Aviation Commerciale -
8ème partie
Ami(e) Internaute,
Ce vingtième
diaporama est le huitième d’une série
consacrée à l’aviation commerciale en
Algérie. Il concerne le travail aérien et les
aéronefs d’entreprises. Faites le circuler sans
restriction !
Merci aux
propriétaires des photos et des documents dont les noms
apparaissent entre parenthèses.
Pour l’histoire de
l’aviation en Algérie que je prépare, je recherche
des photos, des documents, des récits et des
témoignages, merci d’en parler autour de vous.
N’hésitez pas
à me demander les diaporamas précédents.
Bien cordialement.
Pierre Jarrige. jarrige31@orange.fr http://www.aviation-algerie.com
Le travail
aérien
SALTA TAM SNATA GYRAFRIQUE Aviation d’entreprises
L’avion et
l’hélicoptère sont utilisés comme outils
à des fins industrielles, agricoles, scientifiques et
autres : relevés de plans, photographies, études
géographiques, épandages agricoles, surveillance
de
lignes
électriques,
traitements sanitaires, transports
de personnes et de matériel, treuillage et beaucoup d’autres
possibilités
découvertes
au
fur
et
à
mesure
des besoins.
Pour le travail agricole
et sanitaire, les aéronefs sont équipés d’un
réservoir et d’un diffuseur qui permet, par effet aérodynamique
dans
des
venturis,
d’épandre
100
à
150 Kg de
produit en quelques minutes sur 3 à 30 hectares. L’hélicoptères
a
l’avantage
d’une
meilleure
diffusion, mais pour un coût
plus élevé.
Si le principe
paraît simple, le traitement par aéronef
nécessite une maîtrise parfaite du pilotage à
basse hauteur avec tous les dangers que cela comporte. La nécessité
du
rendement,
dans
une
période
courte
favorable au
traitement, impose un grand nombre quotidien d’heures de vol
éprouvantes et la fatigue accumulée rend dangereuse
la proximité du sol, avec des atterrissages sur des
terrains sommaires. A ces risques, s’ajoute la toxicité des
produits utilisés.
Largement répandu
aux Etats-Unis après la guerre, l’utilisation de l’avion
et de l’hélicoptère pour l’épandage est
rapidement appliquée en Algérie avec des
premières démonstrations en 1948 à Bougie et
à Rouïba, sous l’impulsion de Jean Lamy,
président de la Confédération
générale de l’Agriculture, qui crée la
Société algérienne
de
travaux
aériens
(SALTA).
TAM HAUT
DE
PAGE
Travaux Aériens du
Midi
La TAM,
créée à Carcassonne en 1948 par Robert
Ménard avec des Piper, a une tout de suite une grande
activité en Algérie et devient les Travaux
aériens du Midi et de l’Afrique du Nord.
SNATA HAUT
DE
PAGE
Société Nord-Africaine de
Travaux Aériens
La SNATA est
créée par Robert Boscher à Bône en
1954 pour le traitement agricole et les liaisons. Pour les
traitements
agricoles la SNATA utilise, des Auster AOP V et un Piper PA-11.
Les avions de la SNATA
traitent le coton, la vigne et les arbres fruitiers et
travaillent également pour la démoustication.
GYRAFRIQUE
HAUT
DE
PAGE
Gyrafrique, filiale de
Gyrafrance, est créée début 1954 par Maurice
Masson-Regnault, pilote de chasse de la première guerre.
Les quatre Bell 47 G2
initiaux permettent rapidement de découvrir toutes les possibilités
de
l’hélicoptère
civil.
Aux
travaux agricoles
s’ajoutent toutes les tâches possibles. Le pilote
André Voirin, ancien d’Indochine, participe aux sauvetages
après le séisme d’Orléansville en
septembre 1954
et
il
effectue
l’évacuation, d’Arris à Batna, de
Janine Monnerot blessée dans l’attentat de Tighanimine le 1er
novembre 1954.
Avec la
découverte du pétrole et l’immense chantier de la
mise en valeur de l’Algérie, l’appel à la
polyvalence de l’hélicoptère devient incessant et
l’armée même a recours à Gyrafrique pour des évacuations
sanitaires.
La
flotte
ne
cesse
d’augmenter, aux Bell 47 G2
s’ajoutent des Bell 47 J, des Alouette II et un
Sikorsky S.58 pour atteindre un total de 36 hélicoptères
et constituer la plus importante flotte d’Eurafrique et la
cinquième au monde. 12 400 heures de vol sont effectuées
en 1961.
Merci pour son
assistance à André Morel, pilote de Gyrafrique, qui
a écrit Dans le ciel du désert (Editions
Causse) et Carnet de route (les Editions de l’Officine).
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En 1955, recherche
géologique dans le Grand Erg. Ce Bell 47 G2 a
été le premier à se poser sur le Mont-Blanc, le 6 juin
1955,
avec
le
pilote
Jean
Moine
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Bell 47 G2 à
Timgad (André Morel)
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Bell 47 G2
équipé de rampes de traitement, dans une oasis
enneigée (André Morel)
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A Batna en 1960, le commando de l’Air
Michel Van Rapenbusch et un Bell G2 devant des H-34 (Michel Van
Rapenbusch)
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Mission Berliet 1959
accompagnée par un Bell piloté par André
Voirin et le Père Noël 1958
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Monument
à
Jean
Pelletier,
pilote
mort accidentellement en janvier
1961 (André
Morel)
A Djemila
(André Morel)
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En 1959, Bell 47 G2
à Michelet (André Morel)
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En 1959, deux Bell 47 G2
de Gyrafrique et de l’ALAT sur un quai de Tigzirt (André Morel)
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En 1959, Bell 47 J
à Tigzirt (André Morel)
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En
1959,
Bell
47
J
à Aougini-Gegrane, en Kabylie (André Morel)
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Evacuation d’un blessé en Kabylie par un Bell 47J
(André
Morel)
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Le seul Sikorsky S.58 de
Gyrafrique, à Batna en 1961 (Jean-René Coquet)
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En 1956 à Oujda,
le Bristol Freighter de Gyrafrique utilisé pour
transporter les hélicoptères et les pièces
(André Calay)
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L’avion anglais Percival
EP9 Prospector, très pratique pour transporter les pales
d’hélicoptères dans son fuselage aux formes
particulières. Détruit en mars
1961 à Barika après une panne de moteur, sans mal
pour son pilote Roland Richer de Forges. (André Siramy,
André Morel et Roland Richer de Forges)
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Le pilote André Morel en 1959
(André Morel)
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Bell 47 G2 dans le Grand
Erg Oriental en 1960 (André Morel)
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Dépannage d’un
Berliet Gazelle au Sahara (André Morel)
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Ravitaillement d’une
équipe de pétroliers topographes (André
Morel)
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Bell 47 G2 à
côté d’un laboratoire itinérant
d’enregistrement de tirs sismiques (André Morel)
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Tir sismique (André
Morel)
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Aviation
d’entreprises HAUT
DE
PAGE
La multiplication des
entreprises liées à la recherche et à
l’exploitation pétrolière et minière et
à tous les chantiers très importants
déclenchés par la mise en valeur de
l’Algérie amène un grand besoin de transports
urgents de personnes, de matériel et de pièces et
d’évacuations sanitaires.
Les entreprises
affrètent les avions et les hélicoptères des
compagnies locales et font également souvent appel aux
aéro-clubs qui, sur tout le territoire, disposent d’un
parc
important
d’avions
de
voyages.
Les entreprises les plus
importantes ont un besoin permanent de transports et l’immobilisation
des
avions
et
des
hélicoptères
sur
des
chantiers
lointains pose un problème de disponibilité qui est
facilement réglé par l’achat d’un aéronef
adapté aux nécessités.
L’apparition sur le
marché, à la fin des années cinquante, du
Jodel Mousquetaire, avion français parfaitement
adapté aux besoins, et d’avions américains modernes,
monomoteurs ou bimoteurs (Cessna, Beechcraft, Piper), permet
l’acquisition de matériel performant et rentable.
Ces avions sont quelques
fois pilotés par les cadres de l‘entreprise, mais le plus
souvent
par
des
pilotes
professionnels.
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En 1955,
déchargement du Charles-Le-Borgne d’un Bell G2
destiné aux Mines du Zaccar
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A Négrine en
1956, le Ryan Navion de la Compagnie des phosphates du Kouif
derrière une automitrailleuse AM-8 du 1er REC. Cet
avion appartiendra ensuite aux Pâtes Lavie (Roland Richer de
Forges)
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A Souk-Ahras en 1957, le
Super Aero 45 de la Compagnie des phosphates du Kouif
(André Courant)
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A Oujda en 1957, le
Beechcraft Twin-Bonanza de la Société du
Djebel-Onck (André Callay)
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Le Piper
Tri-Pacer de la Cellunaf, piloté par Pierre Gassiot,
à Blida en 1958 (Pierre Gassiot)
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A Mostaganem en 1958,
Alain Algudo et le Boisavia
Mercurey de l’Entreprise Algudo (Alain Algudo)
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En 1958, devant la tour de
contrôle provisoire du nouvel aérodrome de
Chéragas, le Fairchild 24 de l’Entreprise Georges Tramalloni
(Marcel
Vervoort)
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Le Jodel
Mousquetaire de la Sté Marchand et Botella à
Orléansville en 1959 (Daniel Hartmann)
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A
Sétif en 1960, le Jodel Mousquetaire de la
Société Ayme et Juillan (Bernard Chenel)
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Le Cessna 180 Skywagon de la
Société des Lièges des Hamendas à
Djidjelli, vu à El-Milia en mai 1960 (Jean Reymond)
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A Tizi-Ouzou en 1961, le
Beechcraft Bonanza de la Société Campenon-Bernard
(Gérard Wittemer)
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A Adrar en 1961, le
Beechcraft Twin-Bonanza de la Société
Norafor en route pour Edjelé (Jean Delacroix)
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A Bône en 1962, le Ryan Navion
des Pâtes Lavie et le Beechcraft
Bonanza des Travaux Souterrains (Pierre Lapeyre)
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mardi 15 décembre 2009
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