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Le No 77 de Pierre JARRIGE
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Tous les dossiers de Pierre Jarrige (A/C du No 1)
            
Ami(e) Internaute, 
Ce soixante-dix-septième diaporama concerne la participation de l’aviation à
l’activité pétrolière au Sahara.
Faites le circuler sans restriction !
Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthèses. 
Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos, des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de vous. 
Bien cordialement.
Pierre Jarrige. 
jarrige31@orange.fr 
http://www.aviation-algerie.com
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Tous les dossiers de Pierre Jarrige (A/C du No 1)

























































Ami(e) Internaute,


Ce soixante-dix-septième diaporama concerne la participation de l’aviation à
l’activité pétrolière au Sahara.
Faites le circuler sans restriction !
Merci aux propriétaires des photos dont les noms apparaissent entre


parenthèses.
Pour l’histoire de l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche des photos,


des documents, des récits et des témoignages, merci d’en parler autour de
vous.
Bien cordialement.
Pierre Jarrige.


jarrige31@orange.fr
http://www.aviation-algerie.com



Aviation et pétrole

L’exploration pétrolière au Sahara a commencé en 1952 par la SN Repal et
la Compagnie française des pétroles (CFPA-Algérie), suivies par la CREPS
(Régie autonome des pétroles) et la CPA (Shell). Les découvertes d’huile se
produisent au début de l’année 1956, d’abord dans la bordure méridionale
du bassin avec Edjeleh, puis Tiguentourine, par la CREPS. En juin, un
indice d’huile est découvert, par la CFP, près de Ouargla. Enfin survient, en
juillet 1956, la découverte du champ d’Hassi-Messaoud au puits Md1 (SN
Repal), confirmé un an plus tard par Om1 (CFP(A)). La SN Repal découvre,
en novembre 1956, le gisement géant de gaz d’Hassi-R’Mel.
Hassi-Messaoud, pour le pétrole, et Hassi-R’Mel, pour le gaz, figurent parmi
les plus grands gisements du monde.

(ECPAD) Le premier puits d’Hassi-Messaoud (Hugues Bouv ard)


Les concessions pétrolières en 1962
Le pétrole saharien a fait le malheur de la France, sans faire le bonheur de l’Algérie. Il aurait pu être une source de
prospérité pour l’Afrique. L’Algérie nationalisera les avoirs des sociétés pétrolières françaises le 24 juillet 1971.

Sur les immenses étendues concernées par le pétrole, l’avion et l’hélicoptère sont les instruments incontournables à
tous les stades : La prospection, le forage, l’exploitation, la surveillance, le transport de personnel et de matériel.


(Daniel Develay)
La Maison Verte de la CFP(A) à Hassi-Messaoud
(Alain Schlauder)
(Alain Gibergues)
Visite de l’armée de l’Air à Hassi-R’Mel La base Irara de la SN REPAL

Extraits du Petit Messaoudien de novembre 1961 – Jean-Marie Bonnafé, chef de camp et responsable de l’Aéro-club d’Hassi-Messaoud
qu’il a créé, rencontre les difficultés classiques de tous les dirigeants de club pour maintenir en vol les deux Emeraude


(Pierre-Marie Chagneau)
Prospection dans la région d’In-Aménas
(André Morel)

Le camp de la CGG à Bir-Rhorffa


Prospection

Les missions géophysiques de prospection sont entreprises
essentiellement par la CGG (Compagnie générale de
géophysique), Rogers et Géofrance. Le pétrole est en émulsion
dans le sol avec du gaz dans les pores d'une roche appelée roche
magasin. Cette émulsion, comprimée à plusieurs centaines de
kilos par centimètres-carrés est toujours accompagnée d'eau
salée. Pour qu'un gisement soit productif, le forage doit être
effectué dans la partie supérieure du plissement du sous-sol où le
pétrole surnage grâce à sa densité plus faible que celle de l'eau. Il
faut donc, avant de faire un forage, délimiter les emplacements de
ces réservoirs naturel par plusieurs moyens, dont le sondage
sismique. Ce procédé consiste à mesurer le temps mis par une
onde de choc produite par une charge explosive d'environ 2 500
kg de cheddite répartie sur la zone, en surface ou enterrée à une
quinzaine de mètres, pour descendre jusqu'à la couche
réfléchissante susceptible de renfermer du pétrole et remonter à la
surface de manière à en déduire la distance. Un équipe itinérante
de topographes délimite la zone avec précision, une équipe de
boute-feu est chargée de la mise en place et du déclenchement
des explosifs répartis sur la zone. Une troisième équipe dans un
laboratoire, situé à trois ou quatre kilomètres du tir dans le cas de
sismique "réflexion" ou trente à quarante kilomètres dans le cas de
sismique "réfraction", dégrossit les résultats enregistrés sur films
optiques ou magnétiques qui sont acheminés ensuite à Alger. Un
hélicoptère est chargé de rayonner tout autour du camp de base
vers les trois équipes en leur apportant les vivres, le courrier et le
matériel nécessaire à l'exploitation et au dépannage des
véhicules. Le camp de base est desservi par une piste accessible
aux DC-3, ou au moins aux Dragon Rapide ou Broussard.


Broussard de la Société d’exploration géophysique à Maison-Blanche

(Jacques Delol)


A Tihigaline en Bell 47J Ranger
Prospection en Bell de Gyrafrique avec les topographes et les équipes sismiques
(André Morel) (André Morel)

Avec une équipe sismiques

(André Morel)


Explosion sismique

(André Morel)


(André Morel)
Forage

Si les données recueillies permettent d'envisager l'existence du pétrole, il
est alors procédé au forage. Un échafaudage d'une vingtaine de mètres :
le derrick, est mis en place qui permet au trépan, composé de trois
molettes d'acier, de recevoir, par l'intermédiaire d'un train de tiges d'une
dizaine de mètres chacune, un mouvement rotatif et une pression
réglable selon la composition des couches du sous-sol. Les tiges creuses
permettent le passage d'une boue propulsée par un pompe puissante qui
ressort au milieu du trépan qu'elle lubrifie et refroidit en entraînant vers la
surface les résidus de forage. Cette boue est filtrée et recommence son
cycle. Sa composition varie au fur et à mesure des besoins, afin de
colmater les fissures et son poids permet, lorsque la roche-magasin est
atteinte, d'éviter que la pression du brut comprimé éjecte le train de tiges.
Lorsque le forages est terminé et qu'il s'avère productif, la sonde est
démontée et le mélange de pétrole qui arrive à la surface est brûlé
pendant quelques jours afin de débarrasser le puits de tous les résidus de
forage (boue, déchets métalliques, sable etc).

Trépan

Purge d’un forage avant l’exploitation
(André Morel)
Dragon Rapide de la SGAA
au forage de Zaref (Tunisie)
(Roland Richer de Forges)
(Jacques Meunier) Forage à Hassi-Messaoud

(Pierre-Marie Chagneau)
(Philippe Desqueroux)
Torchères dans le désert

(Marius Mandavialle) Arbre de Noël du puits n° 1
de la SN REPAL à Ouargla

(CFP(A))

Le compexe industriel d’Hassi-Messaoud

Exploitation

Le puits est ensuite recouvert de l’arbre de Noël et branché sur un
oléoduc.

Puits en feu à GASSI-TOUIL

Depuis le 13 novembre 1961, une torche de 250 mètres brûle
chaque jour, à Gassi-Touil, la moitié de la production de Lacq, soit
dix millions de m3 de gaz. Pour éteindre cet incendie, le célèbre
Red Adair crée un rideau de pluie pour approcher le foyer dont la
chaleur est infernale. Il faut dégager l'amas de ferraille qui entoure
le puits pour pouvoir placer le mélange de dynamite et de
nitroglycérine dont l'explosion doit souffler la flamme. Malgré la
chaleur du jet le gaz qui sort de terre à la pression de 215 kg/cm2,
il faut découper ce qui reste du train de tige et du derrick.
Le 28 avril 1962, la flamme est éteinte par explosion,
L'incendie de GASSI TOUIL est l'un des plus importants contre
lequel les hommes aient jamais lutté. (André Morel)

Incendie du puits de Gassi-Touil


Unité de compression
(CFP(A))
Puits d’injection de gaz sous pression, afin
d’augmenter la production de pétrole

Stockages et
oléoducs



L’arbre de Noël et branché sur un
oléoduc qui amène le produit brut
jusqu'au centre de production où le
mélange est séparé du gaz qui brûle
dans une torchère. Le pétrole est
ensuite acheminé par pompage à la
SOPEG, unité constituée en
participation par la SNREPAL et par
la CFP(A) et envoyé à Bougie par
l'oléoduc de 660 km passant par
Touggourt, M'Sila et la vallée de la
Soumam.
Le premier pétrole arrive à Bougie,
en wagons-citernes, en décembre
1957, avant la mise en service de
l’oléoduc en décembre 1959.
Un gazoduc de 450 km amène le
gaz à l’usine de liquéfaction du port
méthanier d’Arzew à partir de 1962.
D’Oran à Alger, un gazoduc satisfait,
au long de son trajet, les besoins
industriels et domestiques


Station de pompage d’un oléoduc (Alex Aboudaram)
Terminal de Bougie (Jean-Pierre Meyer)
Hassi-R’Mel 1962 (Pierre-Marie Chagneau)
Usine de liquéfaction à Arzew (SNPA(A))

(Christian Malcros)

(Alex
Aboudaram)


2ème PARR


Nord 3400 du 1er PA ZES à Hassi-R’Mel – 1961
(Jean Dav anne)
Surveillance

Une fois les puits en exploitation,
l'hélicoptère et l'avion sont chargés de
surveiller les réservoirs et les oléoducs,
afin de détecter les sabotages ou les
traces de fuites.
A partir de septembre 1958, le 2ème
PA 19ème DI, de l’ALAT, qui deviendra
ensuite le 2ème PARR, basé à M’Sila
et commandé par le capitaine Alex
Aboudaram, est spécialement chargé
de la surveillance de l’oléoduc de
Bougie.

Alouette du 3ème PA ZES à Hassi-Messaoud – Juillet 1962

(Clément Torrès)
Inauguration de l’aérodrome de la SN-REPAL le 20 août 1959
TransportsLes déplacements de personnels et de matériels
nécessitent toute la gamme d’avions allant du
monomoteur d’aéro-club à l’avion de ligne.
Des lignes régulières relient chacun des
aérodromes d’Hassi-Messaoud de la SN REPAL et
de la CFPA(A) à Alger. De nombreuses
compagnies locales sont à la disposition des
pétroliers pour les transports à la demande et
Gyrafrique assure la plus grande partie des
besoins de transports par hélicoptères.

(Pierre Laffargue)
Deux-Ponts à In-Salah, le 22 novembre 1953

In-Salah le 22 novembre 1953 – Premier transport d’Air France pour les pétroliers de la CREPS, en Breguet Deux-Ponts
(Pierre Laffargue)

Dessins de Charles Brouty
(Albert Meurice)
(Marcel Vervoort)
Le Breguet Deux-Ponts pour le transport de personnel et de matériel

(Jean Delmas)
(Claude Loustau)
(Gabriel Pons) Le Breguet 761, prototype, utilisé par Air Algérie
Les Nord 2502B, avec des réacteurs en bouts d’ailes, utilisés par
Air Algérie pour le transport de personnel et de matériel

(Jean Davanne)

Un Nord 2502B à El-Goléa en février 1962 – Les coques ouvertes laissent voir les sièges des passagers


(Clément Charrut) Beechcraft 18 F-OAXI
d’Aérotec à Hassi-R’Mel
Les vols de Jean-
Pierre Guérinet,
mécanicien
d’Aérotec, au profit
des pétroliers
(Florence
B é t)
Le seul Sikorsky S-58 utilisé par Gyrafrique
(Alain Crosnier)
Dragon Rapide de la SGAA à Fort-Flatters
(Vincent Lassus)

RF-84F Thunderflash de l’Escadron de reconnaissance 2/33 Savoie Dernière
(33 ème ER)