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Le No 80 de Pierre JARRIGE
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Tous les dossiers de Pierre Jarrige (A/C du No 1)
             
Archéologie aérienne (3)
Ami(e) Internaute,
Ce quatre-vingtième diaporama est le dernier de trois diaporamas concernant l’archéologie aérienne en Algérie.
Faites le circuler sans restriction !

Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthèses. 
Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de vous. 
Bien cordialement.
Pierre Jarrige. 
jarrige31@orange.fr 
http://www.aviation-algerie.com
Les dolmens
Les tumulus
Les djeddars
Le Médracen
Le Tombeau de la Chrétienne
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Tous les dossiers de Pierre Jarrige (A/C du No 1)




































Archéologie aérienne (3) 

Ami(e) Internaute, 

Ce quatre-vingtième diaporama est le dernier de trois diaporamas 
concernant l’archéologie aérienne en Algérie. Faites le circuler 
sans restriction ! 

Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent 
entre parenthèses. 

Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche 
des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci 
d’en parler autour de vous. 

N’hésitez pas à me demander les diaporamas précédents. 

Bien cordialement. Pierre Jarrige. 

Jarrige31@orange.fr http://www.aviation-algerie.com 


Dolmen de Béni-Messous 
(Jean-Pierre Savary) 
1 : Beni Messous, 2 : Médéa, 3 : Djelfa, 4 : Aït 
Raouna, 5 : Ibarissen, 6 : Aït Garet, 7 : 
Koudiat es Snam, 8 : Ouled Hannech, 9 : 
Cavallo, 10 : Tamalous, Collo, 11 : Le Kheneg, 
12 : Ras el Aïn Bou Merzoug, 13 : Sila, 14 : 
Bou Nouara, 15 : Sigus, 16 : Ichoukkane, 17 : 
Roknia, 18 : Guelaat bou Atfane, 19 : Nador, 
20 : Koudiat el Batoum, 21 : Tazbent, 22 : 
Gastel, 23, Kalaat es Snam, 24 : Bulla Regia, 
25 : Le Kef, 26 : Dougga, 27 : Teboursouk, 
28 : Chaouach, 29 : Hammam Zouakra, 30 : 
Elles, 31 : Magraoua, 32 : Maktar, 33 : Hir Bou 
Ghanem, 34 : Haïdra, 35 : Dar Bel Ouar, 36 : 3 
Enfida, 37 : El Alia 
Les dolmens 


Étudiés depuis un siècle et demi, les dolmens nord-africains ne 
cessent de poser les mêmes problèmes que les dolmens 
européens. 
Les dimensions des dolmens nord-africains sont assez 
variables, mais les plus grands, comme la dalle de 5 m sur 3 m 
à Mahidjiba (Constantine), gardent des proportions médiocres 
comparativement aux monuments d’Europe. 
Les dolmens nord-africains compensent par le nombre ce qu’ils 
perdent en taille : Aucune région d’Europe ne possède de 
nécropoles qui soient comparables à celles de l’Algérie orientale 
et de la Tunisie centrale. 
Des milliers de dolmens couvrent les flancs du debel Mazela à 
Bou-Nouara (Constantine), ils sont nombreux également à Razel-
Aïn (Batna), à Bou-Merzoug (Batna), à Sigus (Constantine) et 
à Djelfa (Médéa). 
Les vues aériennes de dolmens ne sont pas significatives. 

Carte des dolmens d’Algérie et de Tunisie 


Colline de sépultures dolméniques près de Prévost-Paradol (Département de Tiaret) 

(Editions Jacques Gandini) 


Dolmen à Ouled-Rahmoun (Constantine) 

(Vitaminedz) 


Les tumulus 


Le tumulus, tas de pierres sèches constituant le tombeau en forme de dôme circulaire plus ou moins aplati, est la 
sépulture traditionnelle de l’Afrique du Nord. On en trouve partout, dans le Sahara, le Tell et l’Atlas. 
Il y a en Algérie de très nombreux tumulus datant du néolithique (période s’étendant de l’apparition de l’agriculture, il 
y a environ 10 000 ans, jusqu’à l’apparition de l’écriture, il y a 5 000 à 4 000 ans). Ce sont, le plus souvent, de 
simples sépultures recouvertes d’un amas de pierres. 
Le tumulus évoluera avec un bâti d’enceintes extérieures concentriques. Ainsi, le tumulus néolithique sera pourvu 
d’un caisson (Aïn-Sefra), d’une plate-forme (djebel Merah), d’une fosse (Boghar). Cette évolution du tumulus 
conduira aux constructions des royaumes numides et mauritaniens (Medracen et Tombeau de la Chrétienne). 
Dans le Tassili N’Ajjer, ces tombeaux à enclos sont particulièrement nombreux. Les plus anciens datent d’environ 
5500 ans. Systématiquement établis sur des collines, ils se repèrent de loin. Un premier cercle entoure le tumulus 
sous lequel se trouve la chambre funéraire, un second encercle l’édifice tout entier. Seuls les hommes y sont 
enterrés, couchés sur le côté et la tête vers l’orient. 

Tumulus près de Colomb-Béchar Tumulus en « trou de serrure » près de 
Tamanrasset 

(abadia.afrikblog.com) (Sahara Néolithique) 


Tumulus en « trou de serrure » près de Tin-Amali – Tassili N’Ajjer 

(Koudiac/Panoramio) 


Tumulus en « Trou de serrure » près de Tabelbala, région de Colomb-Béchar 

(Marcel Cassou) 


Tumulus de Djeur, dans les Némentcha 

(Pierre Morizot) 


Les djeddars 

Les djeddars, situés à trente kilomètres au sud-
ouest de Tiaret, forment deux groupes séparés de 
six kilomètres. Trois djeddars (classés A,B,C) se 
trouvent sur le djebel Lakhdar, et les dix autres (D à 
M) sur le djebel Araoui. Les dimensions de leurs 
bases carrées varient de 11,50 mètres de largeur 
pour le djeddar B à 46 mètres pour le djeddar F, et 
pour une hauteur pouvant atteindre 18 mètres à 
l'origine. Le plus ancien des djeddars (nommé A) 
date du 5ème Siècle et comporte une inscription 
latine concernant un haut personnage, peut-être 
romano-africain. La construction des treize djeddars 
répertoriés s'échelonne sur deux siècles. 
L'ornementation présente des formes géométriques 
(rosaces, étoiles, chevrons), des signes distinctifs 
chrétiens (colombes entourant un calice) et des 
représentations d'animaux alors présents (bovins, 
chevaux, lions, etc.). Les trois djeddars les plus 
anciens pourraient dater du 4ème et du tout début 
du 5ème Siècle et être l'oeuvre de princes païens 
d'origine saharienne, ce qui remettrait en cause 
l'idée admise jusqu'alors que Rome aurait contrôlé 
la région jusqu'en 455. 
Pour les autres djeddars, ceux du djebel Araoui, 
édifiés de la fin du 5ème jusqu'au 7ème Siècle,et 
portant des fresques chrétiennes, il est admis qu'ils 
ont servi de sépultures à des chefs chrétiens d'un 
état berbéro-romain successeur de Rome en 
Maurétanie. 


Djeddar C 

(Gaston Karquel) 


Djeddar C 

(Editions Jacques Gandini) 


Djeddar A 

(Editions Jacques Gandini) 


Le Médracen 



Dans le département de Batna, à sept kilomètres à 
l'est de Fontaine-Chaude et au sud de Aïn-Yagout, 
se dresse, à une altitude de 907 mètres, un 
monument ayant la forme d'une pyramide très 
aplatie, consistant en un cylindre droit surmonté d'un 
cône tronqué dont l'arête est inclinée d'environ 60 
degrés. C'est le Médracen. Son nom vient 
probablement d'un ancêtre des Libyens nommé 
Madghis. Il serait le plus ancien monument funéraire 
de Numidie, puisqu'il date de la fin du IVème siècle 
avant Jésus-Christ. 
Le Médracen, serait la dernière demeure des 
Maessyles, une des dynasties berbères ayant régné 
sur le massif des Aurès (400-300). 
Le Médracen a 59 mètres de diamètre et près de 20 
mètres de hauteur, il est orné de soixante colonnes 
aux chapiteaux de style dorique, dont huit pour 
l'encadrement des portes. 
Curiosité : La disposition des pierres taillées obéit à 
la loi du chiffre 7. 
Exemples : La hauteur des colonnes de 2,643 
mètres, multipliée par 7 donne la hauteur du 
mausolée et 2,643 est la racine carrée de 7. 
Un «lemkherbga», jeu de dames ancestral 
aurassien aux sept rangées de sept trous, est 
sculpté à même les gradins. 
L'escalier qui donne accès du caveau des lions au 
sol de la galerie de l'hypogée contient sept marches. 


Le Medracen 

(André Rojon) 


Le Medracen 

(Google Earth) 


Le Tombeau de la Chrétienne 

Le Mausolée Royal de Maurétanie, surnommé à tort 
Tombeau de la Chrétienne (en arabe Kbour-er-Roumia), est 
un monument de l'époque numide, situé à une soixantaine de 
kilomètres à l'ouest d'Alger. 
L'édifice, un tumulus de pierre d'environ 80 000 m³, mesure60,90 m de diamètre et 32,40 m de hauteur. Érigé non loin de 
Tipasa, sur une crête des collines du Sahel, il domine la 
plaine de la Mitidja à 261 m d'altitude. 
Il comporte une partie cylindrique ornée sur son périmètre, 
dont le développement est de 185,5 m, de 60 colonnes 
engagées surmontées de chapiteaux ioniques et supportant 
une corniche. Cette partie présente quatre fausses portes 
situées aux points cardinaux. Ce sont des panneaux de pierre 
de 6,9 m de haut, encadrés dans un chambranle et partagés 
au centre par des moulures disposées en croix. Ce qui a 
justifié le nom de Tombeau de la Chrétienne. 
Au-dessus, la partie conique est constituée de 33 assises de 
pierres, hautes de 58 cm, et se termine par une plate-forme. 
Elle est largement échancrée au-dessus de la fausse porte de 
l’est. 
La date de la construction et la fonction réelle de ce 
monument ne sont pas connues avec certitude. Certains 
historiens pensent qu'il s'agit d'un mausolée royal construit 
par le roi Juba II qui régna de 25 avant Jésus-Christ à 23 
après Jésus-Christ et son épouse, la reine Cléopâtre Séléné. 
Pour d'autres, l'étude architecturale du monument permettrait 
de le dater approximativement aux Premier et Deuxième 
Siècles avant Jésus Christ et donc d'avant la domination 
romaine sur l'Afrique du Nord. 



Une des premières photos aériennes du Tombeau de la Chrétienne, vers 1929 

(Jean-Charles Petronio) 


Le Tombeau de la Chrétienne en 1934 

(Jean Studer) 

(Jean Studer) 


Le Tombeau de la Chrétienne 

(Christian Puech) 


Le Tombeau de la Chrétienne 

(Christian Puech) 


Le Tombeau de la Chrétienne 

(Christian Puech) 


Le Tombeau de la Chrétienne 

(Christian Puech) 


Le Tombeau de la Chrétienne 

(Bernard Prop) 


Le Tombeau de la Chrétienne 


(Jacques Bonneu -EB 1/91) 


Le Tombeau de la Chrétienne et le Chenoua 

(Philippe Martin) 


Le Tombeau de la Chrétienne 

(Christian Puech) 


Carte de voeux de l’EOM 86 Hoggar en 1951, avec un Dassault 315 Flamant 


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