Réalisations: |
A) Routes aériennes: Le 31 mars 1931 l'Aéropostale opérait vers le Brésil, le Chili, le Pérou, le Paraguay, 1'Uruguay et la Bolivie en liaison directe avec la France par l 'Afrique de l'Ouest. Son associée Argentina Aeroposta volait vers la pointe sud du continent et son associé Venezuela avait juste ouvert un service vers Trinidad. Des projets étaient en cours pour relier Natal au Brésil avec le Vénézuéla par la Guyane française pour étendre la ligne de Trinidad vers les Caraïbes et de plus, fournir un service direct vers Lima à partir du bassin de l'Amazone ; le réseau était supporté par les revenus directs, par les paiements de la poste et la subvention, et aussi par les contrats postaux signés par Bouilloux-Lafont avec tous les pays Sud-Américains vers lesquels il opérait. Comparé à, cette imposante liste de neuf pays, les Allemands n'opéraient seulement que vers le Brésil bien que des Compagnies assistées par les Allemands aient été montées en Bolivie et en Colombie. La Pan American avait juste acheté NYRBA*, en septembre 1930. et ne faisait que commencer à établir ses positions de Compagnie dominante sur le Continent Sud Américain. Les Anglais, les Hollandais et les autres nations aéronautiques ne semblaient pas concernées par ces affaires Sud-Américaines. |
B ) Infrastructure: Presque sans exception l'Aéropostale construisit et équipa tous les terrains d'aviation qu'elle utilisa en Amérique du Sud. La plupart d'entre eux étaient équipés de radio et de balisage lumineux. Le vol de nuit était une opération normale. Une telle infrastructure représentait un investissement considérable était en opposition directe avec le maigre développement pratiqué les autres lignes françaises lointaines, comme Air-Orient, qui employaient les facilités des nations étrangères. Peu de progrès avait été fait dans le vaste domaine français d'Afrique. Une étude sur la chronologie des subventions françaises, selon un rapport public, soupçonne profondément que les fonds pour ces investissements de Bouilloux-Lafont provenaient des ressources de la Compagnie, au moins au départ, et il y a un doute des règlements des subventions toujours en retard sur les investissements, et ils étaient chaque année dépendants du Budget additionnel du Gouvernement français, lequel, en cette période avait l'habitude désespérante de s'effondrer tous les quelques mois. |
C ) Personnel. Les Navigants de l'Aéropostale les gens du sol et de l'Administration maintinrent une tradition lancée par Latécoère en 1918. Parmi les pilotes, des noms fameux comme Mermoz, Saint-Exupéry, Guillaumet, Vachet, Négrin, Roig et Hamm. L'Esprit de corps pratiqué dans l'Aéropostale était inégalé par les autres lignes de son époque, et est encore présent chez les rares survivants de ces jours. Un tel idéal doit avoir reflété le dévouement et les qualités de leader de Bouillons-blancs lui-même. Les hommes ne marchent pas pour un mauvais leader et certainement pas avec l'enthousiasme qui fut toujours déployé par l'équipe de l'Aéropostale. C'est ainsi que le fameux Antoine de Saint-Exupéry renommé pour ses récits romantiques de vols aventureux avec l'Aéropostale n'était pas mentionné dans un hommage à ses pilotes dans le rapport de 1930 de la Compagnie. Vraiment la plume était plus lourde que le serre-tête. |
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* NYRBA: The New York, Rio and Buenos Aires Line (NYRBA) was organized in 1929 to operate the east coast of South America. Minor operations were conducted in 1929, but the grand inaugual was in February, 1930. Using the graceful Consolidated Commodore, a sleek, 22 seat flying boat with a range of 1000 miles, NYRBA launched it's first major Argentine mail contract flight from Buenos Aires to Miami. However, the real money was in the lucrative US Air Mail contracts, and NYRBA was grooming itself to win those. |