Tous
les dossiers de Pierre Jarrige (A/C
du No 1)
Archéologie aérienne (2)
Ami(e) Internaute,
Ce soixante-dix-neuvième diaporama est
le deuxième de trois
diaporamas concernant l’archéologie
aérienne en Algérie. Faites
le circuler sans restriction !
Merci aux propriétaires des photos dont
les noms apparaissent
entre parenthèses.
Pour l’histoire de l’aviation en Algérie
que je prépare, je recherche
des photos, des documents, des récits et
des témoignages, merci
d’en parler autour de vous.
N’hésitez pas à me demander les
diaporamas précédents.
Bien cordialement. Pierre Jarrige.
Jarrige31@orange.fr
http://www.aviation-algerie.com
Lambèse – Lambaesis
(Pierre Morizot)
Lambèse – Lambaesis
(Philippe Martin)
Madaure – Madauros
(Jean-Marie Meunier)
Madaure – Madauros
(Jean-Marie Meunier)
Madaure – Madauros
(Jean-Marie Meunier)
Mine romaine entre Batna et Khenchela
(André Chauv ière)
Tébessa – Theveste
Le ballon Caracalla survole la
porte Caracalla à Tébessa.
Scène imaginée par le
dessinateur aéronautique Marcel
Jeanjean, né à Tébessa où son
père était receveur des postes.
(Club de la Ferté-
Al i )
Tiddis – Castellum Tidditanorum
(Quintessences)
Timgad – Thamugadi (Alain Schlauder)
Timgad – Thamugadi
(Jean Lombardini)
Timgad – Thamugadi
(Jean Lombardini)
Timgad – Thamugadi
(Emmanuel Froidevaux)
Timgad – Thamugadi
(Bernard Mayer) (André Rojon)
Timgad – Thamugadi
(Emmanuel Froidev aux)
Timgad – Thamugadi
(Jacques Bonneu -EB 1/91)
Timgad – Thamugadi
(SHD)
Timgad – Thamugadi – L’ombre d’un B-26
sur l’amphithéatre
(Raymond Nomine)
Timgad – Thamugadi
Bell G2 de Gyrafrique devant devant
l’arc de Trajan (André Morel)
Timgad – Thamugadi
André Morel, pilote de Gyrafrique,
devant l’arc de Trajan en Bell G2
(André Morel)
Timgad – Thamugadi
André Morel, pilote de Gyrafrique,
dans l’amphithéâtre en Bell G2
(André Morel)
TipasaAu printemps, Tipasa est habitée
par les dieux et les dieux parlent dans
le soleil et l'odeur des
absinthes, la mer cuirassée d'argent, le
ciel bleu écru, les ruines couvertes de
fleurs et la lumière à
gros bouillons dans les amas de pierres.
À certaines heures, la campagne est
noire de soleil. Les yeux
tentent vainement de saisir autre chose
que des gouttes de lumière et de
couleurs qui tremblent au
bord des cils. L'odeur volumineuse des
plantes aromatiques racle la gorge et
suffoque dans la chaleurénorme. À peine,
au fond du paysage, puis-je voir la
masse noire du Chenoua qui prend racine
dans
les collines autour du village, et
s'ébranle d'un rythme sûr et pesant pour
aller s'accroupir dans la
mer… Au bout de quelques pas, les
absinthes nous prennent à la gorge. Leur
laine grise couvre les
ruines à perte de vue. Leur essence
fermente sous la chaleur, et de la terre
au soleil monte sur toute
l'étendue du monde un alcool généreux
qui fait vaciller le ciel. Nous marchons
à la rencontre de
l'amour et du désir… Que d'heures
passées à écraser les absinthes, à
caresser les ruines, à tenter
d'accorder ma respiration aux soupirs
tumultueux du monde ! Enfoncé parmi les
odeurs sauvages et
les concerts d'insectes somnolents,
j'ouvre les yeux et mon coeur à la
grandeur insoutenable de ce ciel
gorgé de chaleur…
Albert Camus – Noces à Tipasa.
… Je retrouvais ici l'ancienne beauté,
un ciel jeune, et je mesurais ma chance,
comprenant enfin que
dans les pires années de notre folie le
souvenir de ce ciel ne m'avait jamais
quitté. C'était lui qui pour
finir m'avait empêché de désespérer.
J'avais toujours su que les ruines de
Tipasa étaient plus jeunes
que nos chantiers ou nos décombres. Le
monde y recommençait tous les jours dans
une lumière
toujours neuve. O lumière ! c'est le cri
de tous les personnages placés, dans le
drame antique, devant
leur destin. Ce recours dernier était
aussi le nôtre et je le savais
maintenant. Au milieu de l'hiver,
j'apprenais enfin qu'il y avait en moi
un été invincible…
Albert Camus – Retour à Tipasa.
Tipasa (en 1934)
(Jean Studer)
Tipasa
(Yves Breteau)
Tipasa
(Philippe Puech) Dernière diapositive