mis à jour
/ updated :
|
|
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ..du côté de Villa Biarritz dans le quartier de Punta Carretas, on trouve une petite place avec une plaque au nom de Jean Mermoz... Envoi de Gustavo V. Necco ![]() Association Mémoire de Mermoz |
|
![]() ![]() ![]() Une excellente synthèse du parcours de Mermoz par Fabrice d’Almeida Faute de temps, Mermoz n'apprendra à piloter qu'à une seule personne Ressources
1-Mermoz chez L'Aérophile (Paris) 99 revues |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() |
![]() |
![]() |
|
||||||||||
Le père de Jean Mermoz
![]() Source : revue Aéro, 5 mars 1937, Roger Labric. Photos communiquées par M. Mermoz père Jules Mermoz ? Un parent sans doute du grand pilote disparu, mais qui ? Un oncle, un cousin ? Cette carte était bordée de noir, sa gravure était modeste, elle témoignait de quelqu'un de simple et d"effacé. J'ai reçu mon visiteur et la grande tristesse de son visage me frappa aussitôt. Il me dit simplement: -Je suis son père. Son père? Pas possible. J'avais souvenance d'avoir lu un peu partout que Jean Mermoz avait été élevé strictement par sa mère veuve alors qu'il avait à peine quatre ans. Sous mes yeux d'ailleurs se trouvaient, comme pour me le confirmer l'extrait d'un article paru dans le Journal de la Femme du 19 décembre 1936, intitulé De Mermoz à Maryse Bastié, et aussi la page 21 d'un livre consacré exclusivement au célèbre pilote, au début de laquelle on peut lire cette phrase: " Son père mourut de bonne heure". M. Jules Mermoz me dit seulement: - Pour un mort, voyez, monsieur, je suis encore solide, malgré mes 58 ans et toute la peine de ma vie. Grand, à peine voûté, le visage rude, énergique, avec deux yeux gris bleu, aux reflets d'ardoise du ciel des Ardennes, papa Mermoz rappelle bien son fils. Le même regard perçant, les mêmes plis volontaires dans le visage. - Mon fils je le voyais souvent, très souvent, jamais il n'oublia son vieux père, et, quelques semaines avant son ultime départ pour Dakar, il vint à Soissons passer trois jours avec moi et nous allâmes pêcher ensemble au bord de l'Aisne. Je passe sur les questions d'ordre privé qui ont pu entraîner des dissensions au sein d la famille Mermoz, cela ne me regarde pas et ne regarde personne, mais j'affirme, et j'en ai la preuve sous les yeux, que si Jean Mermoz adorait sa mère, une bien digne femme, il vénérait son père. Deux braves gens que la destinée avait séparés, mais que l'amour pour chacun d'eux de leur fils admirable aurait bien fini par rapprocher. Le père de Mermoz n'a jamais rien demandé à personne ; d'ailleurs il ne veut rien, sinon qu'on ne l'écarte pas de la mémoire de son fils. Jean disparu, sa vie est finie... Il veut seulement, puisque par la force des choses on est arrivé à parler de lui, qu'on sache bien que durant sa vie, il a fait pour son fils tout ce qu'il devait faire. Cet homme qui porte presque anonymement le poids d'une douleur immense continue pour vivre ses fonctions d'expert comptable, poste qu'il occupait jusqu'alors à Soissons. Il fut aussi correcteur d'imprimerie. Les lettres relativement que son fils lui écrivait témoignent de l'affection et du respect que Jean Mermoz avait pour son vieux ![]() Il demande aux hommes un peu de coeur et de justice, il leur demande de ne pas le faire mourir trop tôt... comme son fils... Le père est inhumé à Vervins, aux côtés de la tante et de la grand-mère de Jean |
||||||||||
L'épopée Atlantique Mais le principal obstacle restait à vaincre: les 3200 kilomètres d'océan, un interminable vol sans escale. Pourtant l'Atlantique Sud avait déjà été vaincu huit fois. Dès 1922, un équipage portugais avait réussi une traversée avec escales aux îles du Cap-Vert et de Saint-Paul; en 1926 des Espagnols, et en 1927 des Italiens et des Portugais avaient renouvelé cette performance. En octobre 1927, un équipage français, Costes et Le Brix, sur un "Bréguet 19", monomoteur Hispano-Suiza de 600 CV réussissait pour la première fois la traversée sans escale Dakar-Natal. Mais toutes ces traversées ressortissaient encore au domaine de l'exploit sportif: de beaux actes de courage sans lendemain, et que certains payaient de leur vie (de Saint-Roman, Mouneyrès et Petit en 1927). L'Aéropostale voulait mieux. Son but, c'était le service régulier cent pour cent aérien de Paris à Buenos-Aires. Jusqu'à présent et depuis mars 1928, le tronçon Dakar-Natal, seul tributaire des transports de surface, était effectué par des avisos qui accomplissaient la traversée en quatre jours. Il fallait à tout prix se libérer de cette dernière contrainte. Mais pour ces hommes animés jusqu'au fond de leur coeur par ce merveilleux "esprit de la ligne", ce dernier obstacle ne pouvait subsister. Et c'est pourquoi le 12 mai 1930, Mermoz, Dabry et Gimié assuraient pour la première fois la liaison postale entre les deux continents. Lorsque nous nous sommes envolés, le 12 mai, du fleuve Sénégal, à Saint-Louis, notre hydravion " Latécoère 28 " Hispano-Suiza 650 CV était pourvu de 2.600 litres d'essence et pesait 5.500 kilos. Pour moi, comme pour mes deux compagnons, le navigateur Dabry et le radiotélégraphiste Gimié, dont je tiens à faire un éloge tout particulier, notre tentative semblait devoir réussir sans grand mal. Habitués à voler par tous les temps, le jour et la nuit, à des jours et à des heures déterminés à l'avance, les pilotes de ligne ont acquis un sens de l'air qui leur paraît maintenant tout à fait naturel. C'est si vrai que lorsque nous nous sommes engagés au-dessus de l'Atlantique Sud, après avoir viré au-dessus de Saint - Louis - du - Sénégal, nous n'avons éprouvé aucune émotion et aucune crainte. Pour nous, nous ne faisions qu'accomplir un vol ordinaire. Le bruit du moteur me ravissait. J'avais la joie dans le cœur. Une heure après l'île de Noronha, Gimié accrocha le poste de Natal, le but ! Devant moi, au-dessus de la ligne d'horizon, se détacha lentement un rocher. L'apparition de la terre, après avoir sillonné l'océan, m'éblouit. Ce fut une minute émouvante, la grande minute de notre randonnée. Je poussai un cri et Dabry et Gimié accoururent. Je n'ouvris pas la bouche. Dabry lança : "Saint-Roques!" Dans un même élan, étroitement solidaires, nous sentîmes la puissance de notre collaboration et éprouvâmes la même ivresse, celle de la victoire. Natal était au-dessous de nous ; je piquais vers la base de L'AEROPOSTALE installée sur le Rio Potingui. Je décrivis une large courbe, fis une "prise de terrain"; l'appareil passa près des chalands, se rapprocha du fleuve et l'amerrissage fut facile. En 21h 15, nous avions amené de Saint - Louis à Natal le courrier qui avait été transporté de Toulouse à Saint-Louis en 24 heures successivement par Beauregard, Emler et Guerrero. Quarante-cinq minutes après notre amerrissage, Vanier repartait de Natal, emportant le courrier pour Rio de Janeiro; Reine le relayait jusqu'à Buenos-Aires et Guillaumet effectuait le dernier parcours jusqu'à Santiago du Chili. La première traversée aérienne postale de l'Atlantique Sud ayant été réalisée, le courrier alla de Toulouse à Santiago-du-Chili -13.400 kilomètres- en 108h. 40 dont 20h. 40 passées en escales. Conclusion: une page d'histoire était tournée Les novateurs, les pionniers, les héros allaient s'effacer devant les techniciens, les industriels, les organisateurs. A pas de géant, l'aviation semait sur la planète entière ses terrains d'atterrissage, ses postes émetteurs, ses balises, ses routes, ses services commerciaux, ses agences, ses dispositifs de sécurité, ses centres de contrôle, toute une gamme de tâches spécialisés et de fonctions précises. Rapidement, le hasard et l'aventure laissaient la place à l'ordre et à la méthode. Saint-Exupéry disait: "L'aviation postale a ouvert les routes de l'air comme l'Empire romain avait ouvert les routes terrestres." |
||||||||||
Il avait découvert l’aviation
lors de son service militaire, un peu par hasard. A
priori, il n’était nullement attiré par cette voie.
L’investissement si extraordinaire qu’il en fit semble
bien résulter, selon Joseph Kessel, des sensations
éprouvées lors des premiers vols, et probablement même
lors de son premier vol en solitaire, où il dut d’ailleurs
atterrir en vol plané à la suite d’une panne de moteur.
(Nous sommes en 1920). |
||||||||||
Extraits de "Mes vols" de Jean
Mermoz e-book-calameo
|
Liens
![]() |
||||||
Archives ![]() ![]()
|
![]() |
![]() |
||
![]() ![]() ![]() |
![]()
|
![]() |
Arthur Honegger: Mermoz.
Extrait de la bande originale de Louis
Cuny (H. 167) (1942) par l'Orchestre de la
Société des Concerts du Conservatoire (Le premier orchestre
symphonique français créé en 1828 qui en 1967,
devient l'Orchestre
de Paris.) sous la direction
de Georges
Tzipine. source
*** La musique
publiée est exclusivement dédiée à des fins non
commerciales dans le cadre d'un programme commun à
l'étude classique de la musique éducative des années
1900 (surtout italiens) ce qui implique des milliers
de personnes à travers le monde. |
![]() |
|
||
[Recueil. "Mermoz"
film de Louis Cuny] ![]() |
||
Published on Sep 11, 2013 Les 12 et 13 mai 1930, Mermoz
relie d'un trait Saint-Louis à Natal au terme d'un
vol de 21 heures et 10 minutes sur un hydravion
Laté 28-3 baptisé le Comte de la Vaulx, du nom du
président de la Fédération aéronautique
internationale (FAI) qui venait de disparaître
tragiquement dans un accident d'avion. Mermoz
prouve ainsi que le courrier peut être transporté
d'un continent à l'autre avec le même appareil
alors que, avant cet exploit, il fallait en
utiliser plusieurs. |
||
source: www.aircraftube.com |
Uploaded by on Jan 7, 2008
Pour une lecture aisée,
mettez-vous en navigation privée (Private
Browsing)
|
||
Essayer le
plein écran: http://www.youtube.com/embed/QvetfnZbp60%22%20frameborder=%220%22 |