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  Le No 55 de Pierre Jarrige 


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    Tous les dossiers de Pierre Jarrige (A/C du No 1

Ami(e) Internaute,
Ce cinquante-cinquième diaporama est le deuxième d’une série consacrée à la Seconde Guerre Mondiale en Algérie. Il est le premier de deux diaporamas concernant la période depuis l’attaque de Mers-El-Kebir jusqu'au Débarquement allié et il traite de la Chasse, de la Reconnaissance et du Bombardement.
Faites le circuler sans restriction !
Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthèses.
Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de vous.
Bien cordialement.
Pierre Jarrige.  pjarrige@orange.fr  http://www.aviation-algerie.com 


6 juillet 1940 7 novembre 1942 1ère partie


Le général Maxime Weygand arrive à Alger le 6 octobre 1940 avec le titre de Délégué général du Gouvernement pour l’Empire, en ayant pour mission de refaire une armée capable, le jour venu, de reprendre les armes contre l’ennemi et de garder inviolées les territoires de l’Empire. Il lui faut reconstituer une armée démobilisée conformément aux conditions d’armistice, l’organiser et la renforcer. Des organisations civiles et militaires sont créées pour la construction et le camouflage d’armes, de matériels et de munitions. Des groupes paramilitaires sont constitués pour des activités apparemment anodines. L’effectif autorisé de l’armée de 127 000 hommes en AFN est dépassé de 50 000. Le moral des troupes est entretenu dans un esprit de revanche très mal dissimulé.
Bien connu pour ses sentiments anti-allemands, sa nomination est largement approuvée à Londres et à Washington. Il fait savoir à Churchill qu’il ne livrera pas l’Empire et il parvient à obtenir une levée du blocus sur l’Afrique de Nord. Robert Murphy, délégué des Etats-Unis en AFN, rend compte à Roosvelt: Le général Weygand s'est engagé à poser les fondations pour une action militaire importante contre l'Allemagne et l'Italie.
Les protestations de l’Allemagne contre la présence du général Weygand à Alger deviennent de plus en plus pressantes et il est rappelé en métropole le 11 novembre 1941. Il se soumet car l’armée d’Afrique, n’est pas encore en mesure d’engager une guerre qu’elle ne pourrait pas soutenir.
Arrêté par les Allemands le 12 novembre 1942 et envoyé en forteresse en Allemagne, il sera libéré le 4 mai 1945 par l‘avance américaine pour être aussitôt emprisonné en France sous la pression des gaullistes et des communistes. Ceux-ci seront déçus car, malgré toutes les interventions, l’instruction en vue d’un procès inique conclura, le 6 mai 1948, que toutes les accusations sont infondées.
En 1951, à une proposition de loi en vue de lui conférer la dignité de Maréchal, il répondra dignement: Si j ai rendu des services jadis, le dernier conflit n'a été pour moi qu une série d'épreuves plus cruelles les unes que les autres. Je me suis efforcé, en Afrique, de préparer la revanche de l'armistice de 1940, mais ce n est pas l'acte de commandement devant l'ennemi que récompense le bâton de Maréchal. Je vous demande donc de rayer mon nom de votre projet de résolution et je me réjouirai du fond du cœur de l'acte de justice qui élèvera à la dignité de Maréchal de France mes  jeunes et glorieux camarades, les généraux Juin et De Lattre.
Maxime Weygand (1867-1965)



L'armée de l'Air de l'Armistice


 L’Armistice entraîne une démobilisation partielle et la dissolution de la plupart des formations aériennes en maintenant cependant quelques quelques unités de chasse, de reconnaissance, de bombardement et de liaison. L'activité peut continuer, au ralenti en raison des limitations imposées par les conditions d’armistice. Les groupes d’AFN rassemblent des pilotes célèbres, ou qui le deviendront, comme Guillemard, Robert Marchi, Roger Receveau, Kostia Rozanoff, André Feldzer, Roger Sauvage et tant d‘autres, tous impatients de reprendre le combat.
La situation des unités évolue en fonction des dissolutions, des créations et des répartitions entre la métropole et d’autres territoires de l’Empire pour arriver à cette situation en 1942 en Algérie où se trouvent environ 160 avions relativement récents:
La Chasse
Le groupement 26 (Cnl Cathal) comprend les groupes de chasse GC II/3 (Cdt Morlat) et III/6 (Cdt Destaillac) à Maison-Blanche et le GC III/3 (Cdt Engler) à La Sénia. Les Curtiss H 75 étant dépassés, les groupes sont standardisés sur les Dewoitine 520 construits en zone libre.
La Reconnaissance
A Sétif, se trouve le groupe de reconnaissance GR I/36 sur Potez 63.11 (Cdt Veyssière) et, à La Sénia, le GR II/52 sur Marcel-Bloch MB 174 et 175 (Cdt Rivière, puis Cdt Tuffal).
Le Bombardement
Le Groupement n° 3 (Cnl de Turenne) comprend le GB I/11 sur LeO 451 à La Sénia (Cdt Hamel) et, sur Douglas DB 7 à Blida, le GB I/19 (Cdt de la Baume) et le GB II/61 (Cdt Rouget).
Ci-dessus, le général Mendigal, commandant les forces aériennes en Afrique du Nord de novembre 1941 à juin 1943.





Maison-Blanche, le 24 novembre 1941 – Arrivée, en Martin 167, du général Mendigal, commandant l’armée de l ‘Air en Afrique du Nord (SHD)




La Sénia 1940 – Le jeune Claude Milhe Poutingon a photographié subrepticement le premier Heinkel 111 de la
commission d’Armistice (Claude Milhe Poutingon)



Ci-dessus : Von Wühlisch, major général de la Luftwaffe à Alger. En haut à droite : A Alger, casquette de Von Wühlisch, fanion de la commission d’Armistice, sabre du capitaine de corvette Von Schneditz et décorations allemandes (Editions Confrérie-Castille) Ci-contre: La Sénia 1942 – Junkers 52 de la Commission d'Armistice allemande (Pierre François)

Maison-Blanche – Bombardier italien Savoia-Marchetti SM 79 Sparviero (Pierre Caratero)

Constantine-Oued Hamimim – 1940 – Morane 406 (Didier Faure)

Tafaraoui-Lartigue août 1940 – Potez 631 de chasse de nuit (Alain-Pierre Doléac)




Breguet 693 à Maison-Blanche – 1941 (Xavier Bibert)




Breguet 693 à La Sénia – 1942 (Pierre François)


Une tempête ravage l’aérodrome de La Sénia le 3
janvier 1941. Des dégâts considérables sont causés à des avions qui n’avaient plus de grande valeur guerrière.
(Les photos de la tempête à La Sénia sont de Xavier Bibert, Raymond Macia et Simone Castex)

Tempête à La Sénia le 3 janvier

Tempête à La Sénia le 3 janvier 1941

Tempête à La Sénia le 3 janvier 1941

Tempête à La Sénia le 3 janvier 1941

Juillet 1940 – Après l’Armistice, les Dewoitine 520 du GC III/6 sont immobilisés à Constantine-Oued Hamimim (Xavier Bibert)

Maison-Blanche, mai 1941 – Les Dewoitine 520 du GC III/6 prêts au départ pour la Syrie, pour être engagés dans les combats fratricides (Xavier Bibert)




Maison-Blanche, août 1940 – GC III/6 – Lt Braudeau, Cne Chainat, Cne Paul Stehlin, SL Jean Assolant, Cne Guillaume de Rivals Mazères et SL Armand Lotti (SHD)





Maison-Blanche, août 1941 – Les mécaniciens du GC III/6 devant le D.520 du commandant de groupe (Xavier Bibert)



Ci-dessus : Maison-Blanche, août 1940, le lieutenant
Mirant et le personnel des services administratifs du GC
III/6. En haut à droite: Maison-Blanche, février 1941, la 6ème escadrille du GC III/6 conduite par le capitaine Guerrier. Ci-contre: La 6ème escadrille du GC III/6 à Fort-de-l’Eau en mai 1942. (Xavier Bibert et SHD)


La 6ème escadrille du GC III/6 à Fort-de-l’Eau en mai 1942 – Le capitaine Léon Richard au centre (Xavier Bibert)

1ère escadrille SPA 88 du GC I/3 (Raymond Macia)

La Sénia 1941 – Dewoitine 520 du GC I/3 (Camille Mathieu)

La Sénia – Février 1941 – Dewoitine 520 du GC I/3 (Marcel Bosca)

La Sénia, 1941 – Dewoitine 520 du GC I/3 Les marques distinctives de l’aviation d’Armistice sont visibles sur les empennages (Raymond Macia)

GC I/3 SC Bouffier (Raymond Macia) GC I/3 Lt Lacombe (Raymond Macia) GC I/3, à gauche : Le SC pilote oranais Paul Roig (Raymond Macia)

GC I/3 Lt Dubreuil (Raymond Macia) GC I/3 Adj Moret (Raymond Macia) GC I/3 SC Elminger, Roig et Bouffier (Raymond Macia) GC I/3 (Raymond Macia)

Activités sportives du GC I/3 sur la côte oranaise (Raymond Macia)

La Sénia 1941 – Bloch 175 de la 3 ème escadrille du GR II/52 (Camille Mathieu)

La Sénia 1941 – Pierre François sur un Bloch 175 du GR II/52 (Pierre François)

Sétif début 1941 – 2ème escadrille du GR I/36 – Potez 63.11 (Emile Cimino)

Sétif début 1941 – Potez 63.11 de la 2 ème escadrille du GR I/36, piloté par le Cne Ventré (Emile Cimino)

Eugène Fauché apporte son concours au démontage d'un Potez 63.11 posé près de Djidjelli (Eugène Fauché)

Sétif 1941 – Potez 63.11 de la 1 ère escadrille du GR I/36 (Jacques Mutin)

Sétif 1942 – Potez 63 du GR 1/36 (Robert Coqueron)

Sétif 1942 – Potez 63.11 du GR I/36 (Jacques Mutin)

La Sénia, août 1940 – Amiot 351 de la 19 ème escadre de bombardement (Lacouture)

Blida, novembre 1941 – Camille Mathieu devant un Farman 222 du GB I/19 (Camile Mathieu)

La Sénia, août 1940 – Douglas DB 7 (Pierre Doléac)

Oran 1941 – LeO 451 du GB II/23 (Camille Mathieu)

Le 24 septembre 1940, à la suite de l'attaque d'un navire sur la côte algérienne, le mécanicien Vincent Paous participe à un bombardement de représailles sur Gibraltar en LeO 451 du GB I/11 (Vincent Paous)

LeO 451 du GB I/11 à Colomb-Béchar en 1941 – X, Montagne, Hilaire, de Kermadec, X (Hubert de Kermadec)

LeO 451 du GB I/11 sur la région d'Oran en 1941 (Hubert de Kermadec)

Biskra, novembre 1940 – Bloch 200 du GB I/61 basé à Blida (Jean-Paul Thévenot)

Base de Blida, 25 février 1942 (Emile Cimino)

Blida 1942 – Douglas DB 7 du GB II/61 (Alain Barria)

Blida 1942 – 1ère escadrille du GB II/61 – Douglas DB 7 (Emile Cimino)

Blida 1942 – Douglas DB 7 du GB II/61 (Emile Cimino)

Blida, septembre 1941 – Avitaillement d’un Douglas DB 7 du GB II/61 (Alain Barria)

Blida, septembre 1941 – Accident du Douglas DB 7 du Lt Lefort – GB II/61 (Alain Barria)

Blida 1942 – Fanion de l’escadrille SPA 79 du GB I/19 (Camile Mathieu)


Blida, mars 1942 – Douglas DB 7 de la 2 ème escadrille du GB II/19 (Camille Mathieu)

Blida, mars 1942 – Amiot 143 du GB III/15 (Camille Mathieu)



Ambiance et partie de cartes dans un Amiot 143 (Alain Servettaz)