologne et l'organisation change. Les sections modélistes sont maintenant rattachées généralement aux aéro-clubs, sous l'autorité de la Fédération aéronautique algérienne et la responsabilité de Jean-Claude Caillou. François Foguès et André Costa, puis Charles Rudel, aident efficacement le mouvement. Avant de se lancer dans leurs propres conceptions, les jeunes modélistes peuvent se familiariser avec la construction et le réglage grâce aux trois modèle de planeurs de début : le Spécial (tout balsa), le Namous (Moustique) et le Poussin. La propagande est très active et le recrutement est assuré par de nombreuses démonstrations, surtout en vol circulaire qui se prête mieux au cadre des stades des villes et des villages. Jean-Claude Caillou a l'idée de coupler ces démonstrations avec les courses de motos "Racer 500" et de side-cars. Il se déplace avec un Fairchild et les maquettes placées dans le fuselage, en transportant trois autres modélistes pour faire des démonstrations à l'occasion des fêtes de villages pendant les entractes entre les courses de motos et de racers. Les 80 modélistes de l'Aéro-club de l'AIA créent le bulletin de liaison L'Aéro-Page, alors que Jean Claude-Caillou et le journaliste Henri Vey animent une chronique dans L'Echo d'Alger. Le 13 mai 1950 est inauguré, par le gouverneur général Edmond Naegelen, le Premier salon du Modèle réduit organisé avec l'assistance de Dernière Heure. De très belles maquettes fixes ou volantes sont présentées par Jean-Claude Caillou, Canto, Chabelard, Chetcutti, Delol, Bolislas Degler, Faget, Fourastier, Jean Marc Geiser, Lay, Pierre Llopis, Robert Mandavialle, Marsault, Morlaix, Nebon et plusieurs autres. En 1954, il existe douze sections de club modélistes qui rassemblent environ 250 membres. Vingt-deux manifestations sont organisées en Algérie, en plus du championnat annuel organisé par la Fédération et servant à la sélection pour le championnat de France auquel une dizaine de modélistes sont envoyés chaque année. Parallèlement, un championnat annuel est organisé par Philips sur le stade Leclerc et un autre par L'Echo d'Alger. Douze modélistes représentent l'Algérie au championnat de France à Auxerre les 4 et 5 juillet 1959. Denis Ferrero, Joseph Roman et Robert Sebaoun se classent dans les cinq premiers en "planeurs seniors". L'équipe comprend également Jacques Andreu, Dimitri Baranoff, Alain Barrachina, Jean-Claude Caillou, Domingo Dominguez, Rémi Finateu, Galvès, William Segui et Wantzenreither. En 1960, deux Oranais sont champions de France et se classent honorablement aux championnats du monde de Budapest. Le dernier effort de la Fédération est la construction du stade de modélisme Léon Biancotto sur l'aérodrome de Chéragas, inauguré le 26 novembre 1960 par Odile Rudel qui coupe le ruban symbolique. Cette belle réalisation, est unique en France, avec une piste circulaire de 22 m de diamètre, des tribunes et un vestiaire. Dernier grand exploit, le 21 janvier 1961 Jean-Claude Caillou fait voler, en vol circulaire, une maquette de Caravelle de 1,6 m de long et de 3 kg, avec deux moteurs de 2,5 cm3 et des hélices quadripales de 14 cm de diamètre. Jean-Claude Caillou, principal animateur du mouvement modéliste, est suivi par son épouse Simone et par Barcelo, Etienne Cervera, Chenu, Yves Donius, Denis Ferrero, Jean Marc Geiser, Marcel Galiero, Gautron, Jacques Godeau, Louis Gros, Guerlach, André et Henri Jourdan, Kirch, Konicheff (Constantine), André Molto, Jean-Claude Olivès, Palmarini, Sylvain Riva, Joseph et Yves Roman, Rosello (Oran) et Marius Vandersluys. |
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En ce temps là, l'enseignant enseignait, l'école n'était pas une prison et le travail n'était pas une punition | ||
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