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Maurice CHALLE
du groupe Normandie-Niemen un nom de légende...
Les 4 fréres CHALLE, pilote de chasse |
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10 victoires 5+5] |
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Récits 1ère victoire de l'aspirant Maurice Challe 2e victoire de l'aspirant Maurice Challe au Normandie-Niemen |
Les
deux frères, René et Maurice au Normandie-Niemen
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Borissov (URSS), le 26 juin 1944
20 heures. Le régiment Normandie-Niémen décolle au complet de Doubrovka pour une mission de protection. Deux importantes formations de bombardiers soviétiques Pe-2 ont pour objectif le terrain de Borissov, à 150 km à l'intérieur des lignes ennemies.
Le premier échelon, composé des 1re et 2e escadrilles, mené par le Cdt Pouyade ne rencontre pas d'ennemis. Le deuxième, commandé par le Cdt Delfino et composé des 3 et 4e escadrilles, est assaillie par des Fw 190. C'est la patrouille Lemare-Gaston qui subit de plein fouet l'assaut des chasseurs allemands. Le Yak du jeune Asp Gaston explose et Lemare, plus chanceux, s'extirpe malgré sa commande de direction cisaillée par une rafale. Aussitôt alerté, Moynet, suivit de Taburet, manœuvre habilement pour se placer derrière les agresseurs. Deux rafales envoient un Fw 190 s'écraser au sol. L'Asp Taburet prend en chasse un second et ne le lâche plus jusqu'au moment où ses tirs, de plus en plus précis, transforment son premier combat en première victoire. L'Aspirant M. Challe en aura un aussi, mais son équipier Miquel est descendu et se parachute. Iribarne et Casaneuve en abattent chacun un.
Les cinquante bombardiers du 125e régiment de la garde, dont les équipages sont féminins, regagnent leur base sains et sauf.
Sur le front russe, l'offensive est déclenchée dans la matinée. Toutes les forces de l'Armée Rouge sont jetées dans la bataille. Le Normandie-Niémen est désigné pour escorter, avec d'autres groupes russes, une importante formation de bombardiers aux environs de Vilkaviskis.
Vers 11h30, les groupes de
chasse arrivent dans le secteur où devraient se trouver les
bombardiers, mais ils ne sont pas au rendez-vous. Par contre,
les
N'arrivant toujours pas à apercevoir son agresseur, Trenkel
tente un brusque redressement sur la gauche. Maurice Challe ne
se laisse pas surprendre et lui envoie une nouvelle rafale dans
le moteur qui fait exploser les radiateurs du Messerschmitt.
Trenkel coupe l'allumage, et s'engage en piqué, faisant mine
d'être abattu. Mais le français n'est pas dupe, il voit son
adversaire ouvrir sa verrière, mais continue à le coller.
Trenkel atterrit sur le ventre dans un pré et s'arrête entre une
meule de foin et une haie. D'un bond, il évacue son avion et
tombe dans un trou, la tête dans l'eau. Maurice Challe finit sa
besogne en détruisant le Bf 109 qui gît à terre, et sa dernière
rafale frôle Trenkel dans son trou. C'est la première des 29
victoires de la journée pour le "Neuneu", et sans perte
! Le récit par Rudolf
Trenkel
Trenkel et Windish s'en sortiront indemnes et regagneront Trakehnen vers midi. L'engagement a coûté cinq Bf 109G à la JG 52. Retour
Liens
*** Шалль
Морис
( Challe Maurice ) en russe traduction beta anglaise
*** La
genèse du Normandie-Niemen
Un extrait de www.vodeo.tv/
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Le Normandie-Niemen, un nom de légende : celui du
groupe de chasse français qui a combattu au sein de
l'Armée Rouge durant la Seconde Guerre Mondiale. Pourquoi
la Russie d'aujourd'hui conserve-t-elle précieusement le
souvenir de ces jeunes "Grognards du Général de Gaulle",
une petite centaine de pilotes amoureux de l'avion et
épris de liberté ? Quel mystère renferme l'avion englouti
de Bivalka, l'un des 26 "yak" franco-russes disparus corps
et biens derrière les lignes ennemies en 30 mois de guerre
? Les réponses sont dans ce voyage "spatio-temporel" qui nous transporte au coeur de l'aventure, hier comme aujourd'hui, en Russie comme en France... |
Extrait
<< Das JG 52 >> de Niko Fest cité dans
<< Normandie-Niemen >> de Christian-Jacques
Ehrengardt source
(copy-paste) L'Oberleutnant Rudolf Trenkel, Kapitän de la
2/JG 52, se souvient fort bien du 16 Octobre 1944.
Trenkel, titulaire de la fameuse Ritterkreuz depuis août
1943, a remporté sa 100ème victoire le 14 juillet 1944,
il terminera la guerre au grade de Hauptmann avec 138
victoires à son palmarès. Son escadrille a fait
mouvement la veille au soir de Varsovie a Trakehnen. Il
perd d'ailleurs deux Bf 109, abattus par la chasse
Soviétique, peu avant I'atterrissage sur leur nouveau
terrain. Le lendemain, il décolle sur alerte en
compagnie du Fähnrich Walter Windisch et du Leutnant
August Rieckhoff pour intercepter des bombardiers
soviétiques dans le secteur de Vilkaviskis / Virbalis (
Lituanie ) :
Rudolf Trenkel, 138 victoires <<Je vis alors des Il-2 et je découvris au-dessus d'eux un important groupe de Pe2 -des bombardiers- avec une escorte de chasse a 3 000 mètres. Cap a l'ouest ! A la radio, je criai : "August reste avec les Il-2. Je monte avec Windisch!" Plein pot je grimpai droit sur la formation des bombardiers et je tirai aussitôt à droite et à gauche. Un Pe2 tomba tout de suite en flammes et un
second suivit également en feu. Au même moment je fus
tiré par un Yak ( pas un Yak 3 ) qui m'arriva par
dessus. Je dus immédiatement dégager en piqué car je n
'avais pas assez de vitesse. En piqué, j'aperçus encore
la ville d'Ebenrode à la verticale de mon avion. Je
jetai un regard en arrière en direction de Windisch,
mais je fus à nouveau violemment tiré.
Pendant mon piqué, je vis plusieurs parachutes russes et un allemand. Le Russe qui me suivait devait être derrière ou en dessous de mon appareil -je n 'avais pas encore réussi à apercevoir le Yak une seule fois ! Alors, je voulus redresser brusquement vers Ia gauche. Au même instant, de terribles bruits retentirent à droite et à gauche -les deux radiateurs étaient percés-! Je devinai que j'avais à faire à un adversaire de taille. Je piquai le nez du Me 109 en avant, coupai I'allumage et avec mes deux étendards flamboyants ( les radiateurs), je me rapprochai du sol. Je fis semblant d'avoir été abattu, mais je me préparais intérieurement a un atterrissage forcé et j'espérais être déjà à quelques kilomètres a I'intérieur de mes lignes. Cependant, je n'avais pas confiance en mon "Kamarade" et j'entrouvris déjà ma verrière avant de me poser entre une meule de foin et une haie. Je glissai sur un pré, me détachai et d'un bond me retrouvai hors de I'avion. Je courus dans un trou et plongeai le visage dans de I'eau. Au même instant, mon Russe tira sur ma machine et sur moi. ( ...) De là, je marchai jusqu'a Trakehnen où j'arrivai a midi. ( ...) Windisch avait été touché en combat par le premier Russe, puis surgit un autre Russe qui abattit Windisch d'abord et moi ensuite. Nous avions décollé tous les deux au petit matin et à midi nous étions de retour à Trakehnen! Nous avions perdu ce matin-Ià cinq ou six avions. Le colonel Graf et mes hommes nous avaient déjà rayés de la liste!>> Trenkel est sans doute tombé sous les obus de Maurice Challe du Régiment Normandie-Niémen, qui a revendiqué un Bf 109 dans le secteur de Wirbalis vers 11h30, au cours d'une escorte de bombardiers. Retour dans le texte |
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