Emile LECRIVAIN (1897-1929) |
Il fur un audacieux pilote militaire.
Entré à l'Aéropostale en 1924, il fut affecté sur la
ligne du désert, Casablanca-Dakar. Le 21 janvier 1929,
avec le radio Pierre DUCAUD, il quitta de nuit par temps
clair, Agadir pour Casablanca. A la hauteur de Mogador
il entra dans un banc de brume épaisse dont il chercha à
en sortir avec science et acharnement. cette recherche
dramatique fur suivi par radio par les services de base
de Casablanca en contact avec P. DUCAUD qui répondait à
leurs demandes angoissées " Pilote trop occupé
pour vous répondre " et puis ce fut le silence. L'épave
fur retrouvée le 2 février à Cidi-Moussa, à 50 kms au
sud de Mazagan. Mais la mer n'a jamais rendu les corps.
PLUS Emile LECRIVAIN, né à Paris, le 18 Février 1897. Après avoir été un audacieux pilote militaire, une de ses citations rappelle que ... «Le 6 septembre 1918, volant au ras du sol, en appui de l'infanterie, aux commandes d'un avion Salmson de réglage d'artillerie et d'observation, il fut attaqué par deux avions de chasse allemands. Renversant les rôles, le français contre-attaqua et avec son avion, non adapté au combat aérien, réagit avec une telle fougue et une telle habileté que les allemands abandonnèrent le combat et que Emile Lécrivain rentra à son escadrille avec son avion criblé de balles» Entré à l'Aéropostale (Lignes Aériennes Latécoère) le 28 novembre 1924, il fut rapidement affecté sur la Ligne du désert (Casablanca-Dakar). Le 31 janvier 1929, faisant équipe avec le radio Pierre Ducaud, venant de Dakar, il quitta de nuit, par un temps clair, la base d'Agadir pour Casablanca. A la hauteur de Mogador,il rentra dans un banc de brume épaisse dont, avec le radio P. Ducaud, il chercha avec science et acharnement, à sortir. Cette recherche dramatique fut suivie par radio par les services de la base de Casablanca en contact avec P. Ducaud qui répondait à leurs demandes angoissées « Pilote trop occupé pour vous répondre »; et puis ce fut le silence. L'épave de l'avion fut retrouvée le 2 février à Cidi-Moussa, à 50 kms au sud de Mazagan. Mais la mer n'a jamais rendu les corps d'Emile Lécrivain et de Pierre Ducaud. |
Pierre DUCAUD |
Le
radio Pierre Ducaud a laissé à ses camarades l'image
d'un travailleur acharné, maniaque de tout ce qui
touché à la radio-navigation naissante. Homme
étrange, doté d'un courage à froid marqué d'une
pointe d'humour. Au cours d'un courrier en
Méditerranée il passa huit heures dans l'eau
accroché à une épave avec le pilote Jean Mingat, les
sacs postaux à la ceinture. Paul Vachet, venu les
secourir avec une vedette de dépannage s'entend dire
" M. Vachet, songez que le médecin m'a formellement
interdit les bains de mer, je me sens un peu
patraque. Que va-t-il m'arriver ? "
On l'appelait M. Herriot, à
cause de son maintien toujours grave et d'une
serviette de cuir bourrée de documents radio qu'il
tenait serrée sous le bras. |
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Après six ans de service militaire il entre comme pilote à Cie Générale Aéropostale le 17 février 1928. Brevet de transport public n° 1073 du 23/3/1928. Brevet de Transport Public (Hydravion) n° 158 du 3/10/1931. Brevet de mécanicien navigant n° 207 du 12/4/ 1932. Brevet de navigateur supérieur n° 213 DU 10/7/1933. Accident en Méditerranée le 8/5/1933. A trouvé la mort le 27 octobre 1937 à bord de l'ANTARES DEWOITINE 333 F-ANQA au large de Mogador au Maroc. Dans une nuée de sauterelles... Photos Serge Guerrero |
Louis CAVAILLES (1901- ) |
Après son service militaire effectué à l'Ecole de Tir Aérien de Cazaux, 1921-1923, il entre aux Lignes Aériennes Latécoère à Toulouse le 22 mai 1923. Il est mécanicien sur hydravion bimoteur Lioré et Olivier début 1924. |
Ensuite il poursuit une carrière aéronautique très active, il vole sur Latécoère 28, Comte de la Vaulx, sur l'hydravion Laté 38, sur le Couzinet 70 " Arc en Ciel ", en second de Collenot pour les visites au sol,sur le Farman " Ville de Montevideo "pour la ligne Dakar Natal (24 traversées), détaché à Air France Transatlantique |
pour la mise au point de 3 Farman 2223, le "Camille Flammarion", le "Jules Vernes", et le "Verrier" en vue de traversées directes de Paris à New York mais la guerre met fin à ce projet. En 1939, il est mis à la disposition de la Marine Nationale |
pour des missions de surveillance en mer, avec l'équipage Daillière, Codos, Guillaumet, Neri. Après l'armistice il rejoint un réseau de résistance, est rattrapé par les Allemands avec six camarades au passage de la frontière espagnole. Compiègne, puis direction l'Allemagne, Buchenwald après une tentative d'évasion dans le train qui a mal tourné. En 1945, le 31 juillet, il est affecté sur le Latécoère 631 "Lionel de Marmier" et au cours d'un vol en Amérique de Sud, à Montevideo, avec comme pilote, Chatel, une rupture d'hélice (feu à bord et deux passagers tués) les oblige à se poser en catastrophe sur une lagune. L'avion est réparé sur place et rentrera en France. Il vole sur DC4, Constellation, Latécoère 631, DC3. Il prend la retraite en 1960, plus de 18000 heures de vol. Il est écrit que son nom doit figurer au tableau d'honneur des authentiques pionniers de l'Aviation de Ligne. |
Source: De l'histoire des hommes, par l'Amicale de Pionniers des Lignes Aériennes LATECOERE- AEROPOSTALE.
Dans une nuée de sauterelles et Tout le monde... ou personne Quelques
années plus tard : 1928. Aux Breguet 14 ont
succédé des monoplans Latécoère, plus puissants,
plus confortables. A bord, la radio a pu être
installée et, de jour comme de nuit, les équipages
peuvent maintenant converser avec la terre. L'un des
plus ardents pilotes de la ligne, le grand Jean
Mermoz, vient de lancer magistralement, sur le
tronçon Casa-Dakar, le Laté 26 en franchissant
d'un seul coup d'aile les 4500 km séparant Toulouse
de Saint-Louis du Sénégal. |
PHOTOS Serge Guerrero |
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